Kasia (00:00.342)
En fait, c'est comme si on n'a pas la bonne fondation et le manque de cette fondation nous rend moins résilients. Du coup, quand on est hyper sensible, je trouve qu'on se le doit encore plus de bien s'occuper de nous et bien se nourrir pour justement être vraiment à la hauteur de cette intensité avec laquelle on vit tous les jours.
Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Kasia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi.
Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:14.16)
Bonjour Ayshen ! Bonjour Kasha ! Je suis ravie de te recevoir. Ayshen, tu es coach et on va notamment parler de l'endroit où on se rejoint quelques fois qui est celui de l'hypersensibilité. Oui, grand plaisir. Merci pour l'invitation. Est-ce que tu peux te présenter, nous dire un petit peu comment tu t'es retrouvée ici ? Oula, t'as combien de temps là ? Écoute, là je suis du coup comme tu dit coach, coach de vie holistique j'appelle et nutritérapeute aussi.
C'était un long chemin jusqu'ici, dirais, parce que je n'ai pas du tout fait ça depuis toujours. C'était une reconversion professionnelle suite à un moment de ma vie où j'ai commencé à avoir des bébés. Et avec leur arrivée, j'ai commencé à me poser plein plein de questions qui sont passées d'abord par le côté plus physiologique des choses. Et avec le temps, ça a pris des ampleurs. Mais je me suis au départ surtout intéressée à tout ce qui est alimentation, bien-être, mode de vie et tout ça.
Et petit à petit, j'ai découvert le coaching de vie, les outils autour de comment accueillir ses émotions, comment gérer son mental, son état d'esprit et tout ça. C'est une très jolie aventure en tout cas. Qu'est-ce que tu faisais avant ? J'ai un parcours assez international. J'ai grandi en Turquie. Ensuite, je suis allée aux États-Unis faire mes études. J'y ai vécu 15 ans. Et puis, suis arrivée en France il y a 18 ans. c'était presque 20 ans de salariat, peut-être.
Ce n'était jamais deux jobs qui se ressemblaient vraiment. On va dire que grosso modo c'était dans l'audiovisuel. Pas seulement, mais grosso modo c'était ça. Et quand j'étais à New York, j'ai travaillé dans une boîte de production. faisait des reportages, des documentaires. Et puis quand je suis arrivée à Paris, j'ai un peu continué globalement dans ce monde audiovisuel. Et avant d'avoir mes enfants, mon dernier job c'était dans une agence de com en tant que chef de projet. Donc c'était encore un peu autre chose.
En tout cas, j'ai remarqué à un moment donné, notamment à partir de cette période-là de ma vie, avoir des enfants, que la vie de salariat ne me correspondait pas particulièrement. Et alors que c'était quelque chose d'entrepreneuriat, d'être à mon compte, n'était pas du tout, du tout, des choses que je pensais qui étaient faites pour moi. Et du coup, avec tous ces déclics est venue aussi l'idée de me mettre à mon compte, de travailler aussi de façon…
Kasia (03:41.871)
d'accord et comment tu es passé de ta grossesse, l'accueil de tes enfants à la nutrithérapie alors quand j'ai commencé à voir les enfants j'ai vraiment j'ai commencé à faire tellement de recherches des livres des podcasts des webinaires de plein plein de choses et ça a vraiment orienté ma façon de m'occuper de moi déjà pendant mes grossesses et m'occuper de mes enfants bien sûr
et je me suis trouvée à me sentir vraiment avec beaucoup plus d'énergie alors que j'ai pas été du tout maman jeune et pourtant je me sentais, je me suis trouvée à avoir plus d'énergie, presque la quarantaine avec deux jeunes enfants, plus que quand j'avais 25 ans. Et en fait c'est là où j'ai un peu fait tilt, un jour je me suis dit mais attends c'est pas du tout ce qu'on nous dit et en plus je pensais que tout le monde en tout cas...
toutes les femmes qui devenaient maman passaient par là, fait, par ces phases-là. Et je me suis rendu compte aussi que non, n'était pas parce que toutes les femmes passaient par là, c'est qu'en fait, je trouvais tous ces sujets passionnants. Et tout ça a fait que je me suis dit qu'en fait, il faut que j'en fasse mon métier. Du coup, comme tu vois, c'est des déclés qui étaient vraiment à plusieurs niveaux. Et c'est quoi le fil rouge que tu as remarqué, du coup ? Alors le fil rouge, c'était pour moi ce que j'appelle le point de vue ancestral.
