Speaker 1 (00:00.078)
maintenant je me la mets la pression parce que je me dis « ah j'ai 28 ans, à 30 ans je voulais déjà être en grand prix, donc c'est le plus haut niveau de compétition, je voulais être en grand prix, je voulais y arriver ». Et il a une forme de frustration parce que mon enfant intérieur qui dit « zut, je ne pas si exceptionnel que ça il a ce petit truc qui me dit ah je ne pas ce 1 % qui arrive comme ça parce que le talent etc. » mais le talent ne sert pas à grand chose s'il a pas du travail derrière.
Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement.
Je m'appelle Cassia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant c'est une aventure passionnante. Mais parfois c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. Pouver des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients.
Des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Speaker 2 (01:20.558)
Bonjour Inès, je suis ravie de t'accueillir dans ce podcast. Est-ce que tu peux te présenter pour nos auditeurs ?
Bonjour !
C'est avec plaisir !
Speaker 1 (01:30.072)
Alors je suis Inès Boudina Ravel, suis cavalière de profession, je suis aussi enseignante, plus particulièrement dans la discipline du dressage. Je fais du coaching à distance, donc avec un petit appareil qui s'appelle PIVO. Ça me permet de prendre le contrôle de la vidéocaméra et de pouvoir suivre mes élèves à distance.
Et c'est quoi le principe de cette technologie ?
C'est très simple en fait, c'est un petit appareil qui va s'accrocher au téléphone avec une sorte de petit moteur qui va tourner. Il va directement se connecter à une app qui est sur le téléphone et en fait l'élève va simplement m'envoyer le lien qui va me permettre de prendre le contrôle de l'appareil et du téléphone et après à partir de mon ordinateur j'aurais plus qu'à utiliser mes petites touches pour zoomer, dézoomer, tourner à droite et à gauche.
Donc typiquement quand ton élève est en sortie avec son cheval, tu vas pouvoir le guider, lui dire des choses.
Totalement, peut faire ça aussi bien s'il est par exemple dans son écurie. On peut faire ça en concours par exemple. Ou en extérieur pas trop, c'est un peu compliqué mais... va dire que le seul petit désinconvénient c'est qu'il faut bien vérifier la connexion internet. Qu'on ait un minimum 4G. Et ça c'est pas le cas dans toutes les structures parce qu'on est souvent en campagne.
Speaker 2 (02:46.016)
C'est quand même pas mal comme technologie de pouvoir permettre cette forme de coaching à distance sur une discipline qui est, on ne peut plus, tangible. J'ai des cours de yoga en ligne, j'en suis, je pense que la barrière psychologique a été élevée, mais là on passe un cran quand même.
C'est très sympa parce que ça permet quand même, crée de nouveaux liens. Ça me permet de découvrir des élèves un peu partout en France mais aussi à l'étranger. Donc j'en ai en Martinique, j'en ai en Réunion, j'en ai aussi en Italie.
Toi, fait longtemps que tu fais ça ?
Déjà l'équitation, j'en pratique depuis que j'ai 9 ans, même bien avant parce qu'on avait des chevaux à la maison, donc on a toujours eu un équidé quelque part, près de nous, en tant que professionnel depuis mon diplôme, donc 2017. Par contre, tout ce qui est cours à distance, ça s'est fait de manière assez récente, on va dire depuis le Covid.
D'accord. À quel moment tu as décidé de faire de ta passion ton métier ?
Speaker 1 (03:44.686)
Depuis toujours. Vraiment depuis toujours. Depuis que mon père a ramené un cheval Camargue dans le jardin, j'ai su que je voulais vivre avec les chevaux. Alors je n'avais pas forcément conscience que je pouvais en faire un métier. Mais dans ma tête, c'était il y aura toujours des chevaux autour de moi et ça doit rester ce cadre-là. Alors campagne, campagne, pas vraiment, mais on est à une cinquantaine de kilomètres de Paris.
Tu vivais à la campagne ?
Speaker 1 (04:14.158)
vers l'est, 20 minutes de mou. L'avantage c'est qu'on avait une grande maison avec un hectare de terrain. Quand on est dans la maison, a l'impression d'être en forêt. Il n'y que des arbres, donc c'était très sympa pour le cheval. Il avait son petit campaponey. Elle s'était dans le jardin.
Il a des gens qui ont un chien en animale et compagnie, toi c'était les chevaux. C'est génial. Raconte-moi un petit peu comment tu es arrivé à la compétition.
