Kasia (00:00.239)
Ce qui est intéressant, que ces cycles de prospérité, très souvent, ils sont nourris par les cycles de difficulté. Parce que justement dans la difficulté, nous avons été amenés à nous confronter à certaines réalités, à évoluer et à développer des compétences qui nous ont servi déjà à traverser ces difficultés, mais aussi à créer une nouvelle prospérité. Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement.
Je m'appelle Kasia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. Pouver des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants,
qui montre les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:15.47)
Aujourd'hui on va parler de confiance en soi, mais pas façon banale. Parce que tu vois, en préparant cet épisode, à la fois il y a vraiment des idées que j'ai envie de partager, où me dis c'est important que je le formule, que je prenne le temps de élaborer là-dessus. Et en même temps je trouve qu'il n'y a pas plus galvaudé comme thème que la confiance en soi. Et quand je dis ça ce n'est pas pour me moquer ou pour dénigrer, mais parce que ça fait bientôt dix ans, et oui le temps passe vite, que je suis de près ou de loin dans le développement personnel. Je suis coach depuis cinq ans, actuellement c'est même ma sixième année.
Et quand j'ai démarré, la confiance en soi c'était un petit peu le sujet de coaching que j'ai traité en premier. Ce qui m'a amené, par la force des choses, à travailler avec des entrepreneurs, avec des indépendants, avec des artistes, avec des créateurs. Bref, des gens qui avaient des projets et qui avaient besoin d'un soutien dans leur confiance en eux pour les porter à terme. J'avais notamment un programme qui s'appelait Les Eaux Dacieuses et que j'ai beaucoup aimé. C'est un programme de groupe qui a fait se rencontrer des dizaines de femmes et qui a vu des projets se développer comme ça dans les trois dernières années.
Et d'ailleurs, si ça t'intéresse, j'ai un épisode de podcast qui est sorti récemment sur ce sujet où je reçois une ancienne cliente et je l'interviewe sur où est-ce qu'elle en est dans sa vie aujourd'hui et notamment sur ses projets créatifs et artistiques. Et c'est à l'occasion de cette interview que je me suis dit, il vraiment que je fasse un épisode séparé sur la confiance en soi, d'une part. Et en même temps, je ne peux pas vraiment parler de la confiance en soi comme on parlait il y a encore peut-être trois, quatre ans ou de la façon dont il a demandé des questions quand moi j'ai démarré dans le développement personnel.
Même dans le développement personnel, y a des modes, y a des trends, il y a des tendances qui, au bout d'un moment, s'arrêtent et il a quelque chose de nouveau qui démarre. Et tout cela est vraiment relié à l'actualité géopolitique, économique, culturelle et les concepts dans lesquels on évolue. Je trouve qu'il y a une sorte de malentendu sur ce que ça veut dire avoir confiance en soi, qui est associé à une forme de toute-puissance du moins. Où les gens qui ont confiance en eux sont des gens qui, en société, apparaissent plutôt extravertis,
qui sont convaincus de leur réussite, qui se sentent invincible, qui croient beaucoup à la manifestation de type « si j'y crois assez fort, ça va marcher comme prévu ». Cette idée de « oui, je vais y arriver parce que je trop forte, parce que je crois à ma destinée », ça donne une énergie folle. Ça donne un sentiment d'invincibilité de dingue. Mais le problème, c'est que cette confiance-là, qu'on définit comme la croyance en son succès, c'est un colosse au pied d'argile. C'est juste de l'ego hypertrophié. Cet ego est comme un ballon de baudrouche qui se dégonfle à la moindre contrariété.
Kasia (03:41.999)
Dès que les choses ne vont pas dans notre sens, on passe à l'extrême inverse. On passe de « je suis génial, je vais tout déchirer, ça ne que marcher à « je suis une énorme merde, je vais tout rater, rien ne va jamais marcher ». D'ailleurs chacun va avoir sa dose de tolérance. Il va y avoir les personnes qui vont se décourager au premier obstacle. D'autres ça va être la première critique ou le premier hater sur internet. Et pour d'autres ça va être un bad buzz, un clash ou un mini scandale qui éclate. Mais le point commun en tout cas c'est qu'il a un effondrement qui est assez rapide.