Ça c'est l'idée que nous sommes tant qu'espèces humaines sur cette terre depuis très très très très longtemps et du coup l'évolution est quelque chose d'extrêmement lent. Par contre, le monde dans lequel on se trouve aujourd'hui, n'a rien à voir avec le monde et l'environnement dans lequel on a évolué aussi longtemps. Et du coup il y a cet écart, il y a ce mismatch, mismatch évolutionnaire et c'est ce décalage entre ces deux mondes là qui explique un bon nombre de noms aujourd'hui.
ce sont des mots physiques, physiologiques, beaucoup de maladies chroniques aujourd'hui. en fait, le fil rouge, c'était de comprendre ce décalage-là et laisser ce point de vue informer ces choix de vie de tous les jours. Et des choix qui sont vraiment, qui gèrent la vie quotidienne et aussi ce qu'on mange, comment on bouge nos corps, notre relation à la nature, au cycle, à la lumière, au soleil. Nous sommes face à un monde
Kasia (06:03.417)
et une quantité de stimulation artificielle qui ne nous réussissent pas vraiment. C'est comme si nos systèmes nerveux sont tout le temps en alerte sans qu'on s'en rend compte de façon consciente. Donc le point de vue ancestral, ça prend en compte ce point de vue que l'être humain est là depuis très longtemps. C'est comme si on se rendait compte de notre côté mammifère finalement, que le côté organisme, le côté animal, ça fait partie de qui nous sommes. Et dans la mesure où on perd ça de vue, on souffre beaucoup.
Est-ce que tu peux donner un exemple de lien entre cette surstimulation d'un côté et les symptômes modernes tels que ceux tu as mentionnés, pour qu'on comprenne vraiment ? Un concept qui est intéressant pour moi, c'est quand on parle du stress. Évidemment que ce monde-là et cette vie-là n'étaient pas du dépourvues de stress. Mais par contre, le stress de l'époque était plutôt d'un enjeu vital. Ça peut être des animaux sauvages.
Ça peut être des événements liés au climat ou des guerres, peut être plein de choses comme ça. Mais une fois que le stress aigu est passé, on passait à autre chose. En fait, nos systèmes nerveux ont été façonnés pour faire face au stress aigu, mais de façon sporadique et de façon ponctuelle surtout. Alors qu'aujourd'hui, on est face à un stress chronique. Et le stress chronique, c'est quelque chose que nos systèmes ont dû mal à gérer. Ce stress chronique...
Déjà, la vie moderne pour beaucoup de gens, le métro-boulot-dodo, rien que ça. Le stress de l'ordre relationnel, de l'ordre financier, de l'ordre l'état du monde, de plein de choses. Et aussi, y a des stress dont on ne pas beaucoup, mais le fait de mal manger, le fait d'avoir des problèmes de glycémie toute la journée ou avoir un environnement riche de toxines, tout ça représente un vrai stress aussi pour l'organisme. Donc, tous ces stress-là...
On ne pas faire face à ça sans payer le prix. D'accord. Et qu'est-ce qu'on peut faire du coup ? J'aime bien cette idée de boussole parce que ça ne pas dire que je dois faire les choses à la lettre. Par exemple, suis beaucoup le monde anglophone, américain surtout, vu que j'y passé pas mal de temps aussi. Mais je vois là-bas la façon de faire les choses qui peut être parfois très noire et blanc. Je fais ça et rien d'autre et là, voici, c'est mon identité et tout ça.
