Kasia (00:00.462)
C'est comme ça qu'est née ma mission d'apprendre aux femmes à se vendre, à se vendre dans tous les sens du terme, c'est-à-dire à vendre des offres, à vendre des prestations, à mieux communiquer sur leur travail, mais aussi à se vendre dans la vraie vie, à se positionner en tant que leader, à développer leurs projets en les portant à bout de bras et en y croyant même quand personne d'autre n'y croit. Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement.
Je m'appelle Cassia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant c'est une aventure passionnante. Mais parfois c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. Trouver des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants,
montre les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:13.55)
Hello, j'espère que tu vas bien, ou que tu sois encore en vacances, déjà de retour ou carrément au travail. Aujourd'hui, pas de rediffusion, c'est un tout nouvel épisode que je te propose et je me suis dit que ce serait une bonne idée de redémarrer cette nouvelle saison de podcast en me présentant. Chose que je n'ai pas faite jusqu'à présent pour la simple et bonne raison que, en fait, je n'aime pas parler de moi. Ce qui peut paraître assez paradoxal vu que j'ai un podcast que je suis créatrice de contenu depuis plus de dix ans.
Mais pour moi, la création de contenu, a toujours été partager de la valeur, partager quelque chose qui peut servir les autres. Et je considère que parler de ma vie perso, c'est pas forcément utile. Sauf à certains moments. Je pense que si tu prends la peine d'écouter mon podcast, ça vaut le coup que je me présente pour que tu saches tout simplement qui tu écoutes. Ça va te permettre de comprendre pourquoi j'ai les opinions que j'ai, notamment sur le rôle du mindset et sur le fait de se vendre. Je vais te montrer le cheminement qui m'a conduite à prendre conscience de l'importance de ces choses.
Et puis aussi tout simplement que tu saches depuis quelle expérience je parle. Donc c'est parti. Je m'appelle Kasia, Kasia Kozinski. Comme tu peux le deviner, mon nom est d'origine polonaise et c'est parce que je suis née en Pologne. Et la toute première chose que j'entends quand je dis que je suis née en Pologne, c'est « Ah mais tu n'as pas d'accent, c'est génial ! » C'est parce que je suis arrivée très jeune et que j'ai fait ma scolarité en France. Voilà pour le point d'origine. Je vais pas forcément m'attarder sur ma scolarité, tu n'as pas besoin non plus de savoir comment ça se passait en CM2 pour moi. Mais disons que...
J'ai grandi avec un fort sentiment de différence. J'ai mis beaucoup de temps à trouver mon groupe, trouver mes amis de cœur, à trouver des gens qui me ressemblent. Les cinq, sept premières années de ma scolarité, j'avais vraiment l'impression d'être une sorte d'extraterrestre. Déjà parce que j'étais d'origine étrangère, mais il a pas que ça. C'est aussi parce que j'étais grande, je faisais une tête de plus que tout le je suis également la seule fille unique, et j'avais aussi l'impression que ce qui m'intéressait, c'était foncièrement pas ce qui intéressait mes camarades d'école.
Je me souviens que je passais mes récréations avec un bouquin. Parfois je me cachais aux toilettes pour pas qu'on me voie parce que j'avais honte de lire autant. En vérité c'était plus un sentiment de solitude et d'incompréhension. Le sentiment de pas être comprise et de pas vraiment comprendre les autres. Et pendant très très longtemps je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie. Rien que le concept de avoir un métier c'était obscur pour moi. Pour moi en fait travailler c'était la façon dont on s'occupait. J'avais pas forcément fait l'association entre travailler et gagner de l'argent. Donc je raisonnais pas du tout en ces termes.
Kasia (03:42.032)
Je ne me demandais pas comment est-ce que j'ai envie de gagner de l'argent, qu'est-ce que j'ai envie de faire pour contribuer à la société en échange d'une rémunération. C'était vraiment à quoi j'avais envie d'occuper mes journées. Et je pense que dans ma génération, je ne suis pas la seule à avoir raisonné en ces termes. Et ce n'est pas un hasard. Si nous, les millénioles, c'est-à-dire les personnes nées entre 1980 et 1995 à la louche, nous sommes aussi cette génération de personnes qui se sont lancées, qui ont élargi les champs de l'entrepreneuriat. J'ai fait des études littéraires.
J'ai fait un bac L, puis j'ai fait une hippocane et une canne. J'ai raté NormalSup, j'ai été admissible, mais j'ai raté l'oral. Et je pense que c'est ma première rencontre avec l'idée de Mindset. Je m'en souviens, c'était en 2005, le jour de l'annonce des résultats, où le directeur de l'École normale supérieure de Lyon a annoncé les personnes qui ont été admises, et mon nom ne figurait pas sur la liste. Et à la fois j'ai été très déçue, et en même temps, j'ai réalisé que...