De nature, suis très compétitive, mais vraiment à des extrêmes parfois ahuris, ça n'a pas de sens. Premier qui termine son assiette, des choses comme ça, donc ça a toujours été quelque chose qui faisait partie de moi. C'est en changeant d'écurie, tout simplement. On est allé dans une structure qui n'était pas très loin de la maison, et la fille de la monitrice préparait ce qu'on appelle le circuit ponnette. Elle avait à peu près entre 12 et 16 ans.
et avec un objectif de qualification équipe de France pour les championnats d'Europe. Donc tout ce qui est jeune cavalier, tous les ans il a les championnats d'Europe par catégorie d'âge et de niveau. donc son objectif était d'avoir une qualification. Et quand je l'ai vu monter, je l'ai entendu préparer par les techniques avec sa maman, j'ai dit c'est ça, je veux faire ça, j'ai trouvé ma voie et c'est comme ça que ça a commencé.
Comment c'est quand on passe du côté j'aime les chevaux, le côté amateur, au côté professionnel où il a quand des enjeux, il y a une discipline aussi à avoir ?
Speaker 1 (05:35.31)
Je vais être honnête, c'est vraiment très dur. J'avais mal géré la situation, mais il quelques années, avant Covid, je suis partie en burn-out. Parce que tout simplement, mauvaise gestion, les chevaux, c'est très intense. Ça demande énormément d'autretien. Si on n'est pas épaulé derrière par des personnes qui nous suivent, que ce soit des clients, ce soit notre famille, que ce soit des amis, etc., c'est très, très difficile. Le problème, c'est que le Covid m'a beaucoup séparé.
ça a été une période très difficile et je pense que je ne pas la seule à l'avoir mal vécue. Ce qui fait que pendant une période de six mois, je ne pouvais pas m'approcher d'un cheval. C'était pas possible. Même les miens, c'était compliqué. Et puis même le secteur en lui-même, maintenant, commence à changer, mais y a encore beaucoup de structures qui sont comme ça où on est complètement baigné dedans et on fait des horaires qui n'ont pas de sens. C'est-à-dire qu'on arrive à un stade où ça m'est arrivé de faire du 5 heures à 22 heures.
avec une pause de 30 minutes pour manger et après il fallait retourner. Et c'est pas toujours évident qu'on veut garder un certain équilibre, que ce soit physique, mental, mais ça commence à changer, il en a de en plus qui commencent à prendre conscience de ça.
Est-ce que tu peux nous décrire qu'on comprenne bien une journée type quand tu étais en club ?
C'est très variable en fonction des structures chacun à son rythme, on va dire que pour une écurie typique c'est sept heures à manger aux chevaux, puis après on va commencer à retaper les boxes, donc on redonner de la paille, enlever les crottins si il a besoin en fonction des chevaux, en fonction de la saleté de chacun, puis après il y aura les jours de fumier et ça on fait le nettoyage complet. Puis vient le moment où on va avoir les premiers clients qui vont arriver.
Speaker 1 (07:17.87)
Et là, on va commencer à mettre en route les cours, en route les chevaux au travail. Et donc ça, va se faire jusqu'à 16 heures, 17 heures, 18 heures en fonction de la disponibilité des clients, le nombre de chevaux. Durant toute la journée, on va monter, soigner les chevaux si jamais il en un qui est malade, etc. Chaque cheval a son entraînement, a son planning. Par exemple, pendant quatre jours par semaine, il va avoir un travail monté, puis il va y avoir un jour de marcheur.
Les journées sont très variables et changent en fonction des plannings de chaque cheval. Et pareil avec les élèves.
Quand tu parles d'élèves et de clients, c'est quoi ? C'est des scolaires, c'est des adultes ?
Dans ces structures-là, c'est souvent des adultes, des cavaliers qui sont déjà propriétaires de leurs cheval, qui vont laisser leurs cheval en pension au travail et vont venir une, deux fois, trois fois par semaine pour s'en occuper, prendre un cours, etc.
Et toi quand est-ce que tu t'entraînes dans ces journées-là
Speaker 1 (08:15.694)
Dans ces journées-là, généralement, c'est quand il a un trou. Quand c'était ces structures-là, c'est quand il y avait un trou. Quand à moment, il n'y avait pas de clients, entre 14h 15h, il n'y avait personne. Je montais à ce moment-là. S'il avait personne entre la pause de midi et deux, je montais à ce moment-là. Sinon, ça pouvait être très tôt le matin avant de faire les box, etc. ou très tard le soir. Après, un entraînement, c'est 45-1h par cheval.
Généralement, a un groom, donc c'est quelqu'un qui nous aide à préparer le cheval avant et après, si jamais il des massages, si jamais il y a des soins particuliers à lui faire avant et après l'entraînement. Mais ça varie beaucoup.
Tu as toujours travaillé et fait de la compétition ou est-ce qu'il y eu des hiatus ?
J'ai toujours fait de la compétition depuis petite et on va dire que ça s'est ajouté au travail. Et après j'ai eu quelques soucis de santé avec mes cheveux donc ça a été mon cheval de concours et avec une santé très fragile. Ça m'est arrivé sur une année de ne pas pouvoir sortir en concours parce qu'il n'était pas bien.
