Kasia (00:00.302)
Notre énergie, elle s'adapte à notre niveau de consommation. Quand tu n'utilises que 30 % de ton énergie, tu ne gardes pas 70 % à côté au cas où. Quand tu utilises 30 % de ton énergie, ça envoie le signal « je n'ai besoin que de 30 % ». Et c'est comme les budgets annuels. Si tu as consommé que 30 % du budget qui t'a été alloué, on ne va pas te donner une médaille. Fin suivante, ton budget, il ne pas de 100 % et il sera réduit. Et c'est comme ça qu'on se retrouve à vivre des vies où on est tout le temps fatigué. Ou c'est pas qu'on est malheureux mais on n'est pas bien non plus.
On ne sent pas entièrement vivant et c'est précisément pour ça, parce qu'on ne se donne pas à 100%. Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Cassia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. Trouvez des clients !
jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:26.254)
Hello, hello ! Aujourd'hui dans le podcast, on continue notre série estivale, plus centrée sur le développement personnel que sur le développement business, certes, mais on va voir que les deux sont quand même intimement liés. Et donc aujourd'hui, je voudrais parler de quelque chose qui angoisse terriblement beaucoup d'indépendants, qui même la raison pour laquelle on se lance pas ou la raison pour laquelle on ne persévère pas. Et ce truc-là, c'est la peur de l'échec. oui, la fameuse peur de se planter. Et le truc avec la peur de l'échec, c'est qu'on n'a pas tous conscience qu'on a peur de l'échec.
Il y a des gens qui sont très très connectés à leurs émotions, qui ne peuvent pas le rater. Coucou les hypersensibles qui se reconnaîtront. Mais il aussi des personnes qui n'ont pas conscience de leur peur. Qui disent « bah non moi j'ai pas peur, je comprends pas, ce concept de peur de l'échec, c'est pas quelque chose qui me travaille ». Parce que cette peur de l'échec, peut prendre des formes plus ou moins manifestes. Tu vois, tu vas pas forcément avoir la pensée frontale j'ai peur de me planter ». Tu vas te dire « hum, je ne sais pas si c'est une bonne idée, je ne sais pas si c'est le bon moment, je sais pas si j'ai ce qu'il faut
ça va se manifester sous une forme de perfectionnisme soft mais qui fond revient toujours à la même question qu'est celle de l'échec. Parfois ça se manifeste aussi sous la forme d'une procrastination chronique. Genre ça fait des années et des années que tu penses à un projet, que tu te dis un jour je faire ça, un jour je vais me lancer et les années passent et rien n'a avancé. Si c'est ton cas ça ne veut pas dire que tu n'es pas capable de réaliser ce que tu as envie de réaliser, ça veut juste dire que tu es pétrifié. Du mot latin pétrousque dire pierre.
C'est comme si tu t'étais transformé en pierre et tu n'arrives pas à avancer parce que tu as peur. La peur de l'échec avec un grand E qui nous revoit la peur de ne pas être capable, de ne pas être à la hauteur du défi. Mais au fond c'est quoi l'échec ? Parce qu'on en a peur d'accord, ça on l'a vu. Mais on a peur de quoi au juste ? Pour moi l'échec c'est un curseur entre deux points avec à une extrémité la peur de perdre la face, de se ridiculiser et à l'autre bout du spectre il y a la peur de perdre de l'argent, de se retrouver ruiné à la rue. Est-ce que tu savais que 1 français sur 2
à peur de devenir SDF. On parle de la moitié de la population qui estime qu'il est possible qu'ils se retrouvent à la rue. Cette peur-là, même si on n'en parle pas publiquement, elle est très à fleur de peau. Il suffit de gratter un tout petit peu et tout de elle ressort. Donc d'un côté on a un danger pour notre égo et de l'autre côté on a un danger pour notre sécurité matérielle physique. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'on voit tout de suite les conséquences d'un échec, que ça pourrait devenir dans nos scénarios catastrophes.
