Kasia (00:00.142)
elle est douloureuse, elle nous donne un minimum de sécurité dans sens où on sait à quoi s'attendre. Si je me dis en fait ça marche pas parce que j'ai pas de talent, c'est une forme de sens. Donc en fait on est attaché à nos croyances. On a investi du temps, on a investi du sens, on a investi des répétitions. Donc lâcher ça comme ça c'est difficile pour nous, même quand on sait rationnellement que ça nous sert pas. C'est vraiment comme des vieilles fringues qui traînent de notre armoire.
en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Cassia, je suis à mon compte depuis 2009 et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendante c'est une aventure passionnante. Mais parfois c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. Pouver des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles,
ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte. Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:18.384)
Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode de Bien à mon compte. Aujourd'hui c'est un épisode un petit peu particulier puisqu'il marque le début de notre série estivale. Alors qu'est-ce que c'est que cette série estivale ? Comme tu le sais, la promesse de ce podcast c'est d'aider les indépendants à être mieux à leur compte, d'où le nom Bien à mon compte. Mais cet été, la série de podcasts qui va sortir se concentre davantage sur la partie bien que sur la partie compte. En d'autres termes, cet épisode et les suivants vont être davantage orientés sur le bien-être et le développement personnel.
Mais rassure-toi, je n'abandonne pas les problématiques business pour autant puisque tout ce que je vais partager avec toi en termes de life coaching va te servir d'une façon ou autre dans ton business. Et justement, je voudrais démarrer cette série en parlant de l'une des choses les plus importantes de notre vie. Une des choses qui régit nos émotions, qui influence énormément nos actions et donc par extension les résultats que nous croyons. Et ce sont nos croyances. Pour démarrer ce segment, je vais te parler aujourd'hui
du sacrifice de certaines croyances que tu auras peut-être à faire si tu veux atteindre tes objectifs, réaliser tes rêves et transformer ta vie. Et d'ailleurs ce terme de sacrifice tu l'as déjà peut-être entendu dans cette idée que pour réussir il faut sacrifier certaines choses. Mais la plupart du temps quand on parle de sacrifice on pense plutôt au temps, à l'argent, au confort, aux soirées Netflix ou peut-être au gras ce matiné. Mais il a un autre type de sacrifice à faire qui est beaucoup plus discret mais qui est déterminant dans la réussite de tes projets.
et c'est le sacrifice des croyances que tu portes peut-être en toi depuis longtemps, souvent sans les avoir choisi et qui façonnent ta manière de penser, ta manière de vendre, ta manière de créer, de t'exposer et même de te donner des objectifs. Je te garantis que la raison pour laquelle tu n'es pas encore là où tu aimerais être dans ta vie, c'est parce que tu as certaines croyances sur toi, sur ta capacité, sur ton milieu professionnel, sur ce qui est possible, qui bride tes actions et tes idées et qui t'empêchent de passer au stade supérieur.
Alors pour expliquer ce qu'est une croyance et pourquoi elles ont autant de prix sur nous, ça vaut le coup de commencer par expliquer ce qu'est une pensée. Une pensée, c'est une phrase qui te passe par la tête. Une pensée est le résultat de ton activité cérébrale, tout comme la respiration est le résultat de ton activité cardiaque. Le fait d'avoir un cerveau te conduit à avoir toutes sortes de pensées, voir des dizaines de milliers de pensées par jour. Jusque là tout est clair. Et une croyance,
Kasia (03:38.325)
c'est une pensée à laquelle on croit si fort qu'on ne voit plus que c'est une pensée. C'est-à-dire qu'elle a la valeur d'une vérité inquestionnable. Et c'est justement le problème. Autant nos pensées, parfois on peut avoir conscience que là c'est juste une pensée qui vient à l'esprit, que peut-être je ne suis pas faite pour ça, que peut-être il ou elle ne m'apprécie pas. Mais c'est souvent des pensées qu'on a sous l'effet d'une émotion. Et quand l'émotion retombe, la pensée elle s'apaisse aussi. Mais une croyance, c'est quelque chose de beaucoup plus profond.
D'ailleurs je les appelle parfois les pensées iceberg. C'est à dire que la pensée consciente, la phrase qu'on entend, c'est vraiment la pointe de l'iceberg, mais la pensée iceberg, elle va être tout en dessous. Et c'est elle qui finalement va régir notre vision du monde, notre comportement et finalement les résultats concrets. Par exemple, l'une des croyances les plus toxiques quand on est à son compte, et j'en parle souvent dans ce podcast, c'est la croