Kasia (00:00.174)
ça m'a permis donc d'être plus rassuré, de moins réfléchir parce qu'en un moment donné si on réfléchit trop on n'agit jamais et donc c'était au vestiment cas réfléchir, réfléchir, réfléchir, passer des étapes et à moment donné voilà on arrive à un stade où c'est bon on arrête de réfléchir juste on passe à l'action et on y va.
Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Kasia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi.
Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:10.446)
Aujourd'hui, je reçois Andréa, géromètre de formation. Il a créé une société spécialisée dans les relevés 3D d'architecture et d'infrastructure, les scans 3D et la modélisation 3D. Si tu ne sais pas encore ce que ça veut dire, rassure-toi, Andréa va te l'expliquer lui-même dans le podcast qui suit. Il va aussi partager son expérience d'expatrier et d'entrepreneur dans l'âme qui a attendu de longues années avant de se lancer à son compte. Sans plus attendre, je t'invite à écouter l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:38.414)
Bonjour Andrea. Bonjour Cassia. Ravie de t'avoir dans le podcast. Est-ce que tu peux te présenter et dire ce que tu fais ? Moi je suis Andrea Kitanon, géomètre topographe. Je spécialisé plutôt dans tout ce qui est relevé par Scanner 3D. Comment tu expliquerais ce que tu fais ? Le géomètre topographe est un professionnel spécialisé dans la mesure et la représentation de
des espaces terrestres, qui peut être au milieu rural ou urbain. On a une multitude d'appareils impossibles en fonction des différents vols V, mais c'est sûr que nous allons apprendre. De mon côté, j'utilise plutôt un scanner 3D qui un appareil qui permet de capturer l'environnement existant en trois dimensions. Par la suite, on exploite ces données pour créer des plans 2D. Ça peut être des plans d'intérieur, des de façade, des coupes de bâtiments existants.
soit des maquettes 3D qui vont être exploitées par un architecte pour concevoir son projet à partir des plans de l'existence. Justement, vais te demander qui va avoir l'usage de ces relevés et de ces plans. Ça va être tous les professionnels qui sont menés à créer un projet qui peut être soit de voiries dans le cadre d'un relevé topographique, soit de bâtiments, un architecte principalement qui va exploiter nos plans 2D, soit nos maquettes.
Tu as ta propre société ? Oui, depuis le début d'année. Félicitations, c'est une belle aventure. Donc tes clients, c'est majoritairement des architectes ou est-ce que tu bosses aussi pour des collectivités locales ? Tout à fait. Des collectivités, des architectes, en général des bureaux d'études. Et quelle est la spécificité du scan 3D par rapport à un relevé standard ? La spécificité du scan 3D, justement, c'est un appareil qui prend des mesures en trois dimensions.
L'environnement qu'on scanne est représenté par plein de petits points, ce qu'on appelle un nuage de points, composent, imaginons que nous sommes dans un relevé d'un bâtiment ou d'un appartement. Cet appartement sera composé avec plein de petits points en trois dimensions, ce qui nous permet d'avoir absolument toutes les mesures nécessaires et de saisir les données dont on a besoin pour créer notre plan et nos données d'entrée. Comment on faisait avant les scanners 3D ?
Kasia (04:06.45)
Avec un télémètre laser, panne, mesure par mesure, avec un croquis à la main, on dessinait et on notait les quotations sur le croquis directement, qu'on reportait par la suite sur les logiciels de dessin. Ok, donc la technique scan 3D fait quand même gagner beaucoup de temps ? Beaucoup de temps, de précision, donc on est rapide, plus précis, plus efficace, et on a beaucoup plus de données et on n'a pas besoin de revenir sur place.
Si jamais il a un oubli ou quelque chose, on a droit même difficile d'accès, le Scan3D nous permet justement d'avoir absolument toutes les données nécessaires. Merci pour ces explications. Je pense qu'on n'était pas tous très conscients de ce que ça voulait dire ce métier. Mais si je t'invité dans le podcast, c'est aussi pour parler de ton expérience d'indépendant et aussi de ton parcours personnel tout court puisque tu es né en Italie et tu arrivé en France en 2012 et tu ne parlais pas un mot de français. Et aujourd'hui, non seulement tu parles
un français impeccable, en plus tu as créé ta propre boîte, tu as fait toute une carrière. Est-ce que tu peux nous raconter un petit peu ton parcours ? Alors oui, je suis arrivé en France en 2012, juste après mes études du géomètre. Qu'est-ce qui t'a motivé à venir en France ? L'évolution, professionnelle et personnelle. Comment je dis personnelle, c'est vraiment une question de culture, donc apprendre une langue, voir autre chose, vivre dans un autre pays.
c'est un enrichissement personnel et qui aide aussi beaucoup dans le professionnel. En 2012, j'avais le choix, j'ai terminé mes études, je voulais tout de suite ouvrir mon cabinet en Italie. Mais moi je viens du sud, donc la situation professionnelle n'est pas très facile. Donc je l'ai vécu à travers mon ancien employeur, donc voilà, il y avait quand même quelques difficultés, mais bon, voilà, ça ne m'empêchait pas d'ouvrir mon bureau, donc c'est ce que je voulais.
soit c'était de partir dans une grande ville italienne pour avoir plus d'expérience, voir d'autres entreprises etc. Mais puisque j'avais deux frères qui étaient déjà en France depuis une petite année, donc je me suis dit pourquoi pas, je parle pas français mais j'y vais avec un objectif, bien d'avion seulement l'allée et donc voilà, ça m'a pris quelques années avant que je puisse ouvrir ma propre entreprise.
Kasia (06:29.329)
mais j'ai fait beaucoup d'expériences, j'ai connu beaucoup de personnes. J'ai appris Langue, donc voilà, c'était bénéfique pour moi. J'imagine la tête de ta maman quand tu lui as dit « bon, je rejoins les deux autres ! » C'est trois garçons qui partent. C'est clair, ils viennent nous voir quand même, c'est souvent tous les ans, nous on y va aussi, mais oui, c'est vrai que tous les trois on est partis quoi. Qu'est-ce qu'ils font tes frères ? Alors, mon petit frère il est UX designer.
Et mon grand frère, est manager produit. Ils sont indépendants aussi ? Non. C'est toi qui avais la fibre entrepreneuriale ? Oui, c'est ça. Je voulais ça depuis très longtemps. Mais j'ai attendu le moment, le bon moment. me suis dit ok, c'est maintenant, il y aller. Si je récapitule, tu arrives en 2012. Tu prends un premier job pour apprendre le français. Ensuite, tu trouves un job de contrôle à qualité, c'est ça ? Oui. Puis technicien géomètre.
puis géomètre chef de brigade, puis chargé de développement scan, puis bras droit du PDG, puis tu as créé ta propre société. Tout à fait. Et ce qui est impressionnant dans ton parcours, c'est que depuis le début tu voulais être à ton compte, mais tu ne t'es pas précipité. Tu vu que les conditions n'étaient pas réunies et tu allais bosser ailleurs, parfois dans des domaines qui n'ont rien à voir avec ce que tu voulais faire. Où est-ce que tu as puiser déjà ta patience et la maturité de prendre ces décisions ? Disant que je voulais être...
d'avoir beaucoup de choses avant, d'environnements différents. Et aussi le fait de changer d'entreprise, le fait d'évoluer de cette manière-là, ce qui m'a permis aussi de faire des connaissances. Donc me lancer tout au début en fait, arrivé en France déjà je ne parlais pas la langue, écrire c'était encore plus compliqué. Donc jamais je pouvais envisager rien que juste faire mon propre travail de géomètre. Donc c'est pour ça la première étape de travailler, voilà j'ai fait un travail dans un hôtel pour 6 mois parce que ça m'a permis d'apprendre.
moi les bases de français. Et puis décrocher mon premier contrat en tant que cadre. Et du coup, ces étapes m'ont permis d'arriver à un point où je me suis dit, maintenant je pense être prêt, je pense que je peux aller de manière beaucoup plus sûre. Et donc aujourd'hui, j'ai arrivé à un stade où je disais maintenant, là j'ai plus réfléchi, j'ai juste acté les choses. Tu es très réfléchi, tu as vraiment échelonné ton parcours dans le À quel moment l'intuition joue quand même
Kasia (08:56.145)
pour prendre des risques de toute façon, pour faire quelque chose comme ça. les risques doivent être mesurés. Et c'est donc à ce moment-là où je sentais cette chose que je me suis dit, ok, là c'est maîtrisé un minimum, donc je suis plus sûr de moi et je peux le faire en fait. Donc les connaissances que j'ai à côté de moi, le réseau que j'ai pu me créer, qui ont développement encore aujourd'hui évidemment, ça ne s'arrête jamais, ça m'a permis donc d'être plus rassuré et plus...
de moins réfléchir parce qu'en un moment donné si on réfléchit trop, on n'agit jamais. donc c'était aussi manqué de réfléchir, réfléchir, réfléchir, passer des étapes et à un moment donné, on arrive à un stade où c'est bon, on arrête de réfléchir, juste on passe à l'action et on y va. Et c'est quoi ta matrice de gestion du risque ? L'évaluation du risque, pour moi, c'est tant professionnel que personnel. Déjà, c'est d'un côté finance. À quel moment je peux générer un chiffre d'affaires qui me permet de comment je vivais déjà avant ?
Je suis propriétaire depuis 2 ans et demi et ça c'était réfléchi aussi. Je me suis dit que j'achète d'abord ma résidence principale, comme ça c'est réglé et par la suite je vais entreprise. Tout ça, tout fait que le risque se maîtrise et donc au moment donné on se dit que c'est bon. Comment as-tu vécu le fait d'être salarié aussi longtemps alors qu'en toi il avait ce désir d'être à ton compte ? Bonne question, parfois pas très bien. Dans le sens...
On a toujours cette envie quand on voit aussi nos propres employeurs et quand on se dit je pourrais peut-être être à place, peut-être pas dans une grosse structure parce que voilà ce n'est pas mon cas et ça ne sera peut-être pas d'avoir autant de salariés ou que mais au moins d'être mon propre responsable. Par contre, connaître aussi mes anciens employeurs me donnait envie. Donc j'ai fait des belles rencontres, j'ai appris beaucoup de choses et donc ce qui fait que ça
En effet boule de neige, va dire, du coup ça me donnait encore plus envie. me disais, ce serait vraiment bien que prochainement je puisse avoir un propre entreprise. Comment tu faisais pour gérer l'impatience quand clairement le désir est là, mais les conditions ne sont pas encore optimales. Par exemple, tu es en train d'acheter ta maison ou tu es en amont du processus et tu sais qu'il faut d'abord que tu passes par cette case. Comment tu te raisonne, entre guillemets ? Il y a eu beaucoup de réflexions impossibles.
Kasia (11:19.413)
Mais ça s'arrêtait à la réflexion. le sens, moment donné, je me donnais des objectifs d'étape. Donc je me disais ici, c'est peut-être pas maintenant, c'était pas le bon moment, donc il faut que passe par une autre étape. Par exemple, mon ancienne, la société où j'ai travaillé, la toute dernière avant la création de la mienne, justement ça m'a permis d'être vraiment à côté de mon employeur, donc d'être dans le vif du sujet. C'était une étape que je n'avais pas encore.
Donc j'avais quand même toute la partie avant qui était administrative, donc la relation client, etc. Mais pas forcément à côté de mon employeur. Et du coup, il me manquait encore cette petite étape de voir en fait qu'est-ce que c'est vraiment d'être entrepreneur, qu'est-ce que c'est vraiment gérer des salariés, les riches de paie, etc. J'étais avec lui pour faire des choses comme ça, des choses que j'avais jamais fait. Donc cette petite étape, enfin petite, ça a duré quatre ans quand même.
Donc, ça m'a permis de voir tout ce qui est autour de l'entreprise. donc, j'ai réfléchi par étape. Je me dit, ok, ce pas le bon moment, on va passer à une autre étape. Ce n'est pas le moment où on passe encore à une autre. Jusqu'au moment où je me sens vraiment assez complet sur tout point de vue, que soit le côté entrepreneurial et professionnel. Et c'est ça qui me donne donc la motivation, le fait de ne pas être impulsif et de me dire qu'il faut y aller à coup sûr. Et bien, c'est le parcours que j'ai décidé de prendre.
