Kasia (00:00.527)
Il est temps que tu aies moins peur d'être exposé et que tu aies plus peur de ces mois galères où tu ne gagnes pas d'argent. Et si tu préfères galérer financièrement et questionner ton projet d'indépendance plutôt que de montrer ta tête, j'ai vraiment envie de te demander mais pourquoi ? Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Cassia, je suis à mon compte depuis 2009.
et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte.
Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:09.562)
Comment se rendre visible quand on n'aime pas se montrer ? Voilà la quadrature du cercle dans laquelle sont enfermés beaucoup d'indépendants, avec d'un côté la conscience, du moins à un niveau logique et rationnel, qu'il faut être visible pour se faire connaître de clients potentiels et signer des contrats et développer son activité, et de l'autre une forte forte réticence, voire un malaise à l'idée de se mettre en avant. Et comme c'est une problématique qui revient quand même assez régulièrement en coaching, ça mérite un épisode à part entière.
Tu t'en doutes probablement déjà, mais je vais quand même en remettre une couche. La visibilité, c'est vraiment l'oxygène de ton business. Ne pas avoir de visibilité, c'est-à-dire d'exposition régulière, pas juste une fois de en temps, mais d'exposition régulière à tes clients potentiels, c'est l'équivalent de vivre dans un sous-sol sans fenêtre, avec juste la trappe de la porte qui s'ouvre de temps en temps. Et cette trappe, c'est ton bouche à oreille. Parfois, il est grand ouvert.
les clients descendent tout seuls vers toi, te trouver, et là c'est confort. Le problème c'est que cette trappe, parfois, elle peut rester fermée pendant des semaines voire des mois. Et là quand tu es toute seule en ta pièce, ça peut vite devenir étouffant. Pourquoi c'est si important de se rendre visible ? Alors déjà pour que les clients, tes clients potentiels, sachent que tu existes. Personne ne peut savoir que tu as une activité ni ce que tu fais si tu n'en parles pas et si tu ne pas amener ce message directement chez les gens.
Juste pour que ce soit clair, la visibilité ce n'est pas avoir un site web. La visibilité c'est faire venir les gens sur ton site web, c'est faire découvrir aux gens qui sont par exemple sur les réseaux sociaux ton offre. Donc la raison numéro un pour te rendre visible c'est pour que les gens sachent que tu existes. La raison numéro deux c'est pour que les gens se souviennent de toi. Parce que rappelle-toi, c'est pas parce que tu vois quelque chose passer que tu t'en souviens immédiatement. D'autant plus à l'heure de la distraction perpétuelle où nous sommes constamment bombardés d'informations
Deux vidéos de chatons amusants, deux marques qui investissent des sommes colossales pour qu'on se souvienne d'elles. Il ne suffit pas de dire une fois « coucou, j'existe, voilà ce que je fais ». Il faut le rappeler régulièrement, sinon ça va sombrer dans l'oubli. Il y a quelques années, une personne devait être exposée plus de sept fois un contenu avant de penser acheter. Et ça, c'était avant le Covid. Les chiffres mis à jour récemment par Google présentent un chiffre de l'ordre de 17 expositions.
Kasia (03:33.011)
troisième raison de te rendre visible, c'est pour que les gens pensent à toi en premier quand ils ont le problème que tu résous. C'est ce qu'on appelle dans le langage marketing, être top of mind. Si tes clients se tournent vers tes concurrents, ce n'est pas forcément parce que tes concurrents sont meilleurs, mais parce qu'ils les ont croisés en premier. Observe ton propre processus d'achat. On a tendance à faire du business avec des personnes en qui on a confiance, qui nous inspirent confiance du moins, en qui on se reconnaît, avec qui on se trouve des points communs.
que ce soit d'un point de vue situation de vie, physique ou parcours de vie. C'est ce qu'on appelle le facteur no like trust. No comme connaître, c'est-à-dire il faut que je sache que tu existes. c'est il faut que je t'apprécie. Et trust, il faut que je te fasse confiance pour faire affaire avec toi. Sans visibilité, c'est extrêmement difficile de développer ce facteur. Plus tu te rends visible, plus tu signes de client. C'est vraiment le tout premier élément de ta séquence de vente. Et parfois ça peut suffire. Quelqu'un tombe sur ton poste,
sur ton profil, il va sur ton site et dans la foulée, il book une session avec toi ou il achète ton package ou il t'appelle pour avoir un devis. Être visible, c'est attirer et retenir l'attention de clients potentiels. Et c'est quelque chose que tu fais pas uniquement quand tu observes une baisse de l'activité de ton entreprise. Même si tu n'as pas de disponibilité avant trois mois, continue à faire ce travail. Parce que ça aussi, c'est quelque chose qui peut arriver souvent. Un matin, tu te rêvais en te disant, tiens, il va peut-être falloir que je fasse quelque chose.