Comment tu le vis dans ces moments-là quand ton cheval est malade ?
Speaker 1 (09:21.87)
Très très mal. Après, chacun vit différemment. Il a des personnes qui arrivent à être beaucoup plus détachées. Moi, je le vis vraiment comme une relation fusionnelle avec mon cheval. C'est mon coéquipier et c'est vrai que quand il a été malade, très rapidement dans le milieu, surtout les pros qui sont implantés depuis longtemps vont simplement te dire « vends-le » ou « mets-le à la retraite » tout simplement. Et c'est vrai que dès qu'on commence à avoir un bâton qui vient s'enfiler dans les roues, la première chose qu'on fait, c'est qu'on change complètement la charrette. On ne pas s'embêter à essayer de réparer, de changer.
Maintenant, ça commence à changer. Les mentalités changent, on est beaucoup plus axé sur le bien-être. Mais il pas oublier qu'il y a aussi l'aspect financier. Et un cheval qui ne pas concourir, même si on le met à la retraite, ça reste quand même un poids financier. Et ce pas toujours possible, surtout quand on débute, de se le permettre. Heureusement, à l'époque, je n'étais pas toute seule. on a pu le garder. Mais c'est dévastateur parce qu'on voit notre meilleur ami mal.
Surtout lui, il avait une pathologie assez difficile, c'était le naviculaire, donc c'est un petit os dans le pied qui va avoir tendance à s'inflammer, légèrement se détacher, venir toucher la pointe du pied, donc c'est très très douloureux pour eux. Et ça va beaucoup mieux, on a trouvé des bons professionnels qui s'occupent de lui, donc maintenant il vit une très très belle retraite, il a 24 ans, même il fait le fou dans le pré, donc il galope, il a plus mal au pied, ça va très bien. Et c'est vrai que sur ces instants-là, il a les deux aspects.
mon meilleur ami qui est malade et je ne plus concourir. c'est surtout quand on a des objectifs comme j'en avais à l'époque de faire compétite triste de haut niveau, etc. et que l'année précédente, j'avais réussi à avoir une sélection pour un stage en équipe. Tout qui s'écroule d'un coup comme ça, c'est dur à tenir.
Comment t'as fait pour tenir cette année ?
Speaker 1 (11:10.51)
Cette année-là, je l'ai très très mal tenue. En plus, c'était l'année de mon diplôme. Je me suis ressortie avec des TCA, je faisais de la boulimie, puis après je suis passée à l'anorexie, très sévère. En fait, je jonglais entre 80 kilos et 45 kilos. Sur un mois, je pouvais passer d'un poids à l'autre sans problème.
Et comment tu... on est sorti
Grâce mes parents. D'où le fait que je disais il faut vraiment un soutien extérieur pour ce genre de métier. Parce que même si c'est un métier patient, c'est un métier qui se vit dehors, qui se vit avec des animaux qui seront fragiles et les imprévus ça va très très vite. Notre planning peut sauter complètement. il faut être très très adaptable, très disponible mentalement et surtout être capable de faire la part des choses. Et moi par exemple à cette époque là j'en étais pas capable.
Il a en plus la dimension financière. Quand tu ne pas concourir avec ton cheval, tu as des frais du cheval mais as tous tes frais qui continuent.
Pour donner un ordre d'idée, un cheval... Maintenant les prix ont encore évolué donc ça a augmenté. à l'époque, un cheval comme le mien avec ses problèmes de santé etc. ça avait coûté à mes parents 20 000 euros. L'année ? Non, le cheval. L'achat du cheval. L'achat du cheval 20 000 euros. Et après il faut compter là-dessus encore 500 euros par mois pour la pension. Alors après quand on travaille dans la structure généralement on a un cheval qui est le « j'ai nourri gratuitement
Speaker 1 (12:31.31)
Mais après, on commence à avoir plusieurs chevaux, surtout que sur cette époque-là, comme mon cheval n'allait pas bien, j'avais réussi à en trouver un autre et je m'étais acheté ma jument actuel. Donc il y avait le paiement de la jument, plus la pension et après les soins de mon cheval qui était malade. Donc si derrière on n'a pas des sponsors de la famille qui est prêt à investir, ce sport il est impossible. Et je me souviens que quand mes parents avaient acheté mon cheval, donc il s'appelle Do-It, ils avaient vendu un bout de leur terrain pour pouvoir l'acheter. Ils avaient acheté 20 000 euros.
C'était le moins cher qu'ils avaient trouvé. Un cheval qui savait déjà faire des choses. On nous a tout simplement dit, ça se voit que vous ne l'avez pas payé 80 000. À l'époque, ce qu'on payait le cheval, le niveau, pour pouvoir être en équipe.
Je ne connais pas ta situation personnelle, mais c'est d'autant plus à ton honneur d'avoir réussi à surmonter ce coup dur, à te remettre dans la compétition, à revenir après un burn-out. On sent quand même une personne déterminée.
J'essaye. Le moral c'est ça va, ça vient. Et je pense que j'arrêterai jamais de le répéter, il être entouré. Entouré de la famille, entouré d'amis, entouré aussi de personnes qui vivent la même chose. Parce que même si on a des amis, des parents et qu'on explique, la compréhension n'est pas exactement la même. La détermination non plus. Le nombre de fois où mon père m'a dit mais pourquoi tu continues à faire ça ? Pourquoi tu vas te tuer à la tâche ? Très clairement. Mais parce que il y a un lien avec les chevaux qui est inexplicable.
Une fois qu'on a le virus de toute manière, c'est terrible. Mais je le souhaite à tout monde de le ressentir comme je souhaite à tout le monde de ne le sentir. C'est le plaisir de la compétition. C'est surtout que j'avais eu une année qui était très fractueuse. On m'avait confié un très bel étalon. J'avais pu faire toute une saison de concours avec lui et on avait eu de très bons résultats. On a trois épreuves en dressage. Donc on a l'imposé par équipe, l'imposé individuel et la freestyle.
Speaker 1 (14:25.87)
Donc la freestyle, vraiment le moment que tout le monde attend, pour la plupart en tout cas. C'est des figures imposées qu'on va placer un peu comme on veut et ajouter une musique dessus. Et ça, c'est le moment où vraiment on peut dévoiler totalement notre personnalité. On va mettre les musiques qui nous représentent, on va mettre les mouvements à certains moments pour être sûr de gagner un maximum de points et aussi que ce soit plus facile pour le cheval. On va rajouter des difficultés, etc. C'était un moment où pendant que je faisais mon épreuve, je pleurais.
mais je pleurais de joie parce que c'était la consécration du travail qu'on avait accompli durant les entraînements, durant l'hiver. Le travail, ça y est, on y est arrivé, on est sur la freestyle, c'est ma musique, c'est mon tracé, donc c'est ce qu'on appelle l'enchaînement des figures. Après je suis une personne très émotive, mais...
Tu es dans le bon podcast. Tu es la première personne qui décrit ce phénomène dans le milieu dans lequel tu travailles, qui est l'équitation. Mais ce que tu dis, tes mots, les ai entendus plein de fois d'artistes, de comédiens, de créatifs et même d'entrepreneurs pour qui entreprendre, créer des concepts, c'est tout un mode de vie.
Une fois qu'on a goûté à cette liberté entre guillemets, parce qu'il y a quand même énormément de contraintes, c'est dur, c'est vraiment dur de revenir au salariat. Je l'ai fait plusieurs fois parce que économiquement, mentalement, le salariat c'est quand même assez pratique d'avoir un salaire qui tourne tous les mois, c'est quand même agréable. J'ai même réussi à m'épanouir dans le salariat pendant une année. J'ai travaillé dans un pony club en tant que monitrice. Je me suis donné pendant une année...
Mais quand même dans le...
Speaker 1 (16:02.926)
toujours dans le milieu équestre. Après ça m'est arrivé, par exemple quand j'ai fait mon burn-out, j'ai tout abandonné, j'ai fait serveuse dans un salon de thé parce que j'en pouvais plus. Mais quand même il y avait ce côté social, voir des gens sourire, donc ça me faisait sortir un peu de mon quotidien. Mais oui, mais sinon salarié, on essaie toujours de rester dans le milieu des chevaux. Mais on y revient toujours. Et puis après le salariat, c'est compliqué parce que je suis devenue maman entre temps. Le salariat avec un bébé, je trouve ça extrêmement dur. Donc j'ai accouché il quatre mois.
me dire à trois mois je laisse mon bébé à Inunu et je vais travailler l'angoisse. Enfin pour moi en tout cas c'était l'angoisse. J'ai pas réussi. J'ai pas recherché un emploi et je me suis dit non, je vais travailler de la maison. Et c'est à ce moment là que les courants visiaux se sont révélés à moi.
Donc aujourd'hui, comment tu t'organises ?
C'est un cours en cours de recherche. Parce qu'avec un bébé, c'est pas la même chose que quand on est indépendant. Donc petit à petit, je commence à m'approprier le rôle de maman. Le matin, généralement, c'est vraiment pour moi où je vais essayer d'aller monter assez tôt ma jument, m'occuper de mes deux autres chevaux. Donc le matin, c'est vraiment pour moi. Donc je laisse la petite à papy qui m'aide énormément. Et puis l'après-midi, c'est dédié au cours.
c'est la communication et généralement c'est bébé à côté et moi qui donne le cours, tout simplement. Donc mes élèves connaissent bien ma fille et ça se passe bien. Mais du coup la journée type n'existe pas vraiment. Enfin, a le matin qui reste un socle et puis l'après-midi est très variable.