Ok, et ce que je trouve très intéressant dans ce que tu dis, c'est que à aucun moment tu ne t'es dit, je sais pas, je projette, mais tu m'arrêtes si je me trompe, c'est que tu ne t'es pas dit, je suis coincée là-dedans. Moi, ce que je veux, c'est être à mon compte et puis je suis salariée et ça me casse les bonbons. Et la façon dont tu le décris, c'est plutôt je suis là parce que je suis en de passer une étape. Il a un sens à cela. Se sentir coincé, je pense que c'est une sensation qu'on a parce que voilà, on reste salarié, on est dans un confort, donc on se pose toujours la question.
Est-ce que je le fais, est-ce que je le fais pas, je suis quand même bien, je suis cansé mais peut-être ça va aller mieux. Bref, y a tout un tas de questions qu'on se pose. Mais justement, qui va changer la donne pour moi, c'est le moment où on arrête de se poser toutes ces questions. Ou juste on suit l'envie qu'on a, on suit l'objectif. Ça a été vraiment mon cas, moi je me claqué, je me pose mille questions tout le temps. Donc à un moment donné, justement ça fait qu'on part.
Kasia (13:42.389)
d'une façon réfléchie et construite mais par contre on ne démarre jamais si on continue à se poser trop de questions. Donc une fois qu'on a répondu à la plupart au moins de nos questions, en un moment donné je pense qu'il faut s'arrêter un moment et juste passer l'action en fait, juste acter les choses. Et c'est là qu'on arrive à ne plus se sentir coincé, on a cette petite excitation on va dire du projet qui démarre et après voilà c'est tout, que du bonheur, après il faut s'y tenir et aller jusqu'au bout des choses.
Alors, on va en parler du quotidien, mais je voudrais revenir à ce que tu peux nous raconter avec ton expérience et tes souvenirs, ce moment de bascule où tu as pris la décision, ça y je me casse, je lance ma boîte. Alors, comment ça s'est passé ? On va dire que la dernière année que j'ai passée dans mon ancienne entreprise, j'étais un peu indépendant, donc j'avais vraiment mon pôle de 3D, plan d'intérieur, maquette, etc. Donc un peu de gestion des autres salariés et de reluées topographiques classiques.
Et donc, j'ai regardé le chiffre d'affaires déjà que je pourrais générer à moi tout seul. Et donc, ça m'a permis de voir avec mon propre pôle, mes propres clients, ce que je faisais dans la société, jusqu'à quel montant je pourrais à peu près aller en fin d'année. D'accord. Donc, si je reformule, comme tu étais en charge du développement de la partie scan 3D, tu t'es dit, si j'arrive à générer ce chiffre d'affaires-là avec la partie scan pour mon ancien employeur, ça ouvre la perspective que je puisse le faire aussi pour moi-même, c'est ça
Tout à fait. Puisque c'est vraiment la première fois où j'étais seul dans le pôle, va dire. C'est moi qui gérais aussi la partie finance que je générais, etc. pendant l'année. Et ça, ça m'a beaucoup aidé. Ça m'a fait réfléchir. Et c'est ça aussi qui m'a permis de me dire que ça peut être viable. Donc à la fin, on va dire dans l'année 2024, toutes les cases étaient un petit peu réunies. donc, je me suis dit, c'est le moment. Et donc début 2025,
j'ai pu vivre ma société donc en début 2025. Enfin après toutes ces années d'attente, comment ça se passe pour toi ? Déjà en termes de qualité de vie au quotidien et puis comment tu te sens dans cette nouvelle vie de chat d'entreprise ? Alors ça ne change pas grand chose on va dire comme où je travaillais avant parce que c'était à peu près la chose, je travaillais la plupart du temps de chez moi donc je fais du remote, du télétravail.
Kasia (16:04.565)
Le travail fourni, toute façon, quoi qu'il arrive, il faut qu'il soit fait dans les règles de l'art. Mon quotidien, c'est la relation client, quotidienne, c'est la comptabilité, c'est la production, y a tout qui fait en même temps. Et la question à 1 million d'euros, comment est-ce que tu trouves tes clients, Andréa ? Ah, oui, c'est question à 1 million d'euros. Parle raison, bouche-oreille. C'est principalement ça. Après, ça, c'est dans cadre de mon métier. Je ne pas parler pour les autres métiers.