Kasia (08:23.919)
Pour moi, n'ai pas ce genre de revendication, mais je laisse ce genre d'information m'influencer, me guider et ça guide mon choix de tous les jours. Ce n'est pas quelque chose de puriste, ou ce n'est pas quelque chose d'un retour au passé ou quelque chose comme ça. C'est juste de se rappeler qu'on ne pas si mal les choses à l'époque et du coup on laisse le passé nous enseigner aujourd'hui. Rien que de, par exemple, la lumière, comment on réagit à la lumière. Aujourd'hui, on passe beaucoup de temps à l'intérieur avec beaucoup de lumière artificielle.
Et chose qui est encore une fois complètement au contraire de notre nature, de notre évolution. rien que de pouvoir privilégier la lumière du matin, le soleil du matin, si c'est juste mettre sa tête en dehors de sa fenêtre pendant dix minutes, ou marcher un peu le matin, tout cas regarder dehors et donner à son système, à son cerveau le signal que ça y est, c'est le jour, on peut se réveiller maintenant. Rien que ça, ça va mettre en place toute une cascade de processus.
qui vont mettre en place nos hormones et notre système pour bien vivre sa journée, pour avoir l'énergie au bon moment et pour être fatigué au bon moment aussi. Alors ça, ce sujet de l'énergie et de la fatigue, c'est un peu le sujet de la décennie. J'ai l'impression que tout monde autour de moi est fatigué ou tout le monde regrette de ne pas avoir suffisamment d'énergie. C'est vrai qu'on pense que la fatigue, c'est normal.
En fait, on normalise tellement de choses aujourd'hui qu'on ne devrait pas vraiment normaliser. Et du coup, on ne s'en rend pas compte de ce qui est possible. Nos vies sont organisées d'une façon aujourd'hui qui... C'est un peu impossible de tenir ce rythme-là, déjà, pour n'importe qui. Mais c'est aussi vrai qu'on ne s'occupe pas forcément ou on ne sait pas très bien bien s'occuper de soi-même. Moi, avant toutes ces transformations que j'ai vécues, un peu par hasard, je pensais que je mangeais plutôt bien, je pensais que...
Je m'occupais plutôt bien de moi. Tu faisais quoi ? Je faisais quoi ? Je n'ai jamais mangé super mal les fast food, des choses comme ça. n'était pas trop mon truc. Quand j'étais plus jeune, si j'étais encore debout à deux heures du matin, oui, peut aller manger un kebab. Mais la plupart du temps, ce n'était pas ma réalité. Je mangeais plus ou moins bien. Je mangeais des vraies choses. En plus, j'ai toujours été gourmande et j'adorais tout ce qui est un peu la nourriture plus exotique et tout ça, surtout quand je vivais aux États-Unis. Donc, j'aimais bien, en fait, aller manger des bonnes choses.
Kasia (10:46.191)
et j'ai aussi toujours été attachée à mon sommeil par exemple. Là aussi, je ne faisais pas trop de compromis. Et pourtant, malgré tout ça, j'étais quand même assez souvent fatiguée, j'étais quand même assez souvent malade. Tout ce qui est des rumes, des grippes pendant l'hiver, je pouvais très facilement tomber dedans. Donc l'humidité n'était pas au top non plus. J'avais mon lot de petits mots chroniques, bien de méchants, mais qui pouvaient me pourrir un peu la vie. Et jusqu'au jour, quand je commençais à faire tous ces petits changements,
autour de cette période-là, je commençais à aller tellement mieux dans mes baskets. Alors que là, j'avais deux jeunes enfants, même des bébés, et j'étais beaucoup plus avancée en âge. Et pourtant, c'était vraiment... Je me suis dit, mais on ne nous dit pas ça, en fait. On ne nous dit pas que c'est censé être comme ça. Et du coup, c'est toutes ces petites choses-là qui m'ont fait ces déclics-là. Mais qu'est-ce que tu as changé à l'emploi en plus d'énergie, on veut savoir ? En fait, déjà...