Speaker 2 (17:35.79)
Est-ce que tu prévois un retour à la compétition ? Oui. Oui oui.
Oui. Je suis en train de tout faire pour. J'ai trouvé un coach, qui justement je vais utiliser le système Envisio parce que c'est une coach anglaise. Et cette année, je me suis fixé certains objectifs parce que je voudrais que ça soit la dernière année de compétition de majumants et de travail de façon générale parce que j'aimerais vraiment beaucoup me dédier à l'élevage. Cette année, serait objectif Prix Saint-Georges. Donc c'est une catégorie de compétition qui plutôt élevée, mais...
On n'est pas encore sur les niveaux qui vont permettre d'aller par exemple en Chambre de l'Europe ou championnat d'Ia International on va dire mais qui quand même donne un certain palmarès. Donc je voudrais commencer à concourir sur ces épreuves là et essayer de viser au moins une participation internationale parce que je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de le faire à cause des problèmes de santé de mes chevaux.
Alors je sais pas si j'ai bien compris, mais du coup c'est ta dernière année de compétition ?
Oui, normalement. Enfin, avec ma jumeau en tout cas. Tout dépend de comment ça se passe. Parce que si je vois qu'elle concourt bien, elle est en forme, elle est en santé et que nous avons des bons résultats, je me dis pourquoi peut-être pas pousser à une deuxième année, mais ça serait le maximum. Parce que je voudrais qu'elle reste assez jeune pour pouvoir enchaîner avec le poulinage derrière parce qu'actuellement elle a 14 ans. Donc qu'elle ne pas trop vieille pour supporter la gestation et la mise bas.
Speaker 2 (19:01.666)
Donc c'est le projet d'après, c'est de lancer ton élevage. Qu'on reste dans les chevaux.
T'es capable.
Toujours !
J'ai une question sur ce qui t'a permis de revenir de ton burn out et de te remettre à l'équitation, à la compétition et en plus d'enchaîner sur un enfant.
La recette magique, a été de tout mettre en pause et de me faire suivre. Et après, de surtout ne pas rester sur ce qui s'était passé. Ça, ça a été le plus dur. Comme beaucoup, pense, surtout en temps preneur, autour de temps preneur, on a tendance à se poser mille questions, à tout retourner en boucle. J'étais à fond là-dedans. Surtout ma mère, est une... Elle a une rage en elle, je ne sais pas d'où elle l'a sort, qui m'a mis un coup de pied au cul et dit, t'as deux possibilités.
Speaker 1 (19:44.728)
ou tu retournes dans les chevaux, tu te trouves un autre métier mais tu ne pas rester au lit. Ce pas possible, il des factures à payer. Et donc le fait de commencer à se mettre en mouvement, d'avoir l'entourage, d'être suivi. puis toujours ma petite maman qui de temps en temps me mettait une vidéo de grands prix de chevaux, etc. Elle disait, regarde, qu'est-ce que tu en penses ? Et puis pour réagir, c'est moi, redonne envie. Et c'est comme ça qu'on y revient. Et puis après aussi le hasard des choses. J'avais mis il a quelques années des annonces pour le coaching.
Et du jour au lendemain, j'ai quelqu'un qui m'envoie un message qui me dit « Ah, on cherche justement une menitrice, on est désespérée. Ah, tiens, les chevaux qui reviennent. Si je sautais pas le pas par hasard. » Et c'est comme ça qu'on y revient en fait. Le hasard des choses. Après le hasard, je n'y crois pas vraiment parce que je suis une personne religieuse et je suis sûre que tout a un sens. Moi tout est lié. Si je devais passer par là, c'est que je devais faire une expérience en plus.
pour pouvoir prendre du galbe et grandir.
Et qu'est-ce que ça t'a appris, tu penses
à apprendre à faire des pauses et à accepter ces pauses-là parce que c'est nécessaire. Encore plus avec l'enfant, je me remémore ce que j'ai vécu avec le burnout et je me dis faut pas que je revive la même chose parce que cette fois je suis pas toute seule. Et donc ça m'a arrivé par exemple ces derniers temps, comment je fais ? Je commence à paniquer et je me dis non, je regarde ma fille et je me dis non. On va prendre une pause, on va juste aller voir les chevaux pour donner à manger, passer un moment avec ma fille, voir les poney, etc.
Speaker 1 (21:18.636)
Et c'est tout. Et le fait de prendre ces poses-là, m'aide énormément. Personnellement, c'est ça que ça m'a appris, c'est ne plus le vivre, la pose comme un échec.
Et tu parles d'une pause physique, c'est-à-dire vraiment tu es au repos, tu t'entraînes pas, tu travailles pas, ou est-ce que tu parles aussi d'une pause mentale ?