et on va dire que la haine de soi et le doute de soi qui en résulte sont presque proportionnels à l'hypertrophie de l'ego qu'il y avait. Je pense pas non plus que ce soit un hasard si on s'est retrouvé à entretenir ces idées de toute puissance, de je vais y arriver. Cette vision du monde ne vient pas de nulle part. Si on compare avec ce qui se passait par exemple dans les années 2010 et ce qui se passe aujourd'hui en 2025, on est dans deux réalités politiques, financières, culturelles très différentes. Les années 2010,
On vivait dans une époque qui était globalement plus optimiste. Entre la capture de Saddam Hussein et la mort de Ben Laden, on a l'impression que l'ordre mondial était stabilisé, que les problèmes géopolitiques étaient sous contrôle. On est en pleine ère d'Obama aux États-Unis. On est en plein boom de la révolution numérique avec l'arrivée des iPhones, avec le développement des réseaux sociaux dont Facebook et surtout Instagram. Alors certes, il y a eu la crise des subprimes en 2008-2009.
mais il y a eu une reprise économique très forte qui s'en est suivie, ce qui fait que vers 2015-2017, la croissance mondiale était autour de 3,5 % par an. C'était aussi l'époque des Ted Talks, des affirmations positives, des success stories à la Silicon Valley. Dans ce monde-là, croire qu'on peut tout conquérir à la force de la volonté était réaliste. Ça se tenait. Mais depuis les années 2020, les choses ont changé. Déjà, on a eu le Covid qui nous a mis une bonne terre dans la figure.
On a eu le retour de la guerre en Europe, s'il plaît, quand la Russie a attaqué l'Ukraine, puis l'inflation galopante, les crises climatiques qui se succèdent, la pollulation des conflits dont l'explosion du conflit israélo-palestinien. En fait, depuis 2020, nous vivons dans une ère d'incertitude économique et politique permanente. Et là, ce sentiment de toute puissance et de « on veut, peut », en fait, ça ne tient plus. Entre nous, ce n'est pas une mauvaise chose.
Kasia (06:01.015)
parce que ce modèle de l'égo conquérant de toute façon il ne pas tenir. Indépendamment de ce qui se passe dans le monde, il contient en germe ses propres dérives. Déjà quand on croit que sa seule volonté fait tout, on a tendance à oublier facilement que les autres existent, qu'il y a un réel avec lequel composer, en particulier notre propre corps, et notre mental, même quand il est ultra fort, doit quand même composer avec des impondérables. Donc en un côté tu as le contexte global qui a énormément évolué, et de l'autre,
quand tu te rends compte que ce concept de la volonté est super puissante et quand on veut on peut, tu en as vu les limites étalées jusqu'au bout du truc, comment tu développes ta confiance en toi ? Et c'est là justement que je pense qu'il faut changer la définition de la confiance en soi et de ne plus associer croire en soi égale croire que je vais réussir mais le remplacer par croire en moi égale croire que je peux réussir si je m'en donne les moyens.
et que je peux survivre aux difficultés si elles se présentent. Quand elles se présenteront. Allez, soyons réalistes quand elles se présenteront puisque s'il a bien une chose qu'on peut prédire avec certitude, c'est l'incertitude et les imprévus. Moi je suis convaincue à titre personnel qu'un nouvel âge d'or se prépare et que ce nouvel âge d'or est construit sur les difficultés que nous vivons en ce moment. Et quand je dis ça, c'est pas de l'optimisme naïf. C'est juste une conclusion personnelle que j'ai tirée en faisant de l'histoire.
Tu ne le sais peut-être pas parce que je ne l'ai pas mentionné, mais entre mes années de prépa et mes années à Sciences Po, j'ai fait des études d'histoire et j'ai vraiment été fascinée par deux choses. La première, c'est que quand une crise surgit, ce n'est jamais le résultat d'une seule cause. Tous les grands événements majeurs comme la Première Guerre mondiale, la Révolution française ou la chute de l'URSS, il y a toujours des événements déclencheurs, mais il a jamais une cause unique. Il y a des facteurs conjoncturels.
Il des facteurs économiques, des facteurs politiques. Bref, il y a plein de choses à prendre en compte. ne pas dire que c'est la raison pour laquelle ça n'a pas marché. Et cette leçon, je la garde aujourd'hui avec moi dans mon activité de coach. Quand on fait l'analyse d'un lancement qui n'a pas été satisfaisant, on va dire, avec mes clientes, on regarde tous les facteurs qui ont contribué à ce résultat et pas uniquement ce que me dit ma cliente. C'est-à-dire mes clients ne veulent pas de mon offre, mon offre n'est pas assez bien, je ne sais pas vendre. Et la deuxième leçon de mes années d'histoire.