Si j'avais planté l'oral, c'est parce que je ne l'avais pas bien préparé. Et pourquoi je ne l'ai pas bien préparé ? C'est parce que au fond de moi, je ne croyais pas que je pouvais l'avoir. Et j'ai réalisé le jour de la lecture des résultats à quel point c'était dommage de ne pas y avoir cru. À quel point c'était dommage de ne pas mettre aux données à 100%. À la suite de cet événement, je ne vais pas parler de traumatisme, il pas exagérer, mais ça m'a marqué en profondeur à tel point que dix ans plus tard, j'en rêvais encore. Je rêvais encore que je repassais normal et que cette fois je l'avais parce que je l'avais bien préparé. Tu peux faire de cette information ce que tu veux ?
Mais en tout cas c'était ma réalité. Après le Pocan, je suis allée à la Sorbonne faire un master d'histoire des relations internationales, ce qui m'a conduit d'ailleurs à travailler sur les relations franco-polonaises dans les années 80. Et j'ai passé les concours pour intégrer Sciences Po Paris, où j'ai été reçue, dans le master communication. Alors à la base je n'avais pas postulé pour ce master là, j'avais postulé pour le master média et gestion de la culture ou quelque chose comme ça, mais il se trouve que ce master a été supprimé l'année où j'ai été admise.
parce que l'administration considérait que les débouchés n'étaient pas assez solides. Et donc j'ai découvert, en même temps que les résultats, que j'allais être dans le master communication. Ma foi, pourquoi pas. À l'époque, je voulais être journaliste et l'été avant d'intégrer Sciences Po, j'ai fait un stage dans un grand journal, un quotidien. Je me suis confrontée à la réalité du métier de journaliste. Et là, j'ai un petit peu déchanté. Je me suis rendu compte que entre ce que j'avais fantasmé quand j'étais ado et la réalité du terrain, il y avait quand même un énorme gap.
Kasia (06:04.176)
et j'étais pas sûre d'avoir envie de ça. Donc, à la limite, à la rentrée, j'étais prête à explorer d'autres pistes. Et je ne l'ai jamais regrettée. J'ai même été très heureuse de l'avoir fait parce que je pense que c'est le fait de rejoindre ce cursus et notamment de suivre l'option entrepreneuria et business plan à laquelle je me suis inscrite un peu par hasard qui m'a décidé ensuite à lancer ma boîte. À aucun moment, j'avais encore conceptualisé l'idée de pouvoir être à mon compte avant ce moment-là. Mais j'avais déjà eu des petits boulots.
J'avais monté des services. Je me souviens de mon premier business, c'était le 1er mai à 12 ans. J'allais récolter le muguet le 30 avril le soir et le 1er mai, j'installais mon petit étal dans la rue chez mes parents et j'avais vendu, je pense, première recette, c'était 150 francs. On parlait encore en francs à cette époque-là, mais pour moi, c'était un petit pécule, donc j'étais super contente. J'ai fait plein de petits boulots, notamment assistante dans un centre d'esthétique et d'épilation où j'assistais à une dame qui épilait toutes les zones du corps.
Et mon job c'était de nettoyer après, de récolter les bandelettes de cire, de les mettre à la poubelle. Je me souviens encore de l'odeur de la cire chaude. En fait, j'ai beaucoup aimé cette expérience parce que je me suis rendu compte que j'aimais bien être au contact des gens. Parce qu'il y avait moi, il y avait les céticiennes et puis il avait la cliente et puis les deux, parlaient souvent. Et je découvrais des choses de la vie. Je découvrais des choses que ma mère ne me racontait pas forcément. Et là, en temps de cette discussion, parfois il m'a mis à participer, c'était une forme d'éducation et d'instruction. Ensuite, je montais une activité de tutrice.
ou je donnais des cours à des élèves en difficulté, ou des élèves qui étaient déjà performants, qui avaient besoin d'être encore plus performants. Globalement, donner des cours, c'était plus lucratif, parce que je pouvais définir mes tarifs. Déjà à l'époque, j'estimais que fallait pas être tout en bas du marché, fallait pas être le plus cher, mais fallait pas être le moins cher non plus. Donc moi, mes tarifs c'était entre 15 et 20 euros de l'heure en fonction de la classe. Et je me souviens encore de ce couple de parents qui m'avait appelé.
parce que j'avais déposé des affichettes tout autour dans la ville, dans les boulangeries pour dire que je donnais des cours de soutien. Un papa m'a appelé pour me dire voilà, j'ai deux garçons, ils sont à l'école primaire et avec leur maman, on travaille tard le soir et ils sont livrés à eux-mêmes au retour de l'école et je voudrais que vous veniez trois fois par semaine leur donner des cours et vous assurer qu'ils font leur devoir. J'ai fait ok et il m'a dit aussi clairement, 20 euros, enfin un vrai budget, surtout à trois sessions par semaine.