Kasia (03:50.831)
mais ils me prennent rarement le temps, à vrai dire, d'étudier la probabilité que ces scénarios se réalisent. Parfois, je suis en coche avec des clientes, c'est qu'elles me l'avouent, elles me disent « oui, j'ai peur de me retrouver à la rue », mais je les regarde en face, puisqu'on se voit en visio, et je me dis « mais tu estimes à combien la probabilité que toi, à un moment, tu ne te retrouves avec aucune autre option que d'être à la rue ». Je ne pas là pour minimiser les problèmes tels que le surendettement ou la précarité. Néanmoins, entre le moment où vous avez…
On va dire un échec, quelque chose qui ne marche pas dans votre vie. Et le moment où vous vous retrouvez à la rue, a quand même quelques étapes. Et puis il a l'autre blessure. La blessure d'égo, la blessure d'humiliation. Celle-ci, est honnêtement plus fréquente. T'as beaucoup plus de chances qu'on te tourne en dérision que de te retrouver dans la rue. Mais cette blessure-là, je trouve qu'on la surestime aussi, notamment dans l'impact qu'elle aura sur nous. On pense que ça va nous détruire d'apprendre qu'on se fout de notre gueule. On s'imagine qu'on s'en relèvera pas si jamais on perd la face. Pour avoir perdu la face plus d'une fois dans ma vie.
peux te dire que oui, ça pique sur le moment, t'es embarrassé, mais ça passe. C'est comme quand tu te connes, tu vois, sur le moment, ça te fait hyper mal, et puis après, ça te fait moins mal, tu mets de la crème, tu soignes, tu fais un bisou magique, tu attends quelques jours et ça va mieux. Donc je trouve, au final, qu'on surestime d'un côté les conséquences d'un échec dans leur gravité, dans leur probabilité, et on sous-estime de l'autre notre capacité à faire face et notre résilience. C'est une autre chose qu'on sous-estime aussi.
On sous-estime, mais je pense que c'est le truc le plus grave en fait de tout cela, on sous-estime ce à côté de quoi on passe par peur de nous planter. Je voudrais que tu penses aujourd'hui non pas à que l'échec pourrait t'enlever, mais à ce que la peur de l'échec t'enlève déjà aujourd'hui. Tout ça on le mesure mal, mais il y a un manque à gagner. Est-ce que la peur de l'échec elle t'empêche de tenter des choses, des choses concrètes pour améliorer ta vie ? Elle t'empêche d'accéder à une réalité que tu n'as jamais vécue
et que tu as du mal à imaginer parce que t'es pas encore arrivé aux rencontres ou dans les lieux où ça commence à devenir possible. On n'est pas dans la pensée magique. Pour créer cette réalité, tu vas devoir faire des choses. Les faire plusieurs fois d'affilée, te planter et réessayer. Et c'est ça vraiment la condition du changement véritable. Tu vas devoir tenter plein de trucs qui ne marchent pas. Il n'y a pas de scénario où tu crées quelque chose d'extraordinaire et c'est facile et tu y arrives du premier coup. L'échec fait partie de l'aventure. Je te parlais de Manque à gagner.
Kasia (06:13.455)
Il a l'argent que tu ne gagnes pas. Ça c'est une chose. Parlons-en. Que tu sois à ton compte ou pas, il y a une situation financière que tu n'es pas en train de créer pour toi parce que tu ne prends pas d'initiative de la créer. Quand je pense à la période où j'avais du mal à rassembler péniblement 20, 25 000 euros de chiffre d'affaires par an, je me dis si j'avais pas eu le courage à ce moment-là d'investir en moi et de me bouger, j'aurais jamais connu les années à 200, 250K. C'est quand même dingue.
Je trouve ça tellement prodigieux de se dire « je paye mes factures grâce au travail que je me suis donné moi-même ». C'est incroyable. Mais à limite, le manque à gagner, il n'est pas que financier. Il peut aussi se quantifier en rencontre que tu ne fais pas, en lien que tu ne tisses pas parce que t'as peur de te montrer, t'as peur d'aller dans des endroits où tu pourrais te présenter et potentiellement rencontrer quelqu'un, dans un sens amical ou pas d'ailleurs. Ce sont aussi des expériences que tu ne t'autorises pas, des lieux que tu ne visites pas, des activités que tu ne découvres pas parce que tu dis à quoi bon.
