Kasia (00:00.298)
Et c'est là en fait la différence fondamentale entre les gens qui réussissent et les gens qui s'arrêtent. C'est la capacité d'une part à processer l'échec comme une information et de s'en servir pour progresser, ou au contraire comme une sentence qui tombe et qui arrête tout dans son élément.
Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Kasia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi.
Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:10.35)
Je sais ce qui fait que certaines personnes, pas forcément plus douées que toi, avancent plus vite, plus loin et avec plus de sérénité. Bien ce n'est ni leur QI, ni leur Bac plus 10, ni un mystérieux piston familial, quoique parfois ça peut aider, je rigole, c'est quelque chose de plus subtil, moins flagrant mais beaucoup plus puissant. Et dans cet épisode, va parler de ce facteur souvent invisible mais déterminant qu'est le mindset. Tu vas découvrir pourquoi l'intelligence seule ne suffit pas et peut même te piéger.
ce que les personnes qui réussissent vraiment ont en commun au-delà du talent. Et surtout comment tu peux toi aussi reprogrammer ton mental pour qu'il devienne ton meilleur allié et pas ton pire saboteur. Si tu stagnes alors qu'au fond de toi tu sais que tu peux mieux faire, cet épisode est pour toi. Je crois qu'on s'est tous posé cette question qui est pas très flatteuse pour nous mais bon c'est la réalité. Pourquoi elle et pas moi ? Pourquoi lui il cartonne et pas moi ? Sous-entendu, c'est même pas si brillant que ça.
À la limite, a certaines personnes qui nous éblouissent par leur talent, par leur intelligence, par leur charisme et on se dit « bah oui c'est normal qu'elles réussissent ». Mais c'est pas le cas de toutes les personnes qui ont du succès. Et quand tu vois justement ces personnes qui sont pas forcément plus brillantes que toi, ça peut être qui tout double. Ça peut te motiver à te dire « bon bah faut que j'y aille en fait ». Il faut que j'y aille parce que si lui il y arrive, il n'y a pas de raison que je n'y arrive pas. Ou au contraire, tu peux l'utiliser contre toi-même en mode « il y a des règles que je ne comprends pas, je ne pas faite pour ce milieu ».
et n'y a aucune chance que je réussisse malgré mon talent. Alors on peut se dire peut-être qu'elle a eu du piston, peut-être qu'elle a un talent caché. La vérité c'est que peut-être le plus grand facteur différenciant entre cette personne et toi c'est qu'elle pense autrement, c'est son mindset. Et c'est peut-être ça qui te manque. L'intelligence ne suffit pas pour réussir. Et pour près, je voudrais te parler du cas de Christopher Langan. Christopher Langan, tu n'en as sans doute jamais entendu parler, c'est l'homme qui a le QI le plus élevé au monde.
On l'estime à entre 190 et 210, ce qui est juste dingue. Donc c'est un homme extrêmement intelligent, qui a une capacité d'apprendre telle que il a arrêté la fac parce qu'il s'ennuyait, il trouvait qu'à la fac il n'apprenait rien, et il vit sur une ferme dans le Missouri actuellement. Et la raison pour laquelle tu n'en as jamais entendu parler, c'est parce qu'il n'a rien fait de particulier. Il n'a pas révolutionné la physique, il n'a pas écrit un chef d'œuvre, il n'a pas lancé de start-up, il a bossé comme vider dans un bar. Et il s'agit absolument pas de dire qu'il a raté sa vie.
Kasia (03:34.574)
parce que chacun a ses propres critères de succès. Devenir PDG, chef d'entreprise ou encore artiste connu, ce n'est pas forcément sur la feuille de route de tout le monde. Néanmoins, que ça montre, c'est que même avec un cerveau exceptionnel, si ton mindset n'est pas au rendez-vous, ça ne va pas automatiquement t'apporter le succès que tu désires. Parce que ton cerveau ne suffit pas, comment tu l'utilises. Et c'est là qu'on va rentrer dans cette notion de mindset. Le mindset en français, ça donne soit la mentalité, dans sens où c'est ta façon de penser et comment tu vois les choses,
Ou bien on peut aussi le traduire comme le mental, c'est-à-dire ta force mentale, ta façon de accueillir les événements qui se produisent dans ta vie et de te positionner par rapport aux opportunités, aux challenges que tu vois. Pour simplifier les choses, je te propose de définir le mindset comme la petite voix dans ta tête qui te dit si tu peux, si tu dois faire quelque chose ou si tu le mérites. Et cette voix-là n'est pas toujours bienveillante. L'une des personnalités qui a le plus exploré le sujet, c'est Carol Dweck, qui est chercheuse en psychologie.