C'est vraiment les deux en fait. que le problème c'est qu'avec les chevaux, le coaching etc. on est obligé de s'arrêter physiquement. Et le problème c'est que si on s'arrête physiquement et on arrête pas la tête ça sert pas à grand chose. C'est besoin de relativiser, se dire il y a aussi ces instants là il faut pas que je me les perde. Et c'est vrai que quand on est auto-entrepreneur on a la tête dans le guidon.
c'est un peu le revers de la médaille. C'est qu'on est tellement passionné par ce qu'on fait qu'on manque de recul et de contraste. Ce qui nous épuise parce qu'on a comme une terre qui est tout le temps mise en production, elle a besoin d'être en jachère à un moment pour se régénérer. C'est pareil pour notre cerveau, pour notre créativité. Le repos est essentiel mais je souligne cet aspect mental du repos. D'accepter que la parenthèse soit ouverte et que les choses soient en suspens, essentiel pour trouver des solutions pour fermer la parenthèse.
Mais c'est dur, c'est vraiment dur. Même quand on en a conscience de toutes ces choses-là, il y a toujours cette petite voix qui vient et qui dit « Hé, t'es pas en train de travailler Hé, t'es pas en d'entraîner ton cheval ?
Speaker 2 (22:36.782)
Cette voie, aussi une habitude. Elle revient parce qu'elle a l'habitude d'être là. Parce qu'on lui a permis d'être là, de s'installer, de revenir sans entre guillemets, comme si c'était une entité que n'as rien toi, sans la recadrer. La métaphore du cheval est souvent utilisée en philosophie pour illustrer le rapport entre la raison et les passions. Toi, tu es le cavalier, tu es la cavalière, tu diriges ton cheval et ton cheval, c'est une force brute qui va là où il a envie d'aller. Et notre mental, il un peu comme ça. Il faut le diriger, il faut lui dire, je veux regarder dans cette direction.
Je veux voir des solutions, veux voir le repos, je veux voir des choses positives, je veux pas aller droit dans le mur là où c'est le négatif. Et je trouve qu'on ne se saisit pas suffisamment de ce pouvoir de reprendre les rennes.
ça me parle beaucoup ce que tu viens de dire, c'est totalement vrai. Parfois, quand je l'entends, je lui dis stop et j'essaie de reformuler ce qu'elle vient de me dire. Et j'ai l'impression que ça vient. Mais il des moments, par exemple les périodes de down où vraiment il faut que ce soit quelqu'un de l'extérieur qui me le dise. En plus, en étant maman célibataire, je trouve que cette voix vient encore plus vite et encore plus souvent.
Et avec les réseaux sociaux, c'est encore pire parce qu'en plus, je passe ma journée sur les réseaux sociaux pour trouver des clients, partager, etc. Et donc mon objectif, ça serait vraiment d'apprendre à ma fille ou plutôt l'aider à contrôler ce mental sans que ça lui sonne efface.
tout cas, je ne voudrais pas que tu te dises quelque chose que là, chez moi, parce que moi, je ne pas le faire. On ne sait pas le faire à la naissance. On l'apprend et on l'apprend à la dure parce qu'on ne veut pas l'apprendre. On pense que la solution, c'est de finir la tout doulise, d'obtenir les prix ou les distinctions dans lesquelles on pense trouver notre sécurité. en fait, ce n'est pas ça. Certes, peut enchaîner les prix, on peut avoir des circonstances favorables, mais ça ne va pas résoudre ce problème de l'exigence envers soi, de l'investissement émotionnel sans limite.
Speaker 2 (24:28.48)
de la difficulté à dire stop.
Je suis totalement d'accord. C'est vrai.
Aujourd'hui, ça fait plus de 10 ans que tu seras dans le milieu équestre.
2017. Je suis de 97. J'ai 28 ans. Le grand avantage dans les sports d'équipe, c'est qu'on y reste longtemps. C'est dur de s'implanter, mais une fois qu'on est implanté, on peut tenir jusqu'à 50, 60 ans sans problème. C'est comme le bon vin et le bon fromage. On a une cavalière allemande qui s'appelle Isabelle Werth, qui elle doit avoir la cinquantaine passée sûre, elle doit avoir 60 ans, je crois.
Et elle, a fait... si je dis pas de bêtises, ne me tapez pas sur les doigts, mais je crois qu'elle a dû faire cette Olympiade. Et autre cavalier de dressage qui vient, un cavalier allemand, c'est Karl Ester. Je dirais qu'aussi, ça proche de la cinquantaine. C'est ce sport-là qui veut ça, c'est-à-dire que nous, la performance se fait par l'expérience plus qu'autre chose. C'est-à-dire que les bêtises qu'on faisait quand on avait 30 ans, on ne les fait pas quand on a 40. Pareil, quand on a 21, on ne pas les erreurs d'avant.