Kasia (08:24.239)
c'est que l'histoire de l'humanité est une succession de périodes glorieuses et de périodes de crise. Quel que soit le nombre de répétitions de cycles qu'on ait vécu, quand on vit dans une période fructueuse, on a l'impression que ça y est, on est arrivé et que c'est la fin de l'histoire et que à partir de maintenant, tout va bien se passer. Et inversement, quand on est dans une période de crise, on a l'impression que l'avenir ne peut être que sombre et qu'en gros, c'est la fin des temps. Donc moi, j'ai confiance qu'à un moment, l'humanité va connaître un nouveau cycle. Je suis convaincue que les difficultés que nous rencontrons aujourd'hui, comme la vie chère,
comme la diminution drastique des ressources naturelles ou l'instabilité politique vont donner lieu à un nouvel âge d'or. Ce qui est vrai à l'échelle du temps, de l'histoire humaine, est vrai aussi quelque part à un niveau individuel. C'est-à-dire que dans notre vie, des cycles prospèrent, d'abondance, d'insouciance, puis des cycles de soucis, d'inquiétudes et de difficultés. Ce qui est intéressant, c'est que ces cycles de prospérité, très souvent, ils sont nourris par les cycles de difficultés.
parce que justement dans la difficulté, nous avons été amenés à nous confronter à certaines réalités, à évoluer et à développer des compétences qui nous ont servi déjà à traverser ces difficultés, mais aussi à créer une nouvelle prospérité. Donc voilà, la fin de l'apartheid, c'est que si en ce moment tu traverses des difficultés personnelles ou professionnelles, je ne te dis pas de les ignorer en mode « non, t'inquiètes, tout va bien se passer ». Ça, c'est vraiment cette forme de confiance en soi aveugle contre laquelle je m'inscris. Sache que ça va être
potentiellement encore difficile, mais quelque chose d'encore meilleur va suivre. Plutôt que de fuir la difficulté, observe-la. Qu'est-ce qu'elle te dit ? Sur quoi elle te pousse à évoluer ? Parce que c'est là qu'on va redéfinir la confiance en soi. Non pas comme « vais réussir », c'est-à-dire une affirmation de ma croyance en mon succès, on va le remplacer par un « peux réussir », par la croyance en mon potentiel, en mes capacités, en ma résilience.
Ce dont on a besoin dans le monde d'aujourd'hui, ce n'est pas de positivité toxique, ce n'est pas d'un égo démesuré ou de pensée magique. On a besoin de revenir à une définition plus ancienne, plus profonde de la confiance. L'étymologie même du mot confiance nous le rappelle aussi. Tu sais, moi j'aime bien revenir au sens propre des mots. Et confiance vient du latin confidéré, c'est se fier à, c'est faire alliance avec. Je trouve que c'est une très belle image. Confiance en soi, c'est fidélité à soi.
Kasia (10:50.399)
c'est alliance avec soi-même. Et donc si tu veux, en ces temps, développer ta confiance en soi, ça va passer par trois choses. La première chose, c'est de développer cette foi au sens de fiabilité envers toi-même. Si tu veux avoir plus confiance en toi, il faut que tu honores la parole que tu te donnes. Il faut que tu fasses vraiment les choses que tu te dis que tu vas faire. À chaque fois que tu te dis demain matin, je fais une séance de méditation et que tu ne la fais pas, alors il ne se passe rien de catastrophique, soyons clairs.
mais une partie de cette confiance en toi s'érode. Ton comportement renforce la croyance qu'on ne pas se fier à toi, que tu n'es pas fiable, que tu ne fais pas ce que tu dis que tu vas faire. Peut-être qu'avec les autres, tu fais toujours ce que tu dis que tu vas faire. Mais envers toi-même, non. Si je ne peux pas me faire confiance pour faire quelque chose pour moi-même, comment je peux avoir confiance en moi quand il s'agit d'entreprendre un projet avec beaucoup d'incertitudes, beaucoup d'inconnus ?