et qui a théorisé l'existence de deux mindset. D'un côté il y aurait le mindset fixe et de l'autre côté il y aurait le mindset de croissance ou growth mindset. C'est pas forcément évident à traduire parce que dans le terme growth en anglais, il a cette dimension de expansion et pas juste de progrès linéaire. Alors que dans le mot croissance, on pense à la croissance économique, on pense à la croissance du PIB ou à la croissance des plantes, et c'est comme si les choses pouvaient simplement aller dans une direction.
Alors que dans l'idée du growth mindset, il y a peut-être quelque chose de supplémentaire dans l'idée d'évolution. Ce que ça veut vraiment dire, c'est que le mindset fixe nous dit, les choses sont comme ça et on n'y peut rien, on n'y peut rien changer et ça ne peut que se dégrader, ça ne que descendre vers le bas. Alors que le mindset de croissance est beaucoup plus fluide. Il dit, les choses ne pas du fixées dans le marbre, ça peut évoluer, je peux m'améliorer. Et là où le mindset fixe s'appuie sur l'intelligence ou le talent donné,
comme des facteurs innés, en gros, soit tu as du talent, soit tu n'en as pas, le mindset de croissance s'appuie davantage sur la valeur du travail et de l'investissement personnel. Donc à un moment donné, tu peux te trouver en difficulté, et le mindset de croissance te dit, je peux apprendre, je peux m'améliorer, je peux faire mieux, et ce qui compte, ce n'est pas mon talent de départ, c'est ce que j'en ai fait. Le fait d'avoir un mindset fixe ou un mindset de croissance a énormément d'impact sur comment on se comporte dans le monde, sur les décisions qu'on prend.
Kasia (06:02.222)
Parce que quand on croit que tout est verrouillé, on a tendance à se protéger, à éviter les épreuves qui nous fatigueraient peut-être trop, à éviter les challenges qui pourraient exposer notre manque de talent présupposé, et surtout à avoir peur de l'avenir. Alors que le mindset de croissance, c'est tout l'inverse. Le mindset de croissance nous aide à être dans le moment présent et nous projeter dans l'avenir de façon optimiste. Le mindset de croissance permet de faire des investissements aujourd'hui qui vont être payants plus tard.
Je vais travailler aujourd'hui, je ne vais pas avoir le résultat forcément maintenant, mais je sais que ça va payer un jour. Sans surprise, on passe la majeure partie de notre vie dans le mindset fixe, sauf si on s'en rend compte et qu'on bascule vers le maté de croissance. L'autrice elle-même, Carol Dweck, la professeure de psychologie qui a un petit peu théorisé ce concept, est la première à le reconnaître. Elle raconte dans le livre Mindset qu'elle était une élève plutôt brillante. En 6e, elle était classée parmi les enfants les plus intelligents de sa classe et destinée à des responsabilités comme
effacer le tableau, porter le drapeau. Vous savez ce qu'on nommait les chouchous des profs ? Mais à partir du moment où on valorisait son intelligence, elle a commencé à refuser de participer à des concours, à des examens, pour ne pas risquer de perdre cette identité d'enfant le plus intelligent. Parce que tout monde valorisait son intelligence, tout le monde lui disait « c'est génial, elle a des bonnes notes, ma fille est exceptionnelle ». On pourrait croire que ce genre de renforcement positif, ça développe la confiance en soi. Eh bien c'est tout l'inverse.