Je me souviens, le premier salon professionnel que j'ai fait en tant qu'indépendante, j'y suis allée mais j'étais flippée, j'étais pas à l'aise. Mais en y allant, je me suis rendue compte que la communauté d'indépendants, était réelle. Qu'il y avait d'autres gens comme moi qui se donnaient le moyen, qui créaient des offres et qu'il y avait même des services pour nous les indépendants. Et je pense aux personnes que j'ai rencontrées sur des événements de networking. Certains sont devenus des clients, mais j'ai aussi rencontré des potes qui m'ont amené des opportunités, qui m'ont fait découvrir des endroits super sympas pour sortir.
m'ont partagé des tips techniques pour Instagram, enfin j'ai vraiment la conviction profonde que tout ce qu'on fait produit un résultat. Ce résultat peut être celui que je voulais, ça peut être un autre résultat, ça peut être un résultat immédiat ou ça peut être un résultat un peu plus tard dans le temps, comme un effet cumulé de tout ce que j'ai fait par le passé, mais il a des choses qui bougent. Donc à minima si t'es là à m'écouter en me disant j'ai envie de faire un truc mais je sais pas par où commencer, je te réponds tout de suite peu importe par où tu commences à partir du moment où tu te mets en action.
Le fait de te mettre en action, va te donner des idées pour la suite. Donc forcément si je fais une action, si je fais quelque chose, je vais avoir un résultat. Mais tu sais ce que la peur de l'échec t'enlève aussi ? Elle t'enlève la possibilité de te rencontrer quand tu es à 100%. Tu sais c'est la partie de toi que tu admire déjà chez les autres. Quand tu regardes une femme qui est déterminée, qui va jusqu'au bout, qui ne lâche rien. Celle qui te fait vibrer dans les films, celle qui te émeut quand tu lis ses interviews.
Kasia (08:33.203)
cette femme-là n'est pas si différente que toi. La vraie différence, c'est qu'elle, elle se donne à 100 % et qu'elle reste dedans. Parce qu'au quotidien, en vérité, très peu de gens se rencontrent à leur 100%. Très peu de gens font l'expérience sur une période prolongée d'être vraiment au max de leurs capacités et de leurs ressources. Être à 100%, c'est pouvoir regarder en arrière en te disant, j'ai vraiment tout essayé. J'ai vraiment utilisé 100 % de mes compétences. Je suis allée me heurter au mur de l'incompétence.
où là vraiment je sais qu'il me manque quelque chose. J'ai découvert ce dont j'étais vraiment capable en allant chercher un défi où je me mettais en danger. Quand tu te donnes un objectif, par exemple d'aller chercher un verre d'eau ou de descendre à la cave, tu te vois le faire, il n'y a pas vraiment de danger. Mais quand tu te donnes pour objectif de te lancer en tant qu'artiste, de réaliser 100 000 euros de chiffre d'affaires, de trouver un travail qui te plaise, qui est bien payé et qui en plus te permet de cultiver tes passions, là tu ne vois pas le faire. Tu vois pas la fin de la séquence. Tu ne sais pas si tu vas y arriver.
Donc il y a une prise de risque. Et en général quand on a peur de se planter, on ne donne pas à 100%. On se donne peut-être entre 10 et 30 % au cas où. Au cas où ça ne marche pas pour préserver de l'énergie, pour garder la face. Mais tu vois le problème c'est que notre énergie elle s'adapte à notre niveau de consommation. Quand tu n'utilises que 30 % de ton énergie, tu ne gardes pas 70 % à côté au cas où. Quand tu utilises 30 % de ton énergie, ça envoie le signal je n'ai besoin que de 30%.
Et c'est comme les budgets annuels. Si tu as consommé que 30 % du budget qui t'a été alloué, on ne pas te donner une médaille. Fin suivante, ton budget ne sera pas de 100 % et il sera réduit. Et c'est comme ça qu'on se retrouve à vivre des vies où on est tout le temps fatigué, où c'est pas qu'on est malheureux mais on n'est pas bien non plus. On ne sent pas entièrement vivant. Et c'est précisément pour ça, parce qu'on ne se donne pas à 100%. On essaie de se protéger tout le temps. On crée des matelas de sécurité entre nous et le monde en pensant bien faire.