Donc qu'est-ce que tu fais ? Tu actives ton réseau, tu quelques coups de fil, tu fais peut-être une petite pub. Et là, miracle, le business fretit, il se passe des choses. Tu as des nouvelles commandes, tu signes des noms au client et 80 % des gens s'arrêtent là. En se disant bon, ben c'est bon, j'ai fait le taf, donc c'est bon, je peux arrêter. Sauf que c'est comme ça que tu crées des cycles de revenus irréguliers parce que tu t'arrêtes à ce moment-là. C'est comme si, je pas, tu te donnais un objectif de perdre de poids et que tu disais bon, ben je vais aller à la salle pendant les trois mois de mon régime, le temps de perdre mes cinq kilos.
Et puis le jour où j'ai perdu mes 5 kilos, c'est bon, j'arrête le sport. Mais imagine que même si tu as déjà atteint ton objectif de poids, tu continues malgré tout à aller à la salle de sport. Quelle est la pire chose qui puisse arriver ? À part de te muscler encore plus, c'est la même chose qui se passe quand tu continues de te rendre visible. La demande pour ce que tu fais continue d'augmenter. Donc oui, je t'encourage vivement à maintenir tes efforts de visibilité, quel que soit l'état de ton agenda professionnel. Et si tu as une telle demande que tu ne peux pas l'honorer sur plusieurs mois,
Kasia (06:00.163)
Là, tu peux te des questions, de faire venir quelqu'un pour t'aider ou de changer la structure de tes offres. Au lieu de faire une prestation individuelle, tu peux commencer à réfléchir à une prestation qui serait plus moins automatisée. Et c'est certain qu'il est plus confortable de prendre ces décisions quand tu as déjà plusieurs clients d'avance qui souhaitent travailler avec toi. Quand tu te rends visible, tu attires aussi les opportunités auxquelles tu n'aurais même pas pensé. J'ai une cliente qui s'est engagée sur un challenge sur LinkedIn. Son sujet, c'est la franchise. Donc elle s'est mise à communiquer sur la franchise sur LinkedIn.
Non seulement elle a trouvé des clients pour son agence comme ça, mais on lui aussi proposé des opportunités comme de venir sur un salon à l'étranger tout frais payé, ou de rencontrer des investisseurs qui ne passent pas par les canaux usuels parce qu'elle s'est fait remarquer. Et j'ai plein d'histoires comme ça. Deux clientes qui, parce qu'elles se sont engagées à communiquer sur une plateforme, tout d'un coup ont vu, même si leurs posts ne font pas des milliers de vues ou ne récoltent pas des centaines de likes, la boîte à mails s'est quand même mise à sonner. Tiens, j'ai pensé à toi.
Et à ton avis, pourquoi la personne a la pensée à toi ? Et parce que tu t'es rendu visible. Du coup, c'est quoi se rendre visible ? C'est un, te montrer dans les espaces où tu es susceptible d'être vu. Je sais que ça paraît basique comme définition, mais je tiens à la rappeler parce que avoir un site web et un compte social, ça ne suffit pas. Se rendre visible, c'est aller à des événements, dans des espaces où il a des interactions. C'est entamer des discussions, voir des collaborations. C'est créer de l'intérêt pour ce que tu dis.
Tu peux le faire en te démarquant, notamment visuellement. En prenant par exemple le contre-pied de ce qui se fait, ou en adoptant un visuel qui attire l'œil. Ça peut être aussi en interpellant directement les gens. Interpeller quelqu'un, notamment en ligne, c'est par exemple lui demander est-ce que tu as ce problème-là ? Est-ce que toi aussi tu voudrais changer de métier mais tu ne sais pas ce que tu veux faire ? Alors tu as fait un bilan de compétences parce que ça semblait être l'option raisonnable et en fait ce bilan de compétences ne t'a pas fait avancer ? C'est exactement la question qu'a posé ma cliente à son audience.