et qui va me demander de m'exposer un inconfort qui franchement est totalement inconnu. Respecter tes engagements avec toi-même, même les plus petits, est super important. Et ce que ça implique potentiellement, c'est peut-être du coup d'avoir moins d'engagement à l'extérieur de toi, mais aussi moins d'engagement tout court. Par exemple, ça ne sert à rien de remplir ton emploi du temps de la journée avec 10 000 tâches dont le nombre même te met en échec. On est nombreux à avoir une espèce de fantasme sur
la routine du matin, le miracle morning où on se lève, on va faire notre sport, on va méditer, écrire dans notre journal et ensuite on se fait un smoothie vitaminé, on prend un petit déj ultra sain et ensuite on est prêt pour notre journée. Ne te dis pas que tu vas faire tout ça, tout ça, tout ça si tu ne crois pas au fond toi que tu as la capacité de le faire. Il vaut mieux que tu en fasses moins mais que tu fasses ce que tu t'es dit que t'allais faire plutôt que tu te promettes que tu vas faire plein de choses et là aussi ça vient d'où ?
ça vient de cette image de soi, de cet égo hypertrophié, de toute puissance de « mais oui bien sûr, je peux me lever demain et accomplir 10 000 tâches avant d'aller déposer les enfants à l'école et être super productive avant ma pause d'ège alors que je vais avoir mes règles, alors que en plus je suis stressé et qu'il fait super mal dehors » ? non en fait, là on est dans l'espèce de déconnexion avec le réel et ça peut pas marcher. C'est le colosse au pied d'argile que j'évoquais tout à l'heure. La confiance en soi, c'est de se dire « bon, je suis dans la phase luthéale de mon cycle,
Kasia (13:13.654)
J'ai pas beaucoup dormi cette semaine. Je couvre un petit rhume et je sais que ce qui me fait du bien c'est d'aller marcher. Donc je vais zapper la méditation, vais zapper le yoga, je zapper le smoothie vitaminé, je vais juste aller marcher 30 minutes demain matin avant de me mettre à travailler. C'est ça la confiance en soi. Ça passe d'abord et avant tout par la fiabilité envers soi-même. Deuxième façon de développer ta confiance en toi, c'est de te dire la vérité. Là aussi, c'est directement issu de ce sens de confiance.
On fait confiance à quelqu'un quand cette personne honore sa parole, donc elle dit ce qu'elle fait, elle fait ce qu'elle dit, mais aussi quand elle nous dit la vérité, quand il a pas de dissimulation de mensonge. Donc se dire la vérité, déjà c'est arrêter de fuir ses ressentis, ne plus avoir peur de se confronter à ses émotions, même celles dont on ne pas trop que faire, comme l'ennui, comme la frustration, comme l'incertitude ou le doute. Se dire la vérité, c'est aussi se dire ce qui existe.
pour ramener ça à un contexte de l'entrepreneuriat, c'est se dire, là, ça fait trois mois que n'as pas signé de nouveau client. On ne va pas plaquer de la positivité toxique là-dessus en se disant, ouais, c'est pas grave, c'est génial, ça va revenir. On va se dire la vérité. Trois mois sans signer de client, ça m'inquiète, ça m'insécurise et très vite, de toute façon, je vais te confronter au problème de trésorerie. Donc, il faut que je fasse quelque chose.
D'un côté, peut se désoler, ça fait trois mois que j'ai pas signé de nouveau client, alors que je parle tout temps de ce que je fais, alors que je fais des rendez-vous, etc. Mais se dire la vérité, c'est regarder de près ses actions. Certes, c'est vrai, je communique sur Instagram, mais je ne parle pas directement de mes programmes. Ou quand je vais faire des rendez-vous à l'extérieur, je les vis en mode très perso. Je parle jamais de mon travail, je ne jamais de ce que je fais, je ne fais jamais d'offres. Se dire la vérité, c'est la première étape pour avancer et pour débloquer une situation. La métacroyance que tu renforces en te disant la vérité, c'est
D'une part, je peux l'encaisser, je peux entendre la vérité, je peux entendre que je ne suis pas très bien comportée, je peux entendre que ma compétence n'est pas encore au niveau de ce qui est requis. Et en plus, ça te place en position de réagir, de faire quelque chose, de rectifier. Non seulement je peux l'entendre, mais aussi je peux le gérer. Ça ne pas marcher si tu mets un voile de positivité toxique là-dessus. Et ça ne peut pas marcher non plus quand tu ne prends aucune responsabilité pour ce qui arrive.