J'ai commencé un peu mon rythme. Déjà avec les enfants, c'est vrai qu'on commence à se lever plus tôt et en fait je me suis rendu compte que me coucher plus tôt et me lever plus tôt, c'était déjà beaucoup plus adapté à mon organisme. Ça fait sens en fait. Et puis vraiment mettre l'accent sur un bon petit déj le matin, assez copieux et assez solide, assez protéiné, gras. Ça c'est déjà complètement à l'opposé de ce qui se passe en France pour la plupart des gens. Moi, évidemment je viens de la Turquie, c'est là où on prend les petits déj.
très au sérieux, donc j'avais déjà ça dans mes racines, mais c'était une habitude que je pratiquais ou pas au fil du temps. En tout cas, je ne le faisais pas autant que je le fais aujourd'hui. Et rien que ça, fait, rien que ça, peut te mettre dans une dynamique pour ta journée qui n'a rien à voir. Là où je me souviens quand j'avais fait pas mal de challenge autour de ça pour aider les gens à changer leur petite idée, je me souviens d'une de mes clientes qui avait dû une fois
Je me suis rendue compte que j'ai oublié de boire mon café. Je suis sortie faire un footing de la maison et j'ai oublié de prendre mon café. Chose qui lui est arrivée mais jamais avant. Et c'est les genres de trucs qui commencent à t'arriver, c'est-à-dire qu'au lieu de te booster à quelque chose de... finalement, caféine ou une substance, tu te boosts de façon un peu artificielle, tu commences à te nourrir de façon profonde pour que ton corps ait l'énergie qu'il lui faut. Il fait ça tout seul.
Kasia (13:10.291)
c'est juste parce que tu as compris son mode d'emploi et tu lui donnes ce dont il a besoin, ce dont il a toujours eu besoin. voilà, le corps ne parle pas avec des mots, enfin M-O-T-S, mais le corps parle avec le M-A-U-X. Donc il faut vraiment apprendre à s'écouter en fait. J'ai des clientes qui ont fait ton programme et qui m'ont dit mais ça a changé ma vie, le petit déj salé. Un petit détail entre guillemets comme ça, modifie le cours d'une journée. Ouais, complètement.
Mais pour moi, c'est vraiment ça. Et je le fais peu importe ce qui se passe dans ma vie. Enfin, si je vais avoir une journée très chargée, je ne dois pas faire très tôt et tout ça, je fais en sorte de me préparer un peu à l'avance. Mais en tout cas, j'essaie de jamais lâcher ça, cette habitude-là. Parce que pour moi, c'est quelque chose qui me met dans une bonne dynamique pour le reste de la journée. Après, tout le monde n'en a pas besoin forcément. Je dis pas que ce que je dis, c'est la vérité absolue. absolument, ça s'applique à tout le monde, non.
Il a des gens qui ont de la pêche tout le temps et qui se portent très très bien et du coup je leur dis surtout ne changez rien. Mais c'est vrai que la plupart des gens que je vois, que je rencontre, les gens sont comme tu dis un peu fatigués, un peu usés ou un peu à fleur de peau, surtout ils ont une certaine sensibilité émotionnelle aussi. Tout ça pour moi indique que voilà, il faudrait peut-être faire quelques petits changements à ces habitudes. Je travaille avec quand même pas mal d'hypersensibles.
Et on a tendance à penser que ça c'est un sujet qui est juste lié à son cerveau, qui est juste lié à ses émotions justement. Mais en fait le cerveau ça fait partie du corps, ça fait partie de la physiologie en fait, c'est un organe comme un autre et du coup ça a ses besoins aussi. Et en fait qu'est-ce qui se passe quand on mange de façon plus consistante le matin ? Au-delà de la simple nutrition que ça nous apporte, il y a aussi le phénomène de la glycémie.
Quand on mange protéine et quand on mange gras, la pente va être beaucoup moins raide, la pente de la glycémie. On n'a jamais évolué pour manger que des glucides, surtout tout le matin et tout ça, et ça fait un pic de glycémie. Ça, c'est quelque chose de extrêmement stressant pour nos corps. Alors qu'avec un petit déjeuner comme ça, quand on met la bonne fondation dans sa journée, alors là, ça va faire aussi qu'on va se sentir plus résilient face aux aléas de la vie, face aux connards qui nous coupent la queue ou...