Kasia (08:25.196)
Mais vous savez quoi ? Pour nous, c'est important que nos enfants aient accès à la meilleure éducation qui soit. En travaillant avec vous, on investit dans leur avenir. Je me souviens pas des mots exacts, mais c'était la tonalité. Ça m'a énormément émue et du coup, j'ai dit oui et j'ai travaillé avec ces garçons pendant trois ans et j'ai adoré. Mais ça m'a aussi donné une leçon de business ce jour-là, c'est que le prix pour quelqu'un qui voit la valeur de ce que vous faites n'est pas un problème. Quelqu'un qui voit la valeur et qui veut travailler avec vous...
peut vous le dire, voilà, j'ai pas les moyens, mais est-ce qu'on peut trouver une façon de s'arranger ? Est-ce qu'on peut trouver un mode de financement avec des facilités de paiement ? Cette personne-là, va venir vers vous en trouvant la solution. Elle va pas exiger que vous baissiez vos tarifs, elle va pas vous dire que ça ne les vaut pas. Et Fast Forward, donc, on est en 2008-2009 et donc je suis à Sciences Po en cours d'entrepreneuriat. Enfin, je parle de ce cours, mais en fait, y avait plein d'autres cours autour de la communication, la communication financière, le branding, etc.
Mais spécifiquement ce cours d'entrepreneuriat, j'ai rencontré celle qui allait devenir ma future associée, qui était également dans mon master de communication. comme elle avait un parcours différent, elle venait des beaux-arts, on n'avait pas forcément eu le temps de sympathiser ou de créer des liens. Mais dans ce module d'entrepreneuriat, on s'est capté et du coup, on a commencé à discuter et on s'est rendu compte qu'on se posait les mêmes questions. Est-ce qu'on a vraiment envie de travailler en entreprise ? Qu'est-ce qu'on veut faire plus tard ? Et que finalement, l'entrepreneuriat, ça nous intéressait.
Et donc, on a commencé à réfléchir à un projet commun. Et on a créé notre première agence de communication. Maintenant, quand je le raconte, je réalise qu'on avait quand du culot. Parce qu'une agence de com, en général, on attend moins les 4-5 ans, histoire d'avoir quelques clients, histoire d'avoir un carnet d'adresses avant de se lancer. Mais nous, on était impatiente. En plus, c'était l'année de la crise des subprimes. Le marché était un peu tendu, donc on s'est dit, franchement, on n'a rien à perdre. Et donc, on s'est lancé. On a créé notre agence qui s'appelait l'agence Readymade.
Et notre concept était de créer des applications iPhone. Parce qu'à ce moment-là, l'iPhone venait juste de sortir en France et l'univers des applications n'était pas du tout développé comme il est aujourd'hui. Au tout premier moment où les applications sont sorties, c'était encore perçu comme un outil de communication. Aujourd'hui, une application, c'est un service. On ne pas par exemple sur l'appli SNCF pour prendre des nouvelles des dernières directives de la SNCF. On vient sur l'application pour réserver un train. Mais ces fonctionnalités-là, elles n'ont pas été disponibles tout de suite. Donc au début, nous,
Kasia (10:46.796)
Quand on s'est lancé, on créait des univers de communication qu'on déployait sur les mobiles. On a signé quelques jolis contrats. On a fait une application de petites annonces pour le concurrent de l'époque du bon coin qui s'appelait Top Annonces. On a créé une application Lady Gaga France pour suivre les actualités de Lady Gaga en France. Souvenez-vous, là aussi, la star du moment, c'était elle. On avait même lancé notre propre application d'agence qui était un générateur de réclame. Parce qu'on avait un look un peu rétro.
On aimait bien le côté un peu décalé de l'imagerie Sixties mais avec des slogans modernes. Et donc ce qu'on proposait, c'est que quelqu'un charge sa propre photo et que derrière il a un algorithme, enfin un programme en fait, qui générait une publicité automatique avec un slogan et c'était fun et c'était le genre de truc qu'on partageait. Nous on l'avait fait pour se faire connaître. Parce que comme je le disais, les applications à l'époque c'était surtout des outils de communication. Vraiment je garde un souvenir très ému de ces 18 mois parce que c'était l'aventure tous les jours.
On allait prospecter dans les agences, on allait faire des pitchs, on débarquait sans expérience avec juste notre culot et notre sourire pour vendre quand des projets à 20 000, 50 000 euros. Franchement, on a pitché devant des directeurs d'agence, des personnes assez intimidantes, mais on y allait quand même. On nous a fait miroiter des projets, des monts et merveilles, puis rien n'a été signé. Mais globalement, j'en garde un très bon souvenir d'une période stimulante, même si sur le moment j'étais un peu stressée.
parce que je voyais bien que les revenus irréguliers, c'était pas forcément génial quand on démarre dans la vie active. Et à un moment, a toutes les deux reçu une proposition. Moi, c'était de faire un cédénie dans une grosse entreprise et mon associé, c'était d'aller bosser sur un projet avec sa mère. Sa mère exerce toujours en libéral dans la fonction de la santé mentale et il y avait un projet intéressant avec de la communication à faire dessus et donc ça l'intéressait de le développer. J'ai dit oui, elle a dit oui.
et on s'est dit on fait un petit break, on fait le point dans six mois. Et six mois plus tard, s'est tous les deux rendus compte que finalement on ne se voyait pas tellement redémarrer et que voilà, le projet avait duré, ce qu'il avait duré et qu'on allait s'arrêter là. Et on s'est arrêtés vraiment en très bon terme. Chacun a poursuivi son chemin. Et donc, je suis passée de l'entrepreneuriat à la grosse boîte. Je suis allée bosser pendant neuf mois chez Alstom Transport et c'est vraiment, je découvre le plaisir du salariat quoi.
Kasia (13:09.776)
venir voir un salaire qui tombe tous les mois, bosser en équipe, dans des beaux locaux. Franchement, c'était très très cool. J'étais chef de projet design, alors que je ne connaissais rien au design. Mais fort heureusement, mon job ne me demandait pas d'avoir des connaissances particulières parce que j'étais chef de projet design, mais en réalité, je suis plus chef de projet com sur les supports de communication, sur les supports de design livrables. J'étais un petit peu l'interface entre les clients, savoir les mairies, les collectivités et les agences de transport. Et puis l'équipe
design d'un côté et l'équipe technique. Et ça c'était super intéressant de voir les dynamiques qu'il peut y avoir entre d'un côté la R &D qui souhaite toujours avancer avec le plus d'innovation possible et de l'autre côté l'ingénierie qui freine et qui dit non mais on a quand même des coûts à tenir on peut pas se permettre de tout changer à chaque modèle et puis de voir littéralement l'envers du décor de participer aussi à la signature d'affaires à plusieurs millions d'euros sur des dizaines d'années. Parce que je travaillais sur les appels d'offre métro et tramway sur le monde entier.
Ça a été une expérience très intéressante, mais à la fin du CDD, alors que se posaient les questions d'éventuellement rester à une autre fonction ou essayer de bosser dans un autre département, j'ai senti clairement que j'étais pas faite pour l'entreprise. J'avais pas forcément envie de reprendre l'agence avec mon associé, mais je n'avais pas pour autant renoncé à l'entreprenariat. Pour moi, c'était clair et net que c'était ma voie et qu'il fallait que je persévère. Il fallait juste que je change de produit. Et il se trouve qu'à ce moment-là,
En parallèle de mon travail salarié, j'ai développé une véritable passion, parce que je vois pas d'autre mot pour décrire ce phénomène, une passion fulgurante pour la photographie. Et juste pour planter le contexte, ma passion, jusqu'à là c'était plutôt l'écriture. D'ailleurs j'ai écrit un roman que j'ai décidé de ne pas éditer alors que j'avais reçu une réponse positive parce que je trouvais qu'il était pas assez bien. Voilà pourquoi je parle aussi souvent d'auteux sabotages, c'est parce que je l'ai vécu moi-même. Mais bref, à cette même période, j'ai décidé d'explorer un autre média qu'est l'image.
et je suis tombée follement amoureuse de ce médium. A tel point que j'étais obsédée. Je faisais des photos tout le temps. Je venais au travail avec mon appareil photo, je faisais des portraits, je faisais des scènes de rue. J'ai beaucoup fait de photos gratuitement pour des potes, à tel point qu'à un moment, on a commencé à me demander est-ce que tu pourrais faire des photos de machin, j'ai besoin de refaire mon book, j'aurais bien besoin que tu prennes des photos de mon spectacle, est-ce que tu voudras bien venir ? Donc logiquement, mesure que j'approchais de la fin de mon aventure chez Aztom, j'ai commencé à me dire
Kasia (15:34.48)
Pourquoi pas, finalement, devenir photographe professionnel ? Et là aussi, c'est un autre saut dans le vide. Parce que c'est une chose d'avoir une passion pour la photo et c'est carrément une autre chose d'en vivre. Mais à ce moment-là, on est en 2012 et il a quand même un climat qui était très différent de celui dans lequel on est actuellement. C'était un climat, je dirais, globalement d'optimisme. On était dans cette parenthèse enchantée entre la capture de Ben Laden et les attentats en France.
Vraiment on se projetait dans l'avenir de façon positive et donc je me suis dit pourquoi pas. Je me suis lancé à mon compte et d'ailleurs mon tout premier client ça a été justement Alstom qui m'a commandé un reportage photo à Hong Kong qui était enfin franchement on peut pas arriver de meilleure expérience pour se lancer dans un métier que ce genre de mission mais j'ai pas persévéré dans la photo de reportage comme ça parce que ce qui m'intéressait c'était le portrait. Ce que j'avais envie de capturer c'était la beauté du visage humain et ce que ça révélait de la personnalité derrière.
Donc je me suis spécialisée dans le portrait, le portrait professionnel, le portrait de famille, le portrait beauté. Et maintenant que j'y repense, à ce moment-là, je n'avais pas du tout de syndrome dans l'imposteur. Le fait d'être autodidacte, ça ne me gênait pas. Je l'assumais, je disais mes photos, elles n'ont pas pour objectif d'être techniquement parfaites, mais de retranscrire une certaine émotion. Je dis ça parce que la syndrome dans l'imposteur, arrivée un petit peu plus tard. Mais à ce moment-là, ça allait. Et donc, j'ai lancé mon business. J'ai fait beaucoup de photos gratuites et puis à un moment, je décide de me faire payer.
j'ai créé un site web, j'ai créé un blog et j'ai lancé mon Instagram. Voilà, mon début sur Instagram c'était en 2012, à l'époque où c'est une application pour partager des photos. Maintenant que je le raconte j'ai l'impression de parler de la préhistoire mais au début on racontait notre vie avec des statues sur Facebook et Instagram c'était là où on partageait nos photos. En fait on racontait toujours notre vie mais en photo cette fois. Ces cinq années là ça a été vraiment flagrant le développement en fait de l'esthétique insta. Cette façon de...
rendre beau, de mettre des filtres partout sur nos visages, sur nos paysages et de cadrer uniquement les choses qui sont jolies. C'est aussi une période où j'ai commencé à beaucoup me comparer aux autres, forcément puisque j'étais exposée à d'autres images et à d'autres artistes, pas juste à d'autres photographes mais aussi à d'autres créatifs, à d'autres femmes de mon âge et à me dire régulièrement mais elles sont tellement plus avancées que moi. Je me souviens d'un blog que je suivais, franchement ça me mettait des complexes, c'est un blog américain qui s'appelait A Beautiful Mess.
Kasia (18:00.174)
Et c'était un blog de Do It Yourself où il y avait régulièrement des projets Do It Yourself avec des recettes, des trucs à coudre, des trucs à peindre et c'était deux sœurs qui le tenaient. Je regardais la vie Ténana là en me disant mais qu'est-ce que c'est génial ? Qu'est-ce qu'elles sont brillantes ? Qu'est-ce que j'aimerais bien faire ça ? Bref, tout ça pour dire que grâce à Instagram, on se sent tous comme des merdes. Parce que à chaque instant, on a accès à la vie des autres. Mise en scène évidemment, mais pas toujours. Parfois c'est juste littéralement leur vie qui est incroyable. Et forcément ça fout des complexes.
C'est quand j'étais photographe que j'ai commencé à développer ce qui allait devenir mes premiers principes de coaching. D'ailleurs, je le disais déjà à cette époque-là que peut-être que je ne serais pas photographe toute ma vie et que vers 50 ans j'allais devenir coach. En session avec mes modèles, j'ai découvert que j'aimais beaucoup les guider. J'étais touchée quand quelqu'un arrivait devant moi avec des peurs et un rapport à soi-même qui n'était pas toujours juste. Moi, je voyais cette personne comme extrêmement belle, extrêmement photogénique et cette personne se voyait comme laid et comme pas du tout photogénique.
Mon challenge, entre guillemets, c'était qu'à la fin de la session, cette personne puisse se voir un petit peu comme moi je la voyais. C'est-à-dire belle, lumineuse et radieuse. Du coup, je prenais plaisir à guider les modèles, à les rencontrer aussi. On prenait un café ensemble avant chaque shooting systématiquement. Ce n'était pas du tout rentable, mais j'aimais le faire parce que j'avais envie de rencontrer la personne que j'allais shooter avant. Et du coup, la séance était beaucoup plus fluide et agréable. Mais bon, ce n'était pas forcément le coaching qui me faisait rêver à l'époque. C'était plutôt la mode et la pub.
J'avais envie d'être publié dans des magazines, j'avais envie de shooter des sublimes tenues et de développer un petit peu plus l'aspect artistique de mes images, même si j'aimais toujours autant le portrait. Et c'est là que le syndrome de l'imposteur est arrivé. Parce que je me suis rendu compte que le parcours type d'un photographe de mode n'était pas du tout celui que j'avais. C'est-à-dire, un photographe de mode a fait une école de photos, suite à laquelle il a fait plusieurs années dans un studio photo avec un photographe réputé dont il était un assistant, et que, au bout de plusieurs années,
il a pu se lancer en indépendant. Avec déjà un matos, on va dire, de gamme superhéros bien, avec un studio, avec une équipe. Et moi, je n'avais rien de tout ça. Là, j'avoue, à ce moment-là, j'ai senti le gap qui avait à combler. Et là aussi, j'ai décidé de ne pas faire semblant d'être quelqu'un que je ne suis pas. Forcément, je n'allais pas faire de la concurrence à ces photographes-là. Ma stratégie, c'était de trouver mon positionnement à moi dans lequel je pouvais m'insérer avec ma gamme de talent de l'époque. Je me suis quand formée en images studio. J'ai acheté de l'équipement.
Kasia (20:25.484)
Et donc, au bout du compte, deux ans plus tard, j'avais mon studio photo. J'étais représentée par un agent photo. J'avais travaillé sur des campagnes de mode pour une marque de maroquinerie de luxe. J'ai fait aussi une campagne d'affichage dans le métro. Et c'est aussi à l'époque où j'ai fait ma première exposition photo. J'ai été invitée par OFéminin.com. J'ai pu obtenir des couvertures de magazines. J'ai shooté, par exemple, Joël Robuchon et Alain Ducasse. J'ai shooté Cédric Grolet au moment où il faisait ses fruits trompe-l'œil. Un des hauts...
moment de ma carrière de photographe, c'était aussi ce stage de photos de mode à Los Angeles avec des mannequins sublimes, avec des tenues de rêve, avec une équipe au top. Voilà pour mes meilleurs souvenirs de ma vie de photographe. Et puis ensuite, il s'est passé des choses. Les années 2015-2016 ont été particulièrement difficiles. Déjà, vous le savez, elles ont été marquées par les attentats en France qui m'ont touché personnellement puisque j'ai perdu une personne proche. J'ai connu plusieurs décès rapprochés à cette période-là.
Je me suis également séparée de mon conjoint. J'ai un peu eu ma traversée du désert dans tous les sens du terme. Et au moment où je me suis rendu compte, mais ça fait des mois et des mois que je suis pas bien, faudrait peut-être que je cherche des solutions. Alors je te rassure, je suis allée voir un psy, mais ça ne suffisait pas. Ça n'allait pas assez vite pour moi. Donc je suis allée chercher d'autres ressources du côté du développement personnel. L'un des premiers livres de développement personnel que j'ai lu, c'était Jensincero, qui s'appelait Tu es une badass. J'aimais beaucoup le ton, y avait quelque chose de frais, de drôle et de façon de...
de la distance avec les choses. Je trouvais ça rafraîchissant à un moment de ma vie où c'était pas du tout frais. J'ai fait aussi de l'énéagramme. L'énéagramme était aux années 2010 ce que le design humain est aux années 2020. C'est-à-dire c'était une modalité d'interprétation de personnalité qui avait le vent en poupe et qui était super riche. C'est un outil que j'ai beaucoup affectionné. Je ne l'utilise plus tant que ça au quotidien mais à ce moment-là de ma vie, il m'a vraiment aidé à traverser des zones un peu sombres.
à force de lire des bouquins de développement personnel, force d'aller faire des stages, à force d'aller chez la psy, quand même à un moment ça allait mieux et j'étais capable de me mettre face à un constat qui était celui que mon activité de photographe ne fonctionnait plus suffisamment. J'avais un équilibre qui s'était fait quand on était deux, mais en solo, en étant toute seule à avoir la charge d'un appartement et d'un prêt immobilier en région parisienne, c'était plus possible. Et je sentais que c'était pas juste une question de vendre plus.
Kasia (22:51.136)
mais qu'il fallait complètement repenser mon business model. Et c'est à moment-là que j'ai changé ma cible. J'ai arrêté de travailler avec des particuliers. Enfin arrêté. Si on venait me chercher, je disais ok. Mais j'ai arrêté de me marketer auprès de particuliers et j'ai concentré mon effort de prospection et de marketing sur des entreprises. Donc en clair, j'ai remplacé des package photos à 250 euros à des particuliers par des contrats de création de contenu à 5000, 10000 ou 15 000 euros. C'était à la fois plus rentable,
mais ça me donnait aussi une visibilité sur les revenus qui étaient plus intéressantes. Je ne pas passer trop vite sur ce détail parce que ce qui m'a fait arriver là, c'est de vraiment me mettre dans une précarité financière intense. Je pense que je n'ai jamais été aussi pauvre de ma vie que quand j'ai signé mon prêt d'appart. C'est paradoxal parce qu'on peut se dire, tu as acheté un appart, ça va, tu as les moyens. Oui mais en fait, tout mes sous, tout ce que j'avais est passé dans l'apport et il ne me restait plus rien. Il ne me restait rien pour meubler, il ne me restait rien pour payer...
ma bouffe, il ne restait rien pour vivre en fait. Et tout ce que je gagnais passait dans le remboursement du prêt. Ça a duré quand même plus de six mois cette phase. Je me suis retrouvée tellement découverte que je ne pouvais même plus retirer d'argent et je ne pouvais plus m'acheter à bouffer en fait. Et là je me non, stop, ce pas possible. Il faut changer quelque chose, il faut accepter la réalité et s'ajuster par rapport au marché. C'est ce que j'ai fait en créant ce studio de production. Je me dis il faut que j'arrête de me dire que je n'aime pas vendre parce que ça ne me sert pas.
ça m'enferme dans des schémas où je n'ose pas parler de moi et de ce que je fais. Et en plus, je savais ce que c'était vendre puisque j'avais l'expérience d'avoir, quand j'avais 25 ans, vendu des gros contrats de communication à des grosses boîtes ou de vendre des métros et des traimois à plusieurs millions d'euros. À un moment, ça m'a frappé le côté illogique et irrationnel de la proposition. Je ne pas me vendre. Mais si, en fait, il faut juste que j'arrête de me raconter ça. À contre, il faut peut-être que j'arrête d'essayer de vendre ce qui me fait plaisir pour commencer à vendre ce que les clients recherchent et ceux dont ils ont besoin.
C'est ça qui m'a conduit vers la vidéo, notamment, vers la production de contenu. Mais entre nous, j'ai fait feu de tout bois. À ce moment-là, j'ai repris des missions de consulting en marketing et je continuais aussi à en parler un petit peu des photos. Et quand je repense à cette barrière-là, me dis mais ouais, j'ai tellement bien fait, je suis tellement fière de moi. Et c'était vraiment le bon pari puisque c'est en changeant mon business model, c'est-à-dire en changeant à qui je m'adressais, avec qui je travaillais et ce que je vendais à cette personne que j'ai pu déjà sortir du statut de la micro-entreprise. J'ai créé une sazue.
Kasia (25:15.199)
Non mais la folie quoi ! J'ai pu commencer à me salarier, j'ai pu prendre une prévoyance, mutuelle, me payer des formations. Et parce que j'étais super enthousiaste et que j'étais la preuve vivante que les outils de développement personnel ça fonctionnait, j'ai lancé un nouveau blog qui à l'époque s'appelait All is Love. C'était fin 2017, début 2018. Je sais que j'ai dans mon entourage des gens qui me suivent depuis cette période-là. Mais on va dire, le projet coaching a commencé à germer à cette époque-là. Je ne l'ai pas encore dit, mais je me suis aussi fait coacher à un moment.
J'ai découvert le podcast de la Life Coach School de Brou Castillo et ça a été une autre révélation. La façon très claire dont Brou Castillo présentait son modèle, c'est à dire d'un côté il y a ce qui se passe dans le monde et c'est neutre, et puis il toutes les pensées qu'on a dessus qui génèrent nos émotions et sous l'effet de ces émotions on passe à l'action, on fait certaines choses qui créent des conséquences et des résultats dans notre vie. Et le fait de raccrocher les wagons comme ça et de me rendre compte que j'étais maîtresse de mon expérience, ça a aussi bigoué beaucoup dans les décisions que j'ai prises par la suite.
comme celle de me faire coacher, mais aussi celle de faire une formation de coach. Je n'avais pas forcément le projet de me lancer en tant que coach encore à ce moment-là, mais je savais que j'avais envie d'acquérir ces outils ne serait-ce que pour moi-même. Quand je suis rentrée dans la formation, que j'ai commencé à vraiment les utiliser, je me suis dit mais il faut que je partage ça avec les autres. C'est trop grand pour que je le garde pour moi. Donc j'ai commencé à coacher comme pour la photo. J'ai fait exactement la même chose, c'est-à-dire j'ai commencé à faire des choses gratuitement, puis j'ai commencé à faire des choses à très bas prix.
jusqu'au moment où j'avais entre guillemets un portfolio, j'avais des clients test, j'avais des témoignages et j'ai pu du coup me lancer de façon professionnelle par la suite. Moins de deux ans plus tard, je prenais la décision de arrêter la production vidéo pour devenir coach à plein temps. C'était pas une décision très stratégique dans la mesure où je me suis dit je vais gagner plus d'argent en coaching que dans la production. C'était une décision alignée. C'est à dire que pour moi la production, même si c'était fun,
même si j'ai fait des projets super cool comme une campagne de sensibilisation aux violences sexuelles, j'ai fait un spot pour l'Office du tourisme de Bruxelles, j'ai fait des formations vidéo également pour des entreprises, dont une formation Instagram pour apprendre à leur vendeur à se servir d'Instagram. À nouveau, je me rendais compte que c'est pas là où était mon énergie. C'était pas comme avec la photo où je bouffais photo matin, midi et soir, quand je bossais pas, je shootais dans la rue ou je faisais une formation.
Kasia (27:37.289)
J'avais pas ce rapport-là à la vidéo. Le rapport que j'avais à la vidéo était un petit peu plus transactionnel. C'était mon job et ça faisait rencontrer des gens sympas et c'était déjà pas mal. Mais c'était pas ça qui m'obsédait. Alors que à l'inverse, j'étais obsédée, oui je pense qu'on peut le dire, par le développement personnel, par les outils bien-être. Et c'est ça que je faisais en permanence. Pour moi, c'était plus une décision de donner de l'intellectuel en fait. De me dire, parce que je suis plus obsédée par le coaching que par la production vidéo.
Je vais me consacrer au coaching. J'ai refait un tour de formation. À ce moment-là, je suis devenue Master Life Coach. C'est quoi la différence entre Life Coach et Master Life Coach ? Donc Life Coach, on apprend à coacher les autres. Master Life Coach, c'est on apprend à utiliser les outils de façon beaucoup plus sophistiquée, beaucoup plus puissante sur les autres, mais aussi sur soi. J'ai fait également une formation en neurosciences appliquée pour les coaches.
parce que justement l'aspect neuroscientifique du lien entre les pensées, les émotions et comment ça se passe au niveau de notre cerveau était pour moi hyper prégnant. J'avais besoin de cette base théorique sur laquelle interpréter les concepts, voir ce qui était validé par la science et ce qui n'était pas. J'ai découvert par exemple au cours de cette formation que le cerveau reptilien n'existait pas. C'était juste une image qu'on avait créé dans les années 60 mais qui n'avait pas de fondement scientifique. Alors qu'on l'utilise partout comme une vérité absolue dans pas mal de livres de développement personnel. Maintenant tu sauras.
Au début, je coachais vraiment toutes les personnes qui avaient autour de moi. Je n'avais pas de créneau particulier. Mon objectif la première année, c'était juste de pratiquer, pratiquer, pratiquer. Sans faire de discrimination quelconque, je me suis rendu compte qu'il y avait un certain type de personnes qui étaient plus attirées par le coaching. Ces personnes-là, c'était sans surprise plutôt des femmes, plutôt des cérébrales, ce qu'on appelle des anciennes bonnes élèves, des femmes qui savent apprendre, qui savent exécuter, qui sont bonnes en ce qu'elles font.
mais qui ont un énorme problème de légitimité, de confiance en elle, de comparaison et de perfectionnisme. Et j'avoue, moi, c'est quelque chose qui réveille mon feu intérieur que de voir une femme qui ne se montre pas à la hauteur de son potentiel. D'une femme qui se dit à elle-même « non, t'es pas capable », alors que bien sûr que si, elle est capable. Parce que j'estime que j'ai été cette femme-là aussi dans le passé, mais aussi parce que je trouve que c'est dommage. Pour moi, c'est une perte incommensurable pour l'humanité, en fait.
Kasia (29:57.343)
les personnes qui n'osent pas croire en leurs idées et les porter jusqu'à la réalisation. puis autre point commun c'était aussi une forme de hypersensibilité, un fort rapport aux affects qui pouvait aussi bloquer la créativité, bloquer l'accès aux solutions parce qu'on se sent submergé d'émotions comme l'anxiété, comme la peur, comme la honte, comme la tristesse ou la colère aussi. Par extension j'ai aussi remarqué que beaucoup de gens qui venaient me voir étaient des indépendants, des artistes, des entrepreneurs.
Et donc, il avait quelque chose, un socle commun entre d'un côté une activité cérébrale assez intense, une émotivité forte, une créativité très forte, un parcours atypique, mais aussi le syndrome d'un imposteur, mais aussi le perfectionnisme. Au passage, l'entreprenariat, c'est pas uniquement en indépendant. On peut aussi entreprendre en entreprise. On peut lancer un département, peut faire de l'intraprenariat, peut avoir un poste responsabilité et avoir exactement les mêmes problématiques qu'en étant à son compte.
C'est comme ça qu'est née ma mission d'apprendre aux femmes à se vendre. À se vendre dans tous les sens du terme. C'est-à-dire à vendre des offres, à vendre des prestations, à mieux communiquer sur leur travail, mais aussi à se vendre dans la vraie vie. À se positionner en tant que leader. À développer leurs projets en les portant à bout de bras et en y croyant même quand personne d'autre n'y croit. Tout cela nous ramène à aujourd'hui. Aujourd'hui, j'ai 41 ans. Je viens de fêter mon anniversaire il a quelques jours. Je travaille essentiellement en coaching individuel.
Mais je propose aussi régulièrement des expériences de groupe qui sont une autre forme de coaching qui est très intéressante. La dernière en date étant le Reset Mindset. Et on me demande souvent est-ce que c'est nécessaire d'être entrepreneur pour travailler avec toi ? Et ma réponse à cela est non. Mais si on travaille ensemble, on va forcément développer ton leadership. Tu vas être amené à créer tes propres concepts et à défendre tes idées, à les vendre et à les défendre. Donc, quoi qu'il arrive, tu seras confronté aux mêmes problématiques. Merci beaucoup de m'avoir écouté jusqu'au bout.
Si tu des questions, si tu as envie d'échanger avec moi sur mon parcours, écoute, c'est avec plaisir. Tu peux me contacter sur Instagram, tu peux m'envoyer un message privé ou m'écrire un mail. Et si tu es intéressé par travailler avec moi, je t'invite à aller sur mon site, bienàmoncontre.com et à découvrir mes offres, voire même à réserver un rendez-vous gratuit. Voilà. Encore merci de m'avoir écoutée. Je te souhaite une très bonne semaine. Fends bien soin de toi et de ton business.
Kasia (32:16.639)
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Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.