Speaker 2 (25:33.166)
ça nous donne quand même quelque chose à contempler, une image de « te bonifies avec le temps », ce qui est rare quand même comme message. Tu peux apprendre et tu peux, on va dire, la maîtrise que tu cherches, l'excellence que tu vises à 30 ans, tu l'auras quand tu auras 40, 50, 60 ans.
totalement ça. Alors on va dire qu'on a deux aspects dans l'équitation. a le premier aspect effectivement celui-ci où on a la possibilité d'avoir le temps d'apprendre et c'est aussi le fait d'avoir du temps de côtoyer du monde, de faire de la compétition on va dire sur le long terme qui va nous permettre de faire les bons contacts, de créer notre personnalité aussi à cheval parce que c'est ça aussi qui va sortir durant les concours. C'est notre nous profond en tout cas moi je le vois comme ça.
Je n'ai plus le nom de la cavalière mais il a une qui a fait ses premiers jeux à 50 ans alors qu'elle était dans le milieu depuis Belle-Lurette. Ça veut vraiment rien dire. Alors bien sûr, il a des exceptions. Il a des exceptions comme tout. Je crois qu'on a eu une cavalière espagnole qui maintenant est devenue française, qui a fait ses premiers jeux à 18 ans ou 19 ans. Ça c'est rare, c'est vraiment rare. Et derrière, il les moyens, il le niveau. Mais effectivement, tout cas personnellement maintenant c'est ce que je vise. Je me mets beaucoup moins de pression, je me dis bon...
Si ça vient pas maintenant, ça viendra par exemple avec l'élevage où j'espère que j'aurai un bon poulain pour pouvoir le sortir en concours et ainsi de suite. puis si j'y arrive à 60 ans, je serais quand même, j'aurais quand même réussi.
Oui, vraiment c'est message très important à diffuser auprès des indépendants et des entrepreneurs parce que c'est une excellente image dans le sens où on attend ça regarder les gens qui réussissent rapidement, qui à 25 ans, ils font leur exit avec 5 millions en se donnant comme objectif, je veux faire ça et si j'arrive en dessous de ça, c'est que je fais de la merde, c'est que je suis nulle. Et ce qu'on ne voit pas, c'est que certes ces performances sont prodigieuses et néanmoins pour arriver jusque là, il y a quand même des facteurs, soit un facteur soutien,
Speaker 2 (27:26.718)
personnel, de la famille, soutien, financier, capital, social, économique et culturel, réseau qui ont permis tout ça, voir le facteur tout simplement en chance, et que le fait de ne pas avoir atteint ce cap à 25 ans ou même à 30 ans, ça ne veut pas dire qu'on échoue, ça veut juste dire qu'on est sur la voie classique.
C'est totalement ça. Mais on se migne. Encore maintenant, je me la mets la pression. Parce que je me dis « Ah, j'ai 28 ans, à 30 ans je voulais déjà être en grand prix. Donc c'est le plus haut niveau de compétition. Je voulais être en grand prix, je voulais y arriver. » Et il a une forme de frustration parce que mon enfant intérieur qui dit « Zut, je ne pas si exceptionnel que ça. Il a ce petit truc qui me dit Ah, je ne pas ce 1 % qui arrive comme ça. Parce que le talent, etc. Mais le talent ne sert pas à grand-chose s'il a pas du travail derrière.
Oui, c'est une question de travail mais il aussi pouvoir travailler. Si ton cheval est malade ou si tu ne pas te payer un excellent cheval avec tes super-coaches, quel que soit ton désir de travailler...
Totalement. Ça, j'ai oublié de le dire, mais j'ai été pendant très longtemps, après mon diplôme, j'ai eu encore un ou deux entraîneurs. Et après, jusqu'à maintenant, fait, jusqu'à maintenant, j'ai pas eu d'entraîneur. J'ai pas pu me le permettre. Donc autodidacte pendant une longue période. J'ai dressé ma jument de cinq ans jusqu'à maintenant, seul, de temps en temps avec une aide ponctuelle. Je mettais des sous de côté et j'allais prendre un cours. Quand on s'entraîne seul, on a une certaine vision et c'est dur d'aller dans la vision de quelqu'un d'autre.
et ça m'est arrivé de prendre ponctuellement des conseils qui m'intéressaient. puis après, maintenant quand je repense, je me dis, j'aurais dû approfondir. C'est ce que je dis à mes élèves aussi, c'est qu'on ne peut pas savoir si une méthode fonctionne si on ne l'a pas intégrée pendant plusieurs semaines, plusieurs mois. Et ça, c'est pendant longtemps, je n'ai pas voulu écouter ça. Je voulais être celle qui arrivait sans coach. Alors que maintenant, je suis convaincue que ce pas possible. Ponctuellement, si on n'a pas les moyens financiers, on peut se débrouiller avec les moyens du bord.
Speaker 1 (29:23.274)
Si par exemple on a la vidéocaméra, si on a un bon oeil pour voir les erreurs, etc. Mais en équitation, la sensation et la réalité, le visuel, il y a souvent un monde entre les deux.