Une autre façon de te rendre visible, c'est tout simplement aussi de te montrer ton visage. Si tu as une communication qui est très léchée, est professionnelle d'un point de visuel, mais qui ne convertit pas beaucoup, essaye ça. Passe moins de temps sur le template de ton poste et plus de temps à te mettre face caméra en te montrant toi, visage, que ce soit en photo ou en vidéo. Fais ça pendant un mois et tu m'en dira des nouvelles. trouve que parfois on est un peu trop précieux avec nos postes. On veut que ce soit joli. On vise l'esthétique
Kasia (08:23.471)
la cohérence de la marque, mais ce n'est pas forcément ce qui marche. Parfois, il aller oser chercher du côté de ce qui est un peu facile, un peu obvious. Tu as pense vignettes de vidéos YouTube. Quand tu regardes les YouTubeurs à succès, ceux qui font des milliards de vues, leurs vignettes, elles sont pas esthétiques. Elles ont des gros caractères, elles ont des photos où les gars ont des expressions pas possibles. Pourquoi ? Mais parce que ça marche. Si quelqu'un qui fait 100 millions de vues utilise cette technique,
même si tu trouves ça moche à titre personnel, crois-moi ça marche d'un point de vue business. Tout ça pour dire, n'aie pas peur de prendre des risques, visuels notamment, ou avec ton message pour te démarquer. Une autre façon de te rendre visible c'est aussi en te répétant. Tu te souviens des fameux 17 points de contact ? Il faut que tu te répètes constamment si tu veux que le message passe. En théorie l'épisode pourrait s'arrêter ici, puisque on a parlé de visibilité, mais on est à peu près à la moitié. Parce qu'en réalité le gros problème ce n'est pas que tu ne saches pas comment te rendre visible.
À mon avis, tu sais très bien ce que tu as à faire ou ce que tu pourrais faire. Le vrai problème, c'est que tu ne le fais pas. Maintenant, voudrais qu'on parle justement de ces blocages. Pourquoi est-ce si difficile de se montrer ? J'ai interrogé mes clientes puisqu'on se voit, même quand tu travailles avec moi de façon individuelle, on a deux rendez-vous de groupe par mois. On a une session de feedback sur le contenu et on a une session avec une thématique qui change tous les mois. Et ce mois-ci, on travaille sur la visibilité et sur l'exposition. Et donc, j'ai demandé à mes clientes pourquoi est-ce si difficile d'être vu ? Il n'y a pas de mauvaise réponse.
J'ai juste listé ce qui venait. Une des premières réponses qui est venue, c'est parce que ça me met en insécurité. J'ai peur d'être critiquée et c'est vraiment très désagréable de sentir le regard d'autrui sur moi. Une autre raison, le syndrome de l'imposteur. J'ai peur que si je me mets en avant, on va voir toutes mes failles, tous mes défauts. Donc je préfère rester caché et éviter de m'exposer à ce regard ultra critique. Il y a aussi l'indémodable je n'aime pas ma tête. Mais il a aussi des choses plus pernicieuses comme
C'est contraire à mes valeurs en fait. Je trouve ça vain et superficiel et je n'aime pas être ce genre de personne. Il a également le j'ai peur de saouler. J'ai peur que si je me montre trop les gens vont se lasser, se désabonner et me détester en secret. Ah oui et puis il a aussi le je ne pas quoi dire. Ok pour me montrer mais pour dire quoi ? Je ne sais pas. Donc j'ai pris toutes ces raisons et on va les débunker point par point. Mais avant ça j'aurais juste mentionné un paradoxe qui me fascine. C'est que on a peur de se montrer
Kasia (10:48.333)
Alors qu'on est tous un peu voyeurs, notamment sur les réseaux. On adore regarder la vie des gens. On adore regarder leur morning routine. On adore regarder comment les gens font leur ménage. On adore voir ce qu'ils mangent. On adore quand ils partagent leurs tips de beauté. Et c'est confortable d'être les voyeurs. Ma conviction personnelle, c'est que nous avons peur d'être jugés parce que nous-mêmes, jugeons énormément les autres. On projette énormément que ce soit en bien ou en mal. Du type, là là, quelle vie formidable, ça doit être une personne géniale. Ou, là là, mais moi je ferais jamais ça, mais quelle vie de merde.
tu vois quand tu arrêtes de juger les autres tu te rends compte que tu es aussi beaucoup plus cool avec toi-même et que c'est plus facile de te montrer. Ok alors commençons le debunk. Commençons par je n'aime pas ma tête. Je ne me montre pas parce que je ne me trouve pas assez jolie. Surtout chez les femmes c'est encore une variante de je ne pas zassée. Et ma foi c'est pas étonnant que ton esprit aille là quand tu es bombardé à longueur de journée de corps de femmes ou d'hommes d'ailleurs sublimes, bronzés, musclés, qui font des choses incroyables dans des vidéos sur Instagram.