Ce qui fonctionne le mieux pour moi aujourd'hui, c'est vraiment le réseau, c'est fait d'avoir travaillé pour quelqu'un qui était très content de mon travail et qui donc me recommande à quelqu'un d'autre et ensuite, et ça avance comme ça en fait. Est-ce que tu es présent sur les réseaux ou c'est vraiment du B2B pur ? LinkedIn. LinkedIn pour l'instant, bientôt un site internet.
J'envisage peut-être un Instagram parce qu'il y a quand même des images qui sont générées avec le scan 3D, les nuages 2.1, les maquettes numériques, c'est quand même assez visuel. Peut-être que je partir là-dessus, encore une fois, il est temps de se le gérer. Tu ne pas n'importe quelle chose, parfois pas facile. Donc là, quelqu'un se concentre principalement sur le travail à produire. Et donc le reste, il qu'on trouve le temps de pouvoir le préparer.
La quadrature du cercle de tout indépendant qui se lance, c'est le temps que je passe sur les projets clients et le temps que je passe en développement d'entreprises. Tout à fait. Je pense qu'il faut profiter des moments de creux peut-être et des moments qui sont un peu calmes pour justement développer la partie commerciale, on va dire visuelle. Oui, c'est clair. Mais en même temps, dans les moments creux, on est un peu déprimé et du coup, on n'a pas la meilleure énergie pour se vendre, pour se faire connaître. Et je trouve que justement, c'est quand on a du boulot que c'est le meilleur moment d'aller chercher du boulot.
tu es au quotidien avec des clients et tu es dans l'identité de quelqu'un qui a des clients constamment. Donc c'est le plus facile pour moi de nouer des partenariats à ce niveau-là de mindset. Quand tu es dans le de la vague, très souvent ce que j'observe c'est qu'il faut d'abord te sortir du creux, vois, te pomper l'up un peu et ensuite enclencher des choses qui vont résulter peut-être deux, trois mois plus tard. Donc moi ma recommandation pour tous mes clients c'est dès le moment où tu es full, il toujours que tu aies au moins une demi-journée ou moins deux heures par semaine pour faire du développement commercial. Je suis tout à fait d'accord avec toi.
Kasia (18:21.083)
C'est pour ça que je fais ça en deux étages. Dans le sens que le moment où je suis full, ça veut dire que je génère aussi de la donnée. Et donc j'ai potentiellement des visuels, des choses à montrer. Donc c'est à ce moment là où je prépare, où j'ai les visuels. Et donc je me dis, bah ça ça peut être joli. Tiens, je fais une petite vidéo, j'enregistre l'écran, ou je produis une image. Donc même si je suis en train travailler, je produis des choses, le moment où j'aurai un petit peu plus de temps de les exploiter.
Parce que effectivement, n'a pas assez de travail, on n'est pas motivé. Si en plus on doit produire la donnée, peut-être je vais aller chercher et qu'est-ce que je pourrais mettre, etc. Oui, là c'est compliqué. Du coup, j'essaye de mettre de côté de la donnée quand je travaille. Le moment où j'ai plus de temps pour me dédier au réseau, etc. Je me dis, ok, j'ai les données. Je n'ai plus qu'à construire mon poste ou mon contenu. Et là, ça devient un petit peu plus simple. Est-ce que tu as une journée type ou pas vraiment ? Non.
C'est complètement la toire, mais c'est vrai qu'on a quand même le cas. On a quand même un dossier à produire, a quelques choses à faire. Et il a des journées types, oui, mais il y a toujours des petits aléas quotidiens qui me perturbent. Et dans ton plan, à quel moment tu penses sortir de l'opérationnel ? Vraiment pas tout de suite. Pas tout de suite, même parce que je tiens à produire ma même des choses pour l'instant. Et surtout la relation que j'ai avec mes clients, je l'ai aussi parce que c'est moi-même qui produit les données.