Kasia (15:35.446)
Quand tu mets tout sur le dos, des circonstances extérieures, de la malchance, du contexte économique, de tes enfants qui te prennent trop de temps, de ton corps qui est malade une semaine sur deux, ou de ceci ou de cela. La confiance en soi elle se bâtit aussi sur la vulnérabilité, sur les choses qu'on partage. Donc quand tu te dis des choses vulnérables à toi-même, qui sont pas toujours faciles à entendre ou à s'admettre, c'est une façon de renforcer ta confiance en toi. Et enfin j'arrive au troisième point.
qui finalement, tout l'épisode je pense, aurait pu se résumer à cette phrase, c'est de remplacer le « vais », « je vais réussir », c'est certain », « ça ne peut que marcher » par « je peux ». « Je peux réussir « j'ai le potentiel « j'ai la capacité ». Quand tu dis à quelqu'un que tu aimes « je crois en toi », tu lui dis pas « non mais toi c'est bon, tout va marcher pour toi », « tes doutes et tes peurs ne pas justifiées », « arrête de raconter des bêtises, tu vas cartonner ». Non ! En tout cas, j'espère pas. Ce que tu dis c'est
Même si toi tu doutes de toi, moi je les vois à tes capacités et je sais que tu as le potentiel pour y arriver. Très vite le « vais réussir » devient un « dois réussir ». Ça crée une illusion de tout dépendre de moi. Ce n'est qu'une question de volonté. Donc si je n'y arrive pas, c'est que je n'ai pas assez de volonté ou que je ne suis pas assez bien. Mais quand tu dis « je peux réussir », c'est possible, mais ce pas fait. Ça demande quand même un certain travail de ta part. Donc je vais mettre toutes les chances de mon côté en me donnant les moyens d'y arriver.
Et donc, se faire confiance, ce n'est plus croire qu'on est infaillible, mais savoir qu'on est capable d'essayer encore et encore jusqu'à ce ça marche. Même quand il a une difficulté qui se présente, on a la capacité de réagir, de répondre et de trouver des solutions. Et c'est exactement cette confiance-là qu'on a besoin de cultiver aujourd'hui, surtout si on travaille à son compte. De même façon qu'il a des trends dans le développement personnel, il aussi des trends dans l'entrepreneuriat. Je l'ai vu passer cette traîne de...
Gaines trois fois ton salaire d'avant en travaillant deux heures par jour. Achètes ma formation et tu vas faire dix cas par mois, c'est garanti. J'ai vu ces promesses-là passer. Bien sûr qu'elles sont sexy, bien sûr que ça donne envie de savoir ce qu'il a derrière. Mais le problème, c'est qu'on ne devrait pas vendre l'entreprenariat comme quelque chose de facile. Ce n'est pas facile d'être à son compte. Ça peut être facile, mais ça demande quand même du travail. La confiance en soi que les entrepreneurs ont besoin de cultiver, ce n'est pas celle où ils se disent non mais ça va cartonner mon idée, je vais devenir millionnaire. Mais plutôt, je me prépare à que ce soit difficile.
Kasia (17:59.838)
mais je crois en mes capacités à trouver des solutions, à avancer malgré tout et à construire mon succès. En tout cas, c'est le type de confiance qu'on développe en coaching. C'est restaurer la relation avec soi-même. C'est se voir comme une alliée, faire alliance avec soi-même. Et peut-être aussi qu'en chemin, notre définition du succès va évoluer. Peut-être que le succès dans l'entrepreneuriat, ce pas forcément de faire le million, mais d'être son propre boss, de pouvoir financer son mode de vie, ses vacances, sa maison, ses loisirs et son épargne.
sans mettre en péril sa santé mentale, en ayant le temps et l'espace pour cultiver et développer les relations avec les gens proches autour de nous, pour prendre soin de son corps. Voilà les amis. Si tu découvres ce podcast, bienvenue, je suis très contente de t'avoir. Mais si tu m'écoutes à chaque sortie de podcast, sache que tu as une place spéciale dans mon cœur et que je pense à toi à chaque fois que j'enregistre. Je te souhaite une très très bonne journée, une très bonne semaine et n'oublie pas, prends bien soin de toi et de ton business.
Kasia (19:04.278)
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Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.