Kasia (15:33.482)
Quand on rentre le soir, on retrouve ses enfants et tout ça. On est juste mieux soutenu quand on est mieux nourri, quand on n'a pas la glycémie qui fait le dent de scie. Alors là, oui, c'est une vraie résilience qui vient après. En tout cas, tout ce qu'on essaie de travailler après autour de l'accueil des émotions, l'état d'esprit, choisir ses pensées avec soin et tout ça, tout ce travail-là devient plus facile. C'est facilité par le fait d'avoir bien mangé le matin.
et continuer à bien manger le reste de la journée. Je te rejoins complètement. Plus je suis coach, plus je suis convaincue que, certes, l'aspect émotionnel, gestion des émotions, c'est une façon d'abord de travail, bien sûr, est importante, mais plus je suis convaincue qu'en fait, la porte d'entrée, c'est le corps. Le sommeil, la nutrition, le mouvement et un autre pilier qui est les relations sociales. Complètement. Le côté communauté, le côté groupe.
C'est un des drames de notre époque, malheureusement. L'isolement qui est vraiment de plus en plus répandu. En fait, ça, c'est un aspect aussi de notre évolution. On a toujours évolué dans des petites bandes soudées. On n'était jamais censé être complètement aussi seuls qu'on est aujourd'hui. Mais comme tu dis, le corps, la physiologie, vraiment un premier lieu pour s'occuper de tout ça. Comment tu as découvert que tu étais hyper sensible, ? C'est une bonne question. Au départ,
c'était un petit chagrin d'amour qui a fait que j'ai surtout eu besoin de comprendre le comportement de la personne et en m'intéressant à son comportement et à son fonctionnement j'ai découvert par hasard ce qui était alors le côté HPI et le côté hypersensible je me suis complètement reconnue dedans et je me suis rendu compte de plein plein plein de choses mais ce côté hypersensible surtout qui fait que
je sens les choses assez intensément et je me suis rendue compte que ça fait partie d'un fonctionnement en fait et tout le monde ne fonctionne pas comme ça. Donc ça éclaircit beaucoup de choses, surtout aussi au niveau relationnel. Mais aussi mon rapport au monde, mon rapport à moi-même, rapport aux expériences, mon besoin d'une certaine intensité. Et je ne pas forcément d'une intensité émotionnelle ou un côté passionnel, truc comme ça, je ne pas de ça. Plutôt avoir des expériences.
Kasia (17:56.051)
qui marque la vie ou on se sent vivant en fait. J'allais te poser la question à laquelle tu as commencé plus ou moins à répondre, c'est qu'est-ce que ça t'a apporté de poser ces mots, de poser ce diagnostic » ? Ça m'a énormément aidée parce que comme je disais, ça m'a permis de conscientiser surtout plein de choses. Et je pense que c'était intéressant. Alors là, je devais avoir au moins 45 ans sinon plus peut-être quand j'ai découvert ça.
Donc c'était assez tardif, entre guillemets. En même temps, je trouve ça intéressant aussi parce qu'à cet âge-là, on a déjà un certain niveau d'expérience de vie et du coup, ça permet de vraiment revoir sa vie, revoir ses expériences de cet angle-là. Et je trouvais ça très, très intéressant. J'ai trouvé ça très stimulant. Et je trouve aujourd'hui que la connaissance de soi, c'est une des choses les plus importantes développées dans sa vie pour pouvoir avancer.
et ça continue encore à éclairer un peu mon chemin. Peut-être que ça me permet de mieux connaître mes besoins à moi et mieux m'accepter du coup. Par contre, je crois aussi qu'il ne pas tomber dans l'écueil d'une hyper susceptibilité. Ce n'est pas puisque je sens les choses plus intensement que l'autre que mon émotion et mon ressenti à moi est l'affaire de l'autre. C'est pour ça que aussi dans mon travail à moi, je mets beaucoup l'accent là-dessus.
d'assumer sa responsabilité, d'assumer la responsabilité pour soi-même, développer cette responsabilité émotionnelle. je pense que connaître son fonctionnement, ça aide beaucoup. Le fait d'avoir étudié, approfondi cette question de l'hypersensibilité, qu'est-ce que ça a changé dans ton rapport à la nutrition, par exemple ? Je pense que c'est tout ce qu'on a dit tout à l'heure par rapport à bien se nourrir et bien s'occuper aussi de sa glycémie.