C'est mon mail qui a le relation avec le client, qui fait le devis, qui négocie les prix, etc. C'est ça qui me met en confiance. Une fois que la confiance est en store, là je peux peut-être me permettre un jour de confier la partie production à quelqu'un d'autre, tout en ayant par contre ma propre manière de produire mes propres chartes graphiques, mes propres choses. Je trouve que nos données, nos plans doivent être aussi techniques que beaux.
parce qu'il y a quand même une présentation à faire, la forme est tout aussi importante. Et donc j'ai envie de avoir ma patte sur les plantes. Voilà ça c'est mon plant, c'est plant d'AC3D, on le voit. Que ça soit par la forme, la manière dont je mets les textes, les couleurs, bref. Donc pour l'instant je pense que je serai seul au moins un ou deux ans. Donc le temps de consolider mon réseau, de consolider toutes ces choses là. Et par la suite, pourquoi pas avoir quelqu'un avec moi.
Kasia (20:37.502)
Quels sont les trucs les plus chouettes dans le fait d'être à ton compte ? Et quelles sont les choses les plus difficiles ? La gestion du temps, pense que c'est la liberté, la chose la plus chouette qui est possible dans le cadre professionnel. Ce qui est moins chouette, c'est justement les moments de creux. Les moments de creux, les moments où on a pas assez de travail, on pourra les rechercher, où on sait pas trop, on est un peu perdu. Donc il a des moments comme ça, forcément ça arrive, tout n'est pas rose on va dire.
Ça c'est les moments où on peut avoir plus de stress. Pour les moments où on est complètement débordé. On se pose un instant, on réfléchit 5 minutes, on trouve la solution et on avance. Je pense que la gestion du stress est aussi quelque chose à apprendre. Ce qui nous permet donc d'avancer et ne pas être trop débordé dans nos émotions même on va dire. C'est un gros sujet la gestion du stress parce que sous l'effet du stress on ne pas les décisions les plus intelligentes souvent.
Donc c'est vraiment important ce que tu dis de prendre ce moment de souffler, prendre du recul et de trouver une solution depuis un espace de ressources et de capacité. Je pense qu'il faut rester calme. pense que le calme est une facteur clé. Je pense qu'il faut toujours trouver son calme intérieur. Lorsqu'on est vraiment débordé, même dans nos têtes, on explose d'idées, de choses à faire, etc. Il faut souffler, il faut dire je suis calme, je reste calme. La solution.
elle existe. Même si je ne l'ai pas tout de suite, elle est quelque part. Et donc, je juste aller la chercher. Et normalement, toute ma vie professionnelle, pas qu'eux, même personnelle, le fait de se poser quelques minutes à réfléchir, et rester calme, ça amène à avoir des décisions plus matures. Si on se revoit dans 50 dans ce podcast, qu'est-ce que tu voudrais pouvoir me dire sur ta société ? Où est-ce que tu as envie d'être ? Qu'est-ce que je pourrais dire ? Je pourrais dire que j'ai...
probablement peut-être quelques salariés. Je me le souhaite en tout cas. J'ai un réseau qui est intéressant. Je fais mon travail mais je fais aussi ce que j'aime dans mon travail. Peut-être d'avoir développé mes propres outils. d'être, j'espère, épanoui et plus sûr de l'avenir dans ma société. Parce que forcément aujourd'hui c'est le début. Il y a d'autres questions qui se posent aujourd'hui. Peut-être dans cinq ans ça sera d'autres questions.
Kasia (22:59.52)
Je pense qu'il y aura d'autres réflexions qui vont se faire au bout de 5 ans. C'est sûr, si tu passes en mode salarié, c'est certain que tu avoir d'autres problèmes. L'entrepreneur, c'est vraiment, on passe des paliers. tu es solo-preneur, donc tu as un certain nombre de problèmes parce que tu fais tout toi-même. as des cycles de surproduction, as énormément de boulot et d'autres où il en a moins. Et c'est pas la même peur quand tu as des salariés. Ça devient la peur de, est-ce que je pouvoir payer leurs salaires ?