Mais ce que ça fait, c'est que ça diminue aussi notre capacité à être pleinement vivant, à être à 100%. Tu ne pas être la version wish de toi-même, la version réduite, la version allée, je à 25%. Tu veux être la version qui s'élève. D'ailleurs, le voit quand on achète un bien immobilier, on n'achète jamais un bien qui est dans notre budget, sauf s'il a vraiment une logique d'investissement derrière. Pensez donc que tu as un budget de 350 000 euros. Est-ce que tu vas prendre le bien qui est à 200 000 ou est-ce que tu vas essayer d'avoir le bien qui est à 400
Kasia (10:58.899)
Maintenant c'est vrai que se donner à 100 % ce n'est pas une garantie de réussite. Y croire ne suffit pas. C'est bien si tu y crois, c'est un prérequis. Mais ce qui compte c'est aussi les actions que tu mets. Parfois tu y crois à fond mais tes actions sont insuffisantes malgré tout. Et pourtant tu as plus à gagner, à te donner à 100 % et à échouer que de gagner en te donnant à 30%. Je sais que ça peut paraître paradoxal parce qu'on se dit oui mais pourquoi je me donnerai à 100 % si 30 % d'énergie je peux avoir un résultat
parce que ce n'est pas le même résultat en fait. Ce que tu obtiens en donnant 30 % de ton énergie, ce pas ce que tu veux vraiment. Toi ce que tu veux, c'est le niveau ultime. Ce qui va se passer, c'est que tu vas te donner à 100%, ça ne va pas marcher, ça va te mettre une claque, et après tu vas te remettre en sel, et tu vas essayer autre chose. Et par rapport à ton point de départ, c'est comme si tu étais à 120%, tu vois. Parce que le véritable échec, ce n'est pas d'avoir raté l'objectif, ce n'est pas d'avoir perdu, c'est de regarder en arrière et d'avoir des regrets.
c'est de te dire il y a des choses que je n'ai pas faites, je ne me suis pas donné à mon meilleur niveau, je n'ai pas testé toutes mes idées, je n'ai pas utilisé toutes mes compétences, je n'ai pas fait tous les trucs qui me faisaient flipper, je ne suis pas allé puiser au fond de moi des ressources que je ne pensais pas trouver. Quand tu te donnes à 100%, tu n'as pas de regret. Déjà ça te donne une forme de paix. Tu vois c'est comment tu te sépares mais que tu sais que tu as vraiment tout essayé. C'est triste mais tu pars avec une forme de sérénité parce que tu sais que tu as fait tout ce que tu pouvais. Ensuite quand tu te donnes à 100%,
Ça te revient aussi d'une façon d'une autre. Dans le moment où tu te donnais à 100%, tu apprends sur toi, tu apprends sur les gens, tu apprends sur ton business, tu apprends sur le monde. Des choses que tu n'aurais pas imaginé si tu n'étais pas mise en situation de te challenger comme ça. L'échec d'aujourd'hui crée la réussite de demain. Donc tu ne repars pas avec rien. Tu vois, même le perdant de Roland Garros, le finaliste, il repart quand même avec un million d'euros. Il n'a peut-être pas la coupe, il n'a pas le titre, mais il n'est pas venu pour rien.
Si tu donnes à 30%, tu vas toujours avoir le doute de est-ce que ça n'a pas marché parce que ce n'était pas possible avec les moyens que j'ai utilisés vraiment ou dans cette config ça ne le faisait pas. Ou est-ce que ça n'a pas marché parce que juste je me suis sabotée, parce que je ne pas donnée à 100%. Cette année, pour la deuxième année d'affilée, j'ai un Dicat, j'ai couru un Dicat à Paris et je n'ai pas fait une bonne perf. J'ai fait moins bien que l'an dernier. J'ai couru 6 km et entre le 6e et le 10e kilomètres, j'ai alterné marché et course.
Kasia (13:20.947)
Est-ce que je suis dégoûtée ? Un petit peu. Ça me vexe un peu de faire moins bien que l'an dernier. Et je suis plus en colère contre moi de ne pas m'être entraînée, de ne pas mettre données à fond, de ne pas avoir vraiment préparé cette course proprement, d'avoir sauté des entraînements, d'avoir fait « ah j'ai la flamme ce soir, j'ai pas envie d'aller courir », le résultat lui-même. Mais est-ce que je suis en meilleure santé d'avoir couru 6 km plutôt que 0 ? Absolument. Et juste un truc, mais les objectifs qu'on se fixe, sont arbitraires au fond.
Pourquoi est-ce qu'on se dit je vais courir 10 k plutôt que 6, plutôt que 5, plutôt que 20 ? Il a une dimension quand même où c'est pas si grave. Ça ne devra pas être considéré comme un échec que de ne pas avoir atteint un objectif qu'on s'est fixé de façon arbitraire. C'est jamais un verdict en fait d'échouer, c'est une information. Ça te dit voilà où tu te situes sur la courbe. Toi tu vas aller là tout là-haut, mais ton niveau actuel c'est ça. Si tu veux monter, voilà le chemin qui va être nécessaire. Il va falloir que tu travailles, ton endurance.
tes compétences techniques, ton relationnel. Mais si tu les travailles, il y a des chances que ça marche en fait. Après si toi t'as pas envie de fournir tout ce travail, c'est ok. T'as le droit de dire, ouais non je crois qu'en c'est pas vraiment ce que je veux. Je ne le désire pas à ce point. Désirer, c'est une qualité. Savoir désirer vraiment, avoir un fort désir de quelque chose, c'est un cadeau extraordinaire d'être comme ça. Parce que c'est ça qui va faire que tu ne lâches pas. C'est ça qui va faire que tu dis, non mais je suis têtue, je m'accroche mais j'y vais.