Mais tu vois, la croyance erronée ici, c'est de te dire il faut que j'ai ce physique là pour prendre la parole en ligne. Et c'est là que tu te trompes. Parce qu'en réalité, tes clients se fichent de ton physique. Je vais pas nier le beauty privilege. Plus tu as un physique saillant, plus tu peux être surclassé dans l'expérience globale de la vie. C'est vrai. On a tendance pour les gens beaux à leur offrir des choses gratuitement, à être plus sympa avec eux, leur prêter des qualités, des attributs qu'ils n'ont pas forcément. Et c'est très platonicien comme vision du monde. Ce qui est beau serait également bon.
Mais si tu as déjà eu affaire à une plante vénéneuse ou à un fuckboy toxique, tu sais aujourd'hui que derrière la beauté se cache parfois un cadeau empoisonné. Donc je vais pas te la faire à l'envers, c'est vrai que avoir un physique agréable c'est plutôt un avantage dans la vie, mais si je te demande de montrer ton visage sur les réseaux sociaux, ce n'est pas pour faire concurrence à toutes ces influenceuses et ces mannequins que tu vois. C'est parce qu'on a besoin de te voir. On a besoin de voir que tu es une vraie personne, surtout si tu proposes des services individuels pour développer ce facteur no trust like.
Et d'ailleurs Instagram me suit là-dessus puisque les contenus où le créateur montre son visage convertissent 35 % de plus que ceux où il ne se montre pas. Tu peux en faire l'expérience toi-même. Poste un selfie et tu vas voir la différence de réponse entre quand tu poses ton visage versus un poste standard fait sur Canva. On va augmenter un cran la difficulté qui est celui de, en fait c'est irrationnel, mais m'exposer. Le blocage numéro 2 c'est celui de l'insécurité. J'ai peur d'attirer la critique si je me montre. Me rendre visible au regard d'autrui me met en insécurité.
Kasia (13:15.863)
ça met mon système nerveux en PLS. Et du coup, c'est pas possible pour moi. Si c'est ton cas, sache que je te comprends. Parce que moi-même, j'ai subi du harcèlement quand j'étais enfant. J'en ai subi à l'école primaire, j'en ai subi au collège. Je sais dans ma chair que quand tu te montres, et en réalité même pas, quand tu n'essaies même pas de te faire remarquer, quand tu existes juste dans le monde, tu peux te prendre des torrents de haine gratuites. C'est vrai que les réseaux sociaux peuvent être impitoyables.
Là non plus je vais pas essayer de te la faire à l'envers en te disant que ça va être un monde de bisounours et que si tu te montes tu vas rencontrer tes meilleurs amis. Mais tu vois, la croyance limitante est erronée au passage. C'est de surestimer le risque à te montrer et de sous-estimer le risque à rester caché. Quand tu es une énorme star, tu as beaucoup beaucoup de fans et tu as aussi des haters qui te détestent alors qu'ils t'ont jamais rencontré. Mais la bonne nouvelle entre guillemets quand tu es indépendant c'est que tu n'as pas ce niveau de visibilité là. Donc tant que tes posts ne font pas 10 millions de vues,
tu n'as pas à t'inquiéter des haters, je te le promets. Donc tu surestimes le risque de t'exposer et tu sous-estimes deux choses. La première c'est ta résilience. que oui, peut-être qu'il t'arrivait des choses dans ton enfance, mais aujourd'hui tu es une adulte. Aujourd'hui si quelqu'un t'envoie une remarque désagréable, ça ne va pas te détruire comme le jour où tu as découvert que ta meilleure amie de CM1, Elsa, dans ton dos elle racontait que t'étais un pot de colle. Voilà. Désolée mais il fallait que ça sorte. Ça va peut-être te faire remonter quelques angoisses, mais ça va s'arrêter là.