Parce que ce qu'elle a internalisé, n'est pas qu'elle était brillante, elle a surtout internalisé qu'elle devait prouver qu'elle était toujours. Et donc chaque fois qu'elle avait une mauvaise note, une moins bonne note que d'habitude, elle le vivait extrêmement mal. Et cette histoire est extrêmement familière. Les filles, notamment les bonnes élèves, développent une forme d'anxiété de la performance et de perfectionnisme qui peut être débilitant et handicapant. Et ça, c'est typiquement révélateur d'un mindset fixe. Voilà pourquoi on peut arriver à se saboter, même quand on est extrêmement intelligent.
pas parce qu'on n'est pas capable mais parce qu'on pense à un niveau inconscient que si on échouait ce serait trop dévastateur qu'on perdrait notre statut et que en gros il vaut mieux ne pas nous confronter à la réalité et garder un peu l'espoir que peut-être on est bon que passer le concours, échouer et vivre avec ça pour le reste de ses jours. À l'inverse, les enfants qui ont développé un mindset de croissance avaient tendance non pas à être récompensés pour leurs notes ou pour leur performance mais à être valorisés dans
Kasia (08:24.782)
leur engagement et dans leur travail. Un exemple que Carol Dweck donne dans son livre, c'est quand son enfant amène un dessin, elle lui dit pas « oh mais quel merveilleux dessin, tu as fait, tu as tellement de talent ma chérie » ce qui, en plus d'être un petit peu hypocrite, puisque même si on aime nos enfants et même si on adore ce qui est créé pour nous, objectivement c'est assez rarement du grand art, mais quand on fait ça, en fait on valorise le résultat.
Et ce qu'elle propose, plutôt que de dire c'est un beau dessin, c'est de valoriser, tu t'es bien appliqué pour faire la princesse. Regarde, comme tu as super bien dessiné ici, tu ne l'as pas dépassé en dehors des contours. Ça, c'est bien. Et de souligner par exemple par rapport au dernier dessin que tu avais fait, tu t'es beaucoup amélioré. Le fait de valoriser le travail et l'investissement personnel, c'est ça qui développe le mindset de croissance. Et on peut le voir aussi dans la façon dont on console les enfants quand ils vivent une déconvenue, quand ils n'ont pas gagné le concours qu'ils voulaient.
Le fait de dire à son enfant, t'inquiète pas, ça ira mieux la prochaine fois, ou t'as pas eu de chance, ou non mais celui qui a gagné il a dû tricher. C'est parce qu'il a été pistonné, c'est parce que c'est le nouveau du directeur. Le fait de chercher des explications externes, ça ne va pas du tout rassurer l'enfant. Ça va encore plus appuyer sur le fait qu'il ne contrôle pas les choses. Un parent qui souhaite élever son enfant dans un maité de croissance va lui dire, bah écoute, il faut croire que celui qui a gagné le concours, il a plus travaillé que toi.
Il n'est pas forcément plus doué, il n'est pas forcément plus créatif, mais il était plus investi. Et là, ce qu'on renforce chez l'enfant, c'est l'idée qu'il est maître de son destin et que s'il s'investit davantage, il peut espérer un autre type de résultat. Et c'est là, en fait, la différence fondamentale entre les gens qui réussissent et les gens qui s'arrêtent. C'est la capacité, d'une part, à processer l'échec comme une information et de s'en servir pour progresser, ou au contraire, comme une sentence qui tombe et qui arrête tout dans son élément.
Une autre psychologue très intéressante à étudier, c'est Angela Duckworth. Elle est professeure de psychologie à l'université de Pennsylvania. Son sujet de recherche, c'est le succès et les facteurs qui contribuent au succès. Elle a écrit un livre qui a été traduit, je crois, par l'art de la Niaque. Et le titre original, c'est Grit, The Power of Passion and Perseverance. Et au passage, elle a reçu la Bourse McArthur en 2013 pour tous ses travaux. Elle aussi s'est intéressée
Kasia (10:43.361)
au mindset des champions, des personnes qui arrivent à concrétiser leurs rêves. Et c'est vraiment ce qu'elle a mis en avant, c'est que ces personnes-là, ne sont pas nécessairement plus talentueuses. Mais elles présentent deux facteurs indispensables. Le premier, c'est la passion. Le fait d'être vraiment animé, d'avoir un niveau profond presque existentiel, un lien fort avec son sujet de travail. D'y voir un sens qui est extrêmement nourrissant. Et on va très vite comprendre pourquoi. Parce que le deuxième facteur, c'est la persévérance.