Il est hors de question que je lâche. Tu ne pas gagner du muscle en te donnant à 30 %. Tu gagnes du muscle parce que tu donnes à 100 %, tu vas à 110 % et à un moment tu t'arrêtes parce que tu peux physiquement pas aller plus loin. Est-ce que tu régresses Non, parce que ça détruit tes fibres musculaires qui se reconstruisent plus fortes. C'est là où il faut que tu laisses l'échec te détruire pour te reconstruire derrière. Notre mode de vie est totalement à contre-sens. On se donne un peu pour ne pas risquer d'échouer, comme si l'échec était le pire truc qui pouvait nous arriver.
Et en faisant cela, on s'empêche de trouver nos limites et d'atteindre notre palais de résistance, et on s'empêche de développer des forces supplémentaires qui nous permettraient justement de passer au-delà de ce palier. Donc si t'as un objectif qui te paraît super éloigné de là où tu es maintenant, ton plus grand intérêt, c'est d'aller te planter le plus vite, le plus rapidement possible, avec le plus d'enthousiasme possible. Non pas par masochisme, évidemment non, mais pour accumuler des informations, pour voir où est-ce qu'il te manque des billes. Finalement, c'est pas pire que de se jeter dans l'eau froide.
Kasia (15:48.891)
C'est pas agréable sur le moment mais franchement on va pas s'empêcher de nager et d'aller dans l'océan pour s'éviter cette sensation. En vérité l'échec ça se gère surtout quand tu as développé un mindset qui est résilient donc qui est souple, est capable de rebondir facilement, de extraire la valeur de l'expérience puis de la réutiliser dans une nouvelle expérience et de progresser rapidement comme ça. Tu vas penser aux scientifiques. Les scientifiques passent leur vie à échouer. Ils font des tests dont l'immense majorité rate.
ou produit des résultats peu concluants. Mais quand ça marche, ça fait faire un bond en avant pour toute l'humanité. Quand tu es artiste, quand tu es entrepreneur, c'est toi qui fait évoluer les mentalités, c'est toi qui crée et construit l'avenir. Je ne te dis pas que arrêter d'avoir peur, c'est forcément créer ta boîte et te mettre à ton compte, mais ça peut être, par exemple, de persévérer. C'est aussi donner un nouveau sens aux échecs que tu as connus. Et là, je voudrais m'adresser en particulier à l'indépendant, à l'entrepreneur qui est déjà lancé.
qui déjà en cheminement et qui dit ça fait des années que j'essaie, ça fait des années que j'échoue et je suis toujours pas là où j'ai envie d'être. Si ça fait vraiment 10 ans que tu donnes à 100%, franchement, mais t'es une putain de héroïne en fait, parce que personne fait ça. Mais je aussi te dire autre chose qui va peut-être être un peu difficile à entendre, si ça fait 10 ans que tu donnes à fond et que tu ne vois pas les résultats, ce n'est pas parce que tu n'es pas capable d'y arriver, c'est sans doute parce que tu n'apprends pas de tes erreurs. Tu continues de faire toujours la même chose.
tu essaies de passer outre l'échec en fait. C'est-à-dire en le positivant, en l'ignorant, en le mettant de côté, mais tu ne le vois pas comme une information précieuse. Dès qu'il un truc qui marche pas, tu te remets en sale aussitôt comme dit le proverbe. Mais en fait ça marche pas parce qu'il faut quand même que tu te poses deux secondes et que tu évalues ce qui s'est passé, que tu poses une hypothèse sur pourquoi ça n'a pas marché et que tu retires la substantifique moelle en fait. Qu'est-ce que j'ai appris ici ? Qu'est-ce que je ne ferai plus ? Qu'est-ce que je ferai différemment la prochaine fois ? Je pense à ce film The Edge of Tomorrow avec Tom Cruise.