Alors que tu tu gagnes trois, quatre, cinq, dix, parfois dix fois plus que ce que tu gagnes en solopreneur, mais parfois, tu as peur que ça se casse la gueule et encore plus forte, tu vois. Et ça, c'est un truc qui m'a fascinée dans l'accompagnement d'entrepreneurs à tout niveau, c'est que le stress, en fait, ne disparaît jamais si tu ne regardes que les conditions extérieures. Tu trouves toujours des choses stressantes sur lesquelles angoisser ou sur lesquelles te dire il a une source d'insécurité. Donc, c'est vraiment un compagnon de voyage et tout est dans l'apprentissage de la gestion de ce stress.
dans la reconnection à tes ressources, le fait de prendre ton temps pour poser une solution et l'implémenter. Parce que parfois on a des solutions dans notre tête mais on ne fait pas. On sait ce qu'on a à faire pour trouver des clients, pour ludifier les process mais on ne fait juste pas. Mais oui, sera différent, c'est sûr. Tout à fait. Effectivement, je pense que la gestion du stress, c'est extrêmement important. C'est extrêmement important et c'est clair que dans cinq ans, quand on a des salariés, c'est des responsabilités en plus. Aujourd'hui, j'ai...
La responsabilité est de moi-même et de mon propre travail mais après, lorsqu'il y a d'autres personnes, c'est des humains aussi. on a cette responsabilité mais je pense qu'il faut être rassuré de son réseau. Donc c'est pour ça que consolider son réseau, le développer, c'est hyper important. Ce qui nous permet, si aujourd'hui mon réseau me permet de me rassurer moi-même, peut-être que dans 5 ans, mon réseau, le réseau que j'ai me permettra, il sera consolidé, peut-être il me permettra d'être rassuré pour les autres. Certes.
Ça fait des vagues aussi le réseau. Ce n'est pas trop sûr. Il y a des gens qui s'arrêtent, ton réseau. Il a des gens qui sortent du business, il a des nouveaux entrants, y a des changements. exemple, l'arrivée de l'IA peut disrupter le marché. Pour moi, il faut toujours avoir plusieurs sources d'acquisition. Le réseau, c'est génial, mais pour moi, c'est 50 %. Il faut miser sur deux autres canaux de recrutement pour avoir cette sécurité. moi, dire, là, le réseau est lent.
Kasia (25:23.281)
il y a d'autres endroits. C'est vrai que c'est un biais personnel, mais je trouve que la prospection active, même si parfois c'est frustrant, ça paie quand même, parce que c'est ça qui permet d'étendre son réseau. Le B2B surtout, c'est difficile à percer parce qu'il énormément de barrières et beaucoup de concurrents souvent qui sollicitent, même si c'est pas sur la même prestation. Mais une fois que tu as percé cette barrière, c'est bien. Tout à fait, je pensais ça. Il faut être sûr de soi aussi pour savoir quand.
on va réussir à chercher du travail, va réussir à avoir de nouveaux contacts, on va réussir. Donc cette confiance, s'acquiert aussi, je pense. C'est des étapes qu'il faut amener, c'est du travail, comme on l'utilise, c'est des actions commerciales, etc. Mais une fois qu'on sait qu'on sait le faire, qu'on peut le faire, on sait que le boulot existe, il est dehors, il faut juste savoir comment y accéder.
Donc voilà, ça c'est un vrai lieu, on peut dire, c'est ta métier, c'est être entrepreneur, commercial, être, pour nos banquages, être à la fois. Donc c'est toutes ces conditions réunies qui font que après, plus ou moins confiance. OK, Andrea, et où est-ce qu'on peut te trouver si on veut bosser avec toi ou juste regarder ton travail ? Alors sur LinkedIn principalement. Donc avec, pour l'instant, j'ai juste mon LinkedIn personnel, j'ai mes logins à tibs de personnel et entreprise.
et le site internet est en cours de création, il est presque terminé. D'accord. Merci beaucoup Andrea pour tes réponses, pour le partage de ton parcours. On te souhaite tout le meilleur pour ta société, pour ton développement et on fait le point dans cinq ans. On verra combien de salariés tu auras à ce moment-là. Merci Cassia, c'était un plaisir. À bientôt. À bientôt.
Kasia (27:15.519)
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Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.