la persévérance envers des objectifs à long terme. Que selon elle, la ténacité, le grit, s'implique de travailler dur face à des défis, de maintenir aussi un niveau d'effort et d'intérêt pendant des années parfois, malgré les échecs, malgré l'adversité, malgré les budgets qui sont coupés, malgré les lois qui passent et qui nous contrarient, et aussi les périodes de stagnation, ou les périodes tout simplement où il se passe des choses dans notre vie perso, où tombe malade, où on fait un break. Donc en réalité, il suffit pas d'être bon, et parfois c'est même pas les bons élèves qui réussissent.
c'est ceux qui tiennent sur la durée, y compris dans des environnements difficiles. Elle a testé beaucoup de ces théories en observant les cadets de l'Académie Militaire de West Point, qui est une des plus prestigieuses et des plus difficiles au monde. Ceux qui réussissaient leur formation n'étaient pas les plus intelligents, ni les plus sportifs en plus. C'était ceux qui avaient le plus de grit, c'est-à-dire la persévérance nourrie par une vraie passion et déployée sur le long terme. Être capable de ça, c'est précieux.
parce que la réussite ne se joue pas en une action brillante, mais en 57, 30 flops, 12 réinventions. Et c'est là qu'on revient sur le mindset. On fait une boucle aujourd'hui. Le fait de posséder un mindset de croissance va pouvoir alimenter ce grit. Là où si on est dans un mindset fixe, on va s'arrêter. On va pas tenir sur le long terme. Parce que oui, il y aura des épreuves. Oui, il y aura des obstacles qui vont se présenter. C'est souvent dans le milieu du sport qu'on va trouver l'incarnation parfaite de ce concept de grit.
comme la combination de la passion et de la persévérance. Quand on parle de passion, ce n'est pas forcément une passion au sens de hobby, d'activité, qu'on apprécie beaucoup. C'est un sens plus psychologique, d'investissement émotionnel dans quelque chose. Ça rejoint ce dont j'ai parlé dans un épisode précédent sur le fait de se donner à 100%. On peut penser par exemple au sportif Nicolas Karbatyč, le handballeur emblématique de l'équipe de France, détenteur de plusieurs titres mondiaux et olympique quand même. Très tôt, a décidé de devenir le meilleur au monde.
Kasia (13:06.166)
Quand on enfant, peut se dire oui, un jour je serai le champion, numéro 1. Sauf que Nicolas s'est mis au travail. Il s'est imposé un temps de traînement extrêmement rigoureux, combinant musculation, courses, étirement et ses études. Il est d'ailleurs connu pour son éthique de travail irréprochable. Lui-même le dit que le travail plus important que le talent pur. Et ça a payé puisqu'il a été champion 22 fois sur 23 saisons professionnelles. Je crois qu'il a pris sa retraite en 2024. Mais il est resté au plus haut niveau pendant plus de 20 ans. Ce qui est exceptionnel dans le sport.
Tout ça parce qu'il a un mental extrêmement puissant. Malgré les blessures, malgré les moments difficiles dans sa carrière, il a toujours su revenir au plus haut niveau. Quand on est triple champion olympique, quadré plus champion du monde, quadré plus champion d'Europe, et je parle même pas des ligues, des titres nationaux en club, ce n'est plus le goût de la victoire qui nous guide. Il faut qu'il ait autre chose. De même que chez certains entrepreneurs qui développent concept sur concept, à un moment donné, n'est plus l'argent qui guide l'effort. Quand j'entends parler de Jeff Bezos ou de Mark Zuckerberg,
On peut penser ce qu'on veut de leur personnalité, de leur politique, de leurs actions. Je suis d'accord, il a des choses qui sont très critiquables. Mais entre nous, je ne pense pas qu'ils sont guidés par le goût de l'argent ou le goût du profit. Si on veut juste être riche, on vend sa boîte et on vit de ses dividendes, on de ses déplacements boursiers et on ne se lève pas tous les jours à 5h pour bosser. Il faut vraiment quelque chose de supplémentaire pour nous sortir du lit, à la fois quand les temps sont durs, mais aussi quand les temps sont faciles.
Donc moi je leur laisse le bénéfice du doute, je pense que c'est des personnes qui doivent avoir un grit, un moteur interne qui est extrêmement puissant et sans doute qu'on ne connaît pas. Et c'est d'ailleurs amusant parce que les personnes qui réussissent le plus, il a personne qui vous dira c'est mon talent qui a fait ça. Tout le monde dit je suis pas plus doué qu'un autre, je suis pas plus talentueux. C'est juste que je travaille énormément et je me laisse pas arrêter par un échec. Un des exemples les plus frappants c'est je pense celui de James Dyson. Tu connais probablement le Dyson, l'aspirateur sans sac.