Je sais pas si tu l'as vu, je trouve ce film génial, c'est un film de science-fiction mais après avoir été mordu par un extraterrestre, le personnage principal du film se rend compte que chaque fois qu'il meurt, il se réveille le matin du jour où il est mort. Quand il a compris ça, qu'est-ce qu'il fait ? Il cherche une nouvelle façon de se défendre contre les aliens qui ont envahi la planète. Oui, je t'avais dit, c'est un film de science-fiction. Il se jette vers la mort et il va en mode bon, je sais que je mourir mais au moins je vais apprendre quelque chose. Si bien qu'à la fin, il a acquis une espèce de parcours gagnant où il sait que s'il va là, il va pouvoir battre le monstre.
Kasia (18:12.994)
comme dans jeu vidéo finalement. Si tu arrives à adopter ce mindset, mettez vernis, tu vas réussir, c'est garanti. Voilà pourquoi quand on dit « ouais le mindset c'est sympa mais en fait ce qui compte c'est de dérouler les actions ». Oui je suis d'accord, il faut mettre en face des efforts cohérents mais tout commence dans la tête. Tout commence dans les catégories mentales que tu crées avant même de te lancer dans l'expérience en te disant voilà je vais tenter un truc, il y a une probabilité que ça ne marche pas, en tout cas pas du premier coup, mais en me plantant j'ai envie d'apprendre ça
Un mindset c'est ni plus ni moins qu'une décision que tu prends à l'avance de voilà comment je vais accueillir les choses, voilà comment je vais penser. Si X arrive, si je me plante, voilà ce que je me dirais. Je me dirais pas que je suis une énorme merde, je me dirais pas que j'y arriverai jamais, je me dirais ça fait mal, ça pique, voilà une petite bouillotte, voici un épisode de série sympa, fais toi ça et le lendemain on s'y remet. Oui il faut faire des actions mais ton effort doit aussi être accompagné d'un mindset qui te porte, sinon c'est comme si tu ramais un contre-courant.
Voilà pourquoi j'ai eu envie dans mes offres de business coaching, c'est-à-dire d'accompagnement vraiment sur la création de ton offre, sur la vente de tes produits et services et sur ton positionnement commercial, de créer à moment une offre qui porte uniquement sur le mindset. Où tu apprends à gérer le bruit que tu retends dans ta tête, où tu apprends à processer les émotions difficiles, y compris celles liées à l'échec, à la déception, à l'humiliation. Et entre nous, l'humiliation c'est quoi ? C'est juste...
Moi qui me sens humiliée, mais personne ne m'a pointé du doigt en mode « Oh la bouffonne elle s'est plantée Non, il que moi qui me crée cette scène dans ma tête. Donc je peux aussi arrêter le film. Je peux changer même de film et me faire un autre scénario. Voilà pourquoi j'ai créé ce programme aussi, le Reset Mindset, qui est une expérience où tu apprends à te saisir de ces outils. On va apprendre à diriger ton attention, tes pensées, pour interroger tes croyances et les reconfigurer. C'est une expérience qui est en live, c'est-à-dire que ce pas un programme préenregistré, on est en live.
On est en groupe, mais on coache ensemble. Donc si tu sens que ton mindset par rapport à l'échec n'est pas super solide, que c'est encore une expérience que tu fuis, que tu as du mal à y aller, mais viens, dans le reset mindset et tu vas devenir imperméable à l'échec. Tu vas ressortir en mode je n'ai peur de rien. Il a une session là en juillet qui va démarrer et il va y avoir une session en août. Toutes les infos sur mon programme sont sur mon site web bienamoncom.com slash reset. Si tu as des questions, envoie moi un message, envoie moi un mail, envoie moi un DM sur Insta.
Kasia (20:29.594)
J'ai vraiment envie de te voir dans ce programme qui démarre très bientôt. Voilà. Va essayer des choses, va te planter en beauté et va la rendre compte de la version 100 % de toi qui est vraiment juste géniale. Bonne semaine à toi. Prends bien soin de toi et de ton business.
Kasia (20:47.162)
Pour encore plus de coaching, business et bien-être, abonne-toi à ma newsletter sur www.bienamoncont.com slash podcast. C'est là que je partage des stratégies et des ressources exclusives pour t'aider à prospérer. Et si tu veux aller encore plus loin et mettre ces stratégies en application, découvre Glow Up, mon programme d'accompagnement individuel, où on travaillera ensemble pour poser ou consolider les bases d'un business aligné, épanouissant et surtout rentable. Toutes les infos sont sur mon site www.bienamoncont.com
Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.