On peut tenir sur quelques mois mais pas pendant des années. Au bout de plusieurs années, on a des angles morts qui s'installent, on voit plus les choses, on a besoin de se reculer. Mais quand je t'écoute, j'entends aussi d'autres clients qui me disent que je n'en suis que là où je ne suis pas encore arrivé à. Alors que le message, pense une reformulation plus juste, serait voilà où je suis arrivé malgré tous les obstacles qu'il y avait sur ma route.
Chaque petite progression devrait être fêtée comme une victoire. Et ça, vais te donner l'exemple. Durant ma grossesse, je ne faisais rien. Et à un moment, je me dis bon, je vais quand même chercher des clients. Et là, j'ai eu ma première cliente. Et tout de dis, ce n'est pas assez. Et puis après, j'ai repensé deux secondes, je dis attends. Il a deux secondes, tu étais avec ton popcorn sur le canapé en train de regarder des films. Et là, tu ton premier client, tu as première personne qui te fait confiance à distance. Mais faites-le et...
En faisant ça, c'est impressionnant l'effet boule de neige. Donc progressivement, j'essaie d'intégrer ce côté positif sans aller à outrance mais quand même avec mes élèves. Certains de mes élèves, je leur dis à la fin de ta séance, cherche au moins deux choses que tu as réussi à faire. Même si ça te semble bête, truc tout bête, j'ai réussi à faire une transition, donc à passer du trop à, de manière fluide. Ça paraît pas grand-chose, mais ça nous force à chercher du positif.
et on ne voit plus la progression comme un fardeau, mais comme une balade, comme un chemin qui va être semé d'embûches. Parfois, on va se retrouver avec un arbre qui sera tombé au milieu du chemin et on va se dire, on va chercher un autre chemin et peut-être on va trouver des choses beaucoup plus belles, beaucoup plus instructives. Et c'est vrai que j'ai une autre élève qui m'a envoyé un avant-après qui d'ailleurs est disponible sur Instagram. Quand on est dans le feu de l'action, on ne le voit pas. Et je lui avais dit dès le début, prends une photo maintenant de ton cheval pour voir à quoi il ressemble et on le fait dans trois mois.
Speaker 1 (31:23.662)
C'est vrai qu'elle était dans un tourbillon assez négatif et le fait de voir ce avant-après, avoir le retour d'un autre professionnel, parce que c'est un choc qui avait une partie de son corps qui était atrophiée. Et avec le travail, il va beaucoup mieux, il a pas même pris du muscle et l'atrophie n'est plus douloureuse. Et quand elle a vu le avant-après, elle s'est dit « Waouh, je ne voyais pas ça, je ne le voyais pas, mais oui, parce qu'on n'avait pas la photo ». Et ça enclenche cette vague de positivité et ça crée des moments de pique de progression aussi.
Tu prêches une convaincue de le pouvoir du mindset et le pouvoir de la reconfiguration cognitive. Tu prends exactement la même chose mais tu la regardes sous un autre angle, différemment, tu la décris différemment. Et j'ai envie de dire, il n'y a même pas besoin de décrire les choses avec énormément de hyperbole et de positivisme, mais juste de les voir de façon neutre et factuelle, sans rajouter d'adjectifs qui dénigrent ou qui négativisent certaines choses. Là, le positif est d'autant plus facile à cueillir que
on présente les choses de façon neutre. Mais bref, ça c'est le sujet de peut-être un autre podcast. Merci beaucoup. Dis-moi où est-ce qu'on peut te trouver.
Alors, sur Instagram, au nom de Master Dressage, et pour le moment, il n'y a pas encore de site internet, c'est en cours de création, mais déjà sur Instagram et sur YouTube aussi, sous le même nom, Master Dressage, le podcast aussi, je me déplace pour donner des cours en présentiel. Je fais aussi des stages un peu partout dans toute la France, c'est totalement possible.
Et si on se revoit dans 5 ans dans ce podcast, qu'est-ce que tu voudras pouvoir me dire ?
Speaker 1 (32:53.228)
que mon élevage fonctionne très très bien, que j'ai déjà deux bons poulains et que... j'ai envie de pleurer juste à y penser, c'est terrible. D'avoir aidé un maximum de gens avec leurs chevaux et leurs objectifs, tout simplement.
Merci Nes, je te souhaite une belle continuation, beaucoup de bonheur pour tes projets, pour cette nouvelle vie aussi que tu accompagnes, des petits poulains qui arriveront par la suite et très bonne semaine à tous. Prenez bien soin de vous et de vos business.
Speaker 2 (33:29.398)
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mon programme d'accompagnement individuel où on travaillera ensemble pour poser ou consolider les bases d'un business aligné, épanouissant et surtout rentable. Toutes les infos sont sur mon site www.bienamocompte.com Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.