Mais est-ce que tu connais l'histoire derrière cet aspirateur ? James Dyson a testé plus de 5000 prototypes avant de finaliser celui de l'aspirateur sans sac. J'aimerais juste qu'on prenne le temps de conscientiser cette info. 5127 très exactement. Il faut imaginer le degré de persévérance extrême et face à des difficultés financières massives en plus. Parce que James Dyson n'a pas eu de financement facile, il n'a pas eu un compte courant avec des investisseurs qui lui ont dit vas-y, vas-y.
Kasia (15:32.402)
on te donne un budget limité, travail jusqu'à que tu inventes quelque chose. Non, il a dû s'endetter personnellement, hypothéquer sa maison pour financer ses recherches et la fabrication de prototypes. Et il n'aura sans doute pas pu faire ça sans sa femme qui, pendant ce temps-là, subvenait aux besoins de la famille. Tout l'argent allait dans les prototypes et il ne gagnait quasiment rien. Imaginez le type de mindset qu'il faut avoir pour persévérer aussi longtemps. Bien sûr, James Tyson, c'est un exemple typique. Il peut cacher la forêt ou plutôt le cimetière d'entrepreneurs qui ont dû s'arrêter.
faute de financement, faute aussi de ressources personnelles, parce qu'à bout d'un moment je pense que c'est épuisant aussi psychologiquement. Je pense notamment à des restaurateurs qui mettent toute leur vie dans leur commerce et qui, je sais pas, qu'il a un changement du plan de la ville, parce qu'il a un Covid ou parce qu'il se passe un truc qui échappe totalement à leur contrôle, perdent tout du jour en leur main. L'idée n'est absolument pas de culpabiliser les personnes qui s'arrêtent quand elles n'ont vraiment plus les ressources de continuer, mais plutôt de montrer que derrière chaque succès exceptionnel, il a aussi un travail exceptionnel.
Après on n'est pas tous obligés de vouloir être numéro un. On n'est pas tous obligés de viser la Lune et de vouloir être milliardaire comme Jeff Bezos. Je pense même que c'est à chacun de définir ses propres critères de succès. Pour certains, ce sera de simplement subvenir aux besoins de leur famille en ayant quand même le temps de voir leur famille. Ça c'est déjà un grand succès. Donc non, tu n'auras pas forcément à hypothéquer ta maison pour réaliser tes rêves. En revanche, sache que pour réaliser tes rêves, tu as sans doute de voir un moment puiser au fond de toi
des ressources de persistance, de résilience exceptionnelle. Ces ressources-là, tu ne les trouveras pas si tu vis dans le mindset fixe. Parce que tu peux me dire « oui mais moi je ne pas passionné comme ça, je ne pas résiliente comme ça, je ne pas acharné du travail comme ça ». C'est juste la preuve que tu vis dans le mindset fixe. Parce que dans le mindset fixe, tu vois les choses comme des réservoirs qui ne que se vider. Tu te dis « les dés sont jetés, voire pipés, je ne peux rien y faire, je peux juste me protéger et essayer de sauver les meubles
Le mindset de croissance te dit, oui ok là tout de suite c'est pas génial, mais ça peut s'améliorer. Là tout de suite j'ai pas d'énergie, mais je peux faire un break et me recharger. Là tout de suite je vois pas la solution, mais je sais qu'en général quand je me laisse le temps de la trouver, j'en trouve une. Le fait de trouver ces ressources va dépendre immensément de ton mindset. C'est à essentiellement de comment tu te parles, de tes attentes par rapport au succès, et de comment tu accueilles les échecs. Donc on en vient naturellement à la question comment je fais si mon mindset est pourri
Kasia (18:00.354)
la frustration du ressentiment quand je vois d'autres personnes que j'estime moins douées réussir, bien la bonne nouvelle c'est qu'on peut changer son mindset puisque les mindset ce n'est pas fixe justement. Un mindset ça évolue. Notre cerveau possède une neuroplasticité incroyable donc il peut se reconfigurer. C'est même plus rapide que ce que tu penses. Si tu veux changer ton mindset, déjà il va falloir que tu prennes conscience dans quel mindset tu vis, de faire un petit peu la cartographie de tes croyances.