Ne serait-ce qu'au moment où il se sera l'heure d'aller chercher ton enfant à l'école ou de faire à manger... Et il a une autre chose que tu sous-estimes. Tu sous-estimes le risque que tu prends à rester caché. Quand tu restes caché et quand tu ne te montres pas, tu te mets dans la merde. Tu te mets dans une situation de précarité voire de pauvreté parce que tu ne signes pas de clients régulièrement. Il est temps que tu aies moins peur d'être exposé et que tu aies plus peur de ces mois galères où tu ne gagnes pas d'argent. Et si tu préfères galérer financièrement et questionner ton projet d'indépendance,
plutôt que de montrer ta tête, j'ai vraiment envie de te demander mais pourquoi ? Pourquoi tu es plus à l'aise avec le fait d'être mal à l'aise financièrement ? Pourquoi tu choisis cette expérience-là à celle où tu te montres, tu parles de ce que tu fais et tu signes des clients ? Écris-moi pour me l'expliquer. Dans la foulée de ces croyances, c'est aussi celle du syndrome de l'imposteur où tu te compares aux autres et tu te dis « moi je ne suis pas encore assez sachante, je ne suis pas assez expérimentée
Kasia (15:34.327)
qui je suis pour parler de tout ça alors qu'il y a plein d'autres gens plus diplômés, plus intelligents que moi. Et du coup, tu t'auto-censures. T'as même pas commencé que tu dis non, je vais même pas en parler parce que je pas légitime. Ah, c'est question de la légitimité. J'en ai fait un podcast, donc tu peux remonter dans les épisodes. Je crois que c'est l'épisode 16 où j'en parle. La croyance est renaît à nouveau parce que tu vois, ça repose toujours sur une croyance qui est fausse ou pas juste à ce moment là. Ici, c'est j'ai besoin d'avoir l'expérience la plus extensive. J'ai besoin d'être master level.
pour avoir le droit de parler. Tout à l'heure c'était j'ai besoin d'être un avion de chasse pour montrer et là c'est j'ai besoin d'être une tronche pour parler. Et non, il y a des clients qui recherchent des experts et des maîtres et il a des clients qui recherchent des gens qui sont un peu comme eux mais avec une étape d'avance. Quand j'étais étudiante, je donnais des cours à des lycéens. Je n'étais pas prof et ça ne les empêchait pas de se tourner vers moi parce que j'avais juste une étape d'avance. Parfois c'est même un avantage parce que comme tu restes relativement proche de là où sont tes clients, tu sais comment leur parler.
et tes clients se connectent plus facilement à toi parce qu'ils se reconnaissent en toi. Moi j'aime beaucoup Alex Ormosy comme business coach. Je le trouve assez inspirant, tout ce qu'il poste sur l'entrepreneuriat. Mais honnêtement, je me sens très éloignée de lui parce que lui, il a un objectif de faire un milliard. Alors oui, c'est inspirant, mais c'est pas immédiatement opérationnel pour moi. Et lui, c'est à partir de 3-4 millions par an que ça l'intéresse de travailler avec toi. Donc, prends ton synon dans la poster, roule le emboule comme une feuille de papier et on le jette à la poubelle. Next.
J'ai peur de saouler les gens. J'ai peur que, à force de me voir, les gens se désabonnent. C'est parce que toi tu es saoulé par certains créateurs de contenu que tu as peur de saouler les autres. C'est parce que toi tu t'es dit « là là, celle-là, j'en ai marre d'en avoir dans ma face » ou j'en ai marre de voir cette pub », que tu as peur de générer cet effet. Et d'ailleurs, qu'est-ce qui se passe en réalité quand quelqu'un te saoule ? ben, tu te désabonnes. Ou tu le mets en sourdine, ou tu le bloques et tu passes à autre chose. Oui mais j'ai pas envie que les gens se désabonnent, j'ai déjà pas beaucoup d'abonnés alors si en plus j'en perds...
mois tu veux que les gens se désabonnent. Les gens qui se désabonnent c'est des gens qui de toute façon n'allaient pas travailler avec toi. C'est pas comme si c'était des clients intéressés que tu perdais parce que tu avais osé te montrer. C'est plutôt des gens qui te suivaient parce que tu faisais du contenu généraliste, tu te mets à faire du contenu plus ciblé et là ils se disent non c'est pas pour moi. C'est une très belle chose que les unfollow. Il vaut mieux que tu aies moins d'abonnés mais qu'ils soient plus engagés que l'inverse. Plus il a de gens qui te unfollow plus ton taux d'engagement augmente.