Et quand je dis bien se nourrir, par exemple pour beaucoup de femmes aujourd'hui, je dis femmes mais je pense que c'est surtout les femmes qui essaient de faire attention, entre guillemets, toujours. Par exemple, on mange tout simplement pas assez carné. Ça aussi c'est un problème que je vois. Et justement avec ce point de vue ancestral, c'est tout le contraire. En fait c'est comme si on n'a pas la bonne fondation et le manque de cette fondation nous rend moins résilients. Du coup quand on est hyper sensible, je trouve qu'on se le doit encore plus.
Kasia (20:23.029)
de bien s'occuper de nous et bien se nourrir pour justement être vraiment à la hauteur de cette intensité avec laquelle on vit tous les jours. Pour moi, c'est une façon de faire évoluer cette chose. Au lieu de que ça devienne une souffrance, ça devient quelque chose dont on peut se réjouir en fait. Est-ce que tu te vois plus nutrithérapeute, plus coach ou comment tu mêles les deux ? Alors, je m'appelle coach holistique ou coach de vie holistique parce que je considère que
J'ai vraiment cette approche qui prend en compte tous les piliers qu'il faut pour aller mieux. Et je me vois plus du coup comme ce coach holistique que seulement nutritérapeute par exemple. Parce que pour moi, la nutritérapie, tout ce que j'ai appris, tout ce que j'ai appliqué, je continue encore à les vivre et à les appliquer et ça me sert toujours. Mais si tu veux, je fais plus d'accompagnement que sur le côté nutritérapie. Sauf quand je fais des accompagnements en groupe.
mais en individuel j'aime bien prendre tout avec une personne. Et puis on s'occupe aussi du côté bien-être physiologique, s'il faut, si la personne en a besoin. Mais ce pas obligatoire. Du coup, qu'est-ce que ça veut dire entre nous holistique ? C'est un mot qu'on a pu voir sur Instagram, sur Internet, mais qu'est-ce ça veut dire concrètement ? Pour moi holistique concrètement, déjà pour par exemple mon approche à l'hypersensibilité,
je dirais que c'est une approche qui basée sur le corps, le cœur et la tête. Pour moi, c'est ça, au lystique. C'est-à-dire que la personne qui se sent hyper sensible, peut être hyper susceptible et qui a envie un peu de mieux vivre tout ça, je ne pas juste parler de l'importance des émotions ou de l'intensité des émotions, sans avoir parlé aussi de la résilience physiologique. Parce que s'il n'y a pas la bonne fondation en place,
On pourrait toujours faire ce travail et ça peut être très intéressant, mais ça ne pas être aussi durable. En tout cas, on va aller un peu contre-courant. Alors que si tout va bien, aussi côté physiologique, côté énergie, côté je me sens vraiment bien, je me lève le matin à me sentir reposé et tout, là, le travail qu'on fait, en plus autour des émotions, autour des pensées, autour de l'état d'esprit, ça va être juste d'autant plus impactant. Et justement, ayant vécu et travaillé aux États-Unis, vécu et travaillé en France,
Kasia (22:47.705)
Sur ces questions-là de développement personnel, d'émotion mais aussi de nutrition, quelles sont les différences que tu as observées ? En fait, ce que je vois, c'est que les gens ont tendance à prendre les choses beaucoup plus à cœur là-bas, c'est-à-dire que ça peut aller un peu... Ça peut être too much, Ça peut facilement aller too much, ça peut être trop noir et blanc. Alors qu'en France, j'aime bien ce côté, les choses sont un peu plus tempérées. Et alors ça a ses avantages et ses inconvénients aussi.
Côté nutrition, évidemment, on connaît tous les grosses différences entre les Américains et les Français, et les cultures culinaires. Pour moi, je vois aussi que la nourriture en France, c'est de plus en plus industriel, et c'est de plus en plus mauvais aussi. Mais il y a des habitudes, je trouve, qui sont protectrices. Il y a beaucoup de Déjà, en France, il y a beaucoup de codes. Voilà, tout court, sur plein de sujets, sur beaucoup de sujets.
C'est une société très codée, une culture très codée, y a plein de choses à connaître, plein de choses un peu sous-entendues. Ça prend du temps et ça prend beaucoup d'observation, je pense, de tout comprendre. Notamment, tout ce qui autour de la nourriture, je trouve que ça peut être protecteur. Par exemple, même si on mange des choses qui ne pas top top, on va quand même faire un effort en France de se réunir autour d'une table et manger ensemble. Le côté « mange ensemble », c'est très présent.
Je dis pas que tout le monde pratique ça. Il y a de plus en plus de gens qui mangent seuls avec leur téléphone. Mais en tout cas, il y a des codes pour ça. Il y a quelque chose dans la culture qui fait que beaucoup de gens vont pouvoir se réunir pour manger ensemble. Donc ça, trouve, même si la qualité de ce que tu manges n'est pas très bonne, le fait de le partager ou même manger avec les autres, ça fait que c'est un rituel où tu t'arrêtes dans ta journée. Déjà, tu respires mieux. Déjà, il faut être plus...
Il faut être moins stressé pour bien digérer, tout ça, tout ça. a plein de bienfaits. Alors que quand j'étais aux États-Unis, tu disais alors on va aller prendre une salade. Mais en fait, on revenait et on mangeait littéralement devant nos ordinateurs la salade. 20 minutes, 30 minutes parfois. Voilà. je trouve que les choses, les habitudes en France restent quand même importantes. Et je trouve que ça, c'est quelque chose de bien. C'est tout aussi important que le contenu de l'assiette aussi.
Kasia (25:13.409)
et tout ce qui est développement personnel et tout. J'aime bien aussi le côté que les gens ne se prennent pas autant au sérieux en fait. Il y a plus de légèreté, y a plus de... En tout cas moi je sens ça, c'est complètement subjectif évidemment, ça implique que moi. Peut-être qu'un jour ça fera partie du mode de vie ancestral que de se réunir à table. Voilà, c'est les choses de base en fait. C'est les choses de base qui nous font du bien. Alors je vais changer de sujet.
Complètement. Mais tu as fait une reconversion professionnelle, mais tu as également fait une reconversion entre guillemets, tu complètement changé ton mode de vie, puisque tu as vécu en ville pendant des années, il y a quoi, 10 ans maintenant ou moins ? Ah non, moins, moins, moins. En fait, c'est vrai que quand je disais que j'ai commencé à avoir plein de déclics, j'ai eu plein de déclics, et j'ai quand même changé toute ma vie et tout mon mode de vie. Moi, j'ai été citadine toute ma vie, sauf quelques petites années aux États-Unis quand je faisais mes études, mais le reste du temps, c'était que en ville.
parce que c'est tout ce que je connaissais. J'avais même pas de permis de conduire, fait. Et le fait de commencer à voir les enfants et le fait de me poser la question de c'est quoi un être humain ? Qu'est-ce qui est une bonne vie pour un être humain ? C'est là où je commençais à me rendre compte. Et puis aussi le côté hypersensible, je suis quelqu'un qui a besoin de beaucoup de stimulation. Mais en fait, en ville, il y a tellement de stimulation, une surstimulation qui est très artificielle et que ça a un vrai coût. Donc en fait, l'idée...
a commencé à s'imposer de se mettre vraiment dans un mode de vie beaucoup plus calme et avec une belle nature à côté. Et je trouve que vraiment aujourd'hui, il n'y a pas de prix en fait pour ça, pour cette qualité de vie. Et du coup, il y a sept ans maintenant, j'ai bougé ma petite famille de Paris sur le bassin d'Arcachon. Et tu sens une vraie différence ? Tous les jours, mais vraiment tous les jours.
Même hier, pense que j'étais en train de conduire en fait. Maintenant j'ai mon permis et j'étais juste, ouais, j'adore, j'adore. En fait, c'est vraiment, je ne le prends pas pour acquis. Voilà, je trouve que c'est une très belle qualité de vie. Après, je ne pas au milieu de nulle part, dans la campagne non plus. Un jour, peut-être que je serai plus, quelque part encore plus en campagne. Mais là, pour cette saison de ma vie, ça me convient parfaitement. Et juste avoir la beauté autour, en tout cas très accessible.
Kasia (27:39.361)
Pour moi, fait toute la différence. Et tout en restant dans un lieu où il y a quand même du mouvement, il y a quand même du monde, il y a quand même un beau réseau, beaucoup d'entrepreneurs d'ailleurs qui vivent ici. Pour moi, ça fait vraiment une très belle qualité de vie. Et d'ailleurs, il me semble que tu proposes des randonnées coaching. Oui, ça aussi. Donc pour ceux qui sont dans le coin ou qui viennent faire les vacances par ici,
Je propose effectivement des séances dans la nature, pendant la marche, parce que je trouve ça tellement intéressant, à tellement de niveaux. Déjà la posture est côte à côte, et de cheminer ensemble. Et je pense que ça fait aussi que quand on bouge, quand on bouge notre corps, quand on est à l'extérieur, ça nous ouvre l'esprit, ça donne accès à notre état qui est très propice à l'introspection, mais aussi de trouver ses propres ressources intérieures.
Donc vraiment c'est quelque chose que j'adore et que j'aimerais développer de plus en plus. Justement, Ayshan, comment te trouver et qu'est-ce que tu me proposes ? Donc me trouver, j'ai mon propre podcast aussi que j'avais commencé à l'époque en anglais, donc j'ai eu 50 ans d'épisode en anglais, mais j'ai switché maintenant en français que tu pourrais mettre peut-être dans les notes. Et j'ai mon Insta aussi pour suivre mes actualités.
Je viens de relancer mon programme que j'appelle un peu le premier pilier de mon accompagnement qui est le pilier alimentation, mode de vie qui s'appelle le Reboot Ancestral. Ça c'est en ligne pour mettre en place les bonnes fondations de résilience. Là on a déjà commencé mais si jamais il a des retards de terre, peut y avoir moyen et sinon ils peuvent me suivre et avoir les actualités pour la prochaine fois que je le proposerai.
et j'ai aussi mon accompagnement individuel. Si on se revoit dans cinq ans dans ce podcast, qu'est-ce que tu voudras pouvoir me dire ? C'est une bonne question. En fait, je pense que c'est peut-être la première fois de ma vie où j'ai une qualité de vie que j'aime tellement que je n'ai pas forcément envie de gros changements. Donc d'ici cinq ans,
Kasia (29:54.822)
évidemment que les choses auront évolué parce que je suis le genre de personne qui ne peut pas pas apprendre et avancer et évoluer. Mais je pense qu'aujourd'hui, j'ai en place déjà tous les ingrédients. J'aimerais vraiment continuer sur cette lancée là et de continuer cette activité qui me tient tellement à cœur et continuer mes accompagnements en ligne, mais aussi développer le côté présentiel aussi de plus en plus.
Voilà, et continuer à évoluer dans un environnement, la fois environnement nature, environnement aussi humain qui me font du bien. Superbe réponse. Ok, Channe, merci beaucoup pour le partage de ton expertise. On peut te retrouver sur ton podcast où tu apportes tous ces sujets en français. Le nom du podcast est en anglais, mais ne vous y fiez pas. Et puis sur Instagram, sur The Omnivorest. J'adore le titre.
Merci encore, à très bientôt ! Bah c'est moi, merci beaucoup, c'est fait un plaisir ! À bientôt ! Très bonne semaine à tous et à bientôt pour nouvel épisode !
Kasia (31:09.922)
Pour encore plus de coaching, business et bien-être, abonne-toi à ma newsletter sur www.bienamoncont.com slash podcast. C'est là que je partage des stratégies et des ressources exclusives pour t'aider à prospérer. Et si tu veux aller encore plus loin et mettre ces stratégies en application, découvre Glow Up, mon programme d'accompagnement individuel, où on travaillera ensemble pour poser ou consolider les bases d'un business aligné, épanouissant et surtout rentable. Toutes les infos sont sur mon site www.bienamoncont.com
Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.