de tes paradigmes mentaux, de comment tu accueilles les choses de la vie, quelle est ta relation à l'échec, quelle est ta relation au succès, quelle est ta relation au talent et à l'intelligence, et quelle est ta relation au travail. Sans parler de ta relation à toi-même évidemment qui va découler de tout ça. Quand tu te rends compte de toutes les croyances qu'il y a aux fondations de ton mindset, la deuxième étape c'est de les questionner. C'est de réaliser que non seulement elles ne te sont pas utiles, dans sens où elles ne créent rien de productif dans ta vie, mais en plus qu'elles ne sont pas nécessairement vraies.
Une fois que tu as réalisé ça, tu peux reconfigurer tes croyances. Tu peux littéralement te dire voilà ce que j'ai envie de croire face à un échec. Voilà ce que j'ai envie de croire quand je vois un concurrent réussir. Voilà ce que j'ai envie de me dire quand je n'obtiens pas ce que je veux. Je n'ai pas envie de me dire et ben tu sais quoi tu ne l'auras jamais. J'ai envie de me dire ok la prochaine c'est pour moi et je vais bosser deux fois plus pour l'avoir. Si par exemple dans mon mind test je me rends compte que je me critique beaucoup parce que j'ai l'impression que ça me sert, que c'est utile pour moi de me critiquer.
que ça me maintient un petit peu en alerte, mais que je réalise aussi qu'en me critiquant je bloque ma créativité, je bloque mon esprit stratégique, je vais éventuellement être amené à reconsidérer mon rapport à moi-même. Peut-être que si au quotidien je m'encourageais davantage, si je soulignais davantage mes efforts et l'énergie que je mets dans mes actions, je vivrai un petit peu moins mal mes échecs. Avec le mindset fixe, on attend d'avoir un résultat, on attend d'avoir un win, on attend d'avoir
franchi la ligne d'arrivée et en plus d'avoir gagné une médaille pour se féliciter, pour être fier de soi. Alors que dans le mindset de croissance, certes on se réjouit quand on gagne, mais c'est au quotidien qu'on se donne ce renforcement positif sur ce qu'on fait de bien. Quand on est à son compte, mais pas que finalement, quand on est également en entreprise ou qu'on redémarre dans la vie, c'est extrêmement important de d'abord paramétrer son mindset pour qu'il soit le plus constructif possible.
Kasia (20:25.334)
Et ce que je t'ai dit, c'est exactement ce qu'on fait dans le Reset Mindset. C'est une expérience qui dure 10 jours, parce que bien sûr on peut travailler sur le Mindset sur le long terme. Mais moi ce que je veux offrir avec ce programme, c'est une expérience rapide de transformation pour commencer à penser autrement. J'écris ce programme, le Reset Mindset, pour te montrer comment tu changes ton Mindset littéralement. Même si pour une raison ou une autre, tu reviens dans ton Mindset fixe, tu vas être capable de « te réaligner de réajuster ton Mindset, mentalité, pour repartir
avec plus d'énergie, plus de créativité et plus de passion. a 7 sessions étalées sur un peu moins de 2 semaines. Lors de chaque session, il y aura un aspect de ce changement de travail qui sera présenté, donc dans une partie un petit peu théorique. Et puis, il y aura un temps de coaching, un temps de mise en pratique qui sera immédiate. Et donc tu ressors de chaque session avec des outils concrets que tu peux déjà commencer à utiliser. Et la prochaine session aura lieu en août. On démarre très exactement le 4 août.
et tu as la possibilité de la suivre en tant que participante, si tu te fais coacher, ou bien en auditrice libre, où tu as quand même accès au replay et au coaching d'autres personnes, simplement tu ne viens pas te faire coacher toi-même. Toutes les infos sont sur mon site bienamoncont.com slash reset et je serais ravie de te coacher honnêtement, parce que le coaching c'est extrêmement puissant pour changer son mindset. Voilà, c'est tout pour l'épisode d'aujourd'hui, je te souhaite une bonne semaine, prends bien soin de toi et de ton business.
Kasia (21:55.222)
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Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.