Kasia (17:59.607)
Et donc ça dit à Instagram, mais ça vaut aussi sur TikTok, sur YouTube, sur n'importe quelle plateforme. Quand tu as un fort taux d'engagement, ton contenu est montré à de nouvelles personnes. Donc tu vas les récupérer tes abonnés. Tu vas les récupérer, mais cette fois tu vas avoir des abonnés qualifiés. C'est-à-dire ceux qui te suivent non pas parce que tu es générique, mais ceux qui te suivent parce que tu postes sur ta niche, sur ton domaine de prédilection. Donc on veut du unfollow. Passons à l'objection, ce n'est pas dans mes valeurs. Ce n'est pas dans ma culture, ce n'est pas dans ma religion.
On ne pas se mettre en avant, c'est superficiel et vain et je n'aime vraiment pas faire ça. Si la croyance est renait, c'est que tu parles de toi en tant que personne. Mais en réalité, il ne s'agit pas vraiment de toi. C'est ton service et l'impact que ça a sur tes clients. Et d'ailleurs, demande-toi si tu aurais toujours autant de réticence par rapport à tes valeurs à l'idée de prendre la parole, si tu parlais du projet de quelqu'un d'autre, si tu parlais de l'association de ta belle-mère qui fait une levée de fonds, ou si tu parlais du spectacle de ta meilleure amie qui se produit au théâtre. Il faut...
qu'il ait une séparation entre ton moi personnel et ton moi professionnel. Quand tu communiques, tu le fais depuis ton moi professionnel. Donc c'est comme si c'était quelqu'un d'autre. Oui, bien sûr, tu en bénéficies. Mais pense aussi à l'impact que ton service assure les autres. C'est pour eux que tu te bats. Tu vois ? C'est pour eux que tu fais tout ça. Et si ton excuse, c'est je ne sais pas quoi dire, alors là, tu n'as pas d'excuse. Cette fameuse croyance erronée ici, c'est qu'il existe des mots magiques à dire. Et comme une espèce de sésame ouvre-toi,
Il suffirait de les prononcer pour qu'un torrent de clients arrive. Et comme tu ne connais pas ces mots, et bien tu ne dis rien du tout. Rectification de la croyance, c'est que tu n'as pas besoin d'avoir les mots parfaits ni d'avoir le message parfait, surtout quand tu démarres. On se dit tout soit, non, moi je préfère faire plus de qualité qu'autre quantité et ne pas dire n'importe quoi. Mais c'est pas comme ça ça marche, malheureusement. Tu arrives à la qualité en faisant de la quantité. Il faut d'abord faire sortir une quantité colossale de postes moyens qui ne convertissent pas avant de découvrir ceux qui convertissent le mieux.
ce qui fonctionne, et de trouver aussi ton style personnel. Donc là vraiment aucune excuse. Il faut que tu te rendes visible pour découvrir quelle est la façon la plus efficace de te rendre visible. Et d'ailleurs à ce sujet, j'ai une proposition à te faire. Tous les ans j'organise un challenge visibilité et cette année ce challenge visibilité sera autour de la vidéo. Donc comme son nom l'indique, tu vas poster une vidéo par jour mais pas des vidéos ultra compliquées, ultra montées, façon tiktokers qui font un million de vues. Non, tu vas apprendre à créer des vidéos
Kasia (20:21.527)
en 20 minutes top chrono, des vidéos simples et engageantes qui créent de la connexion avec ton audience. Rappelle-toi, ton job ce n'est pas d'être influenceuse, c'est de promouvoir ton activité sur les réseaux sociaux. C'est un challenge gratuit qui va se dérouler du 9 au 20 juin, donc sur 15 jours. Si tu écoutes ce podcast avant le 9 juin, tu peux t'inscrire en allant sur mon compte. Donc pour rejoindre ce challenge, je t'invite à aller sur bienamoncont.com slash challenge et je te retrouve le 9 juin. C'est tout pour aujourd'hui !
J'espère que cet épisode t'a plu. N'hésite pas à le partager si tu l'as trouvé utile ou à venir me faire un petit coucou sur Instagram pour débriefer en direct. Allez, prends bien soin de toi et de ton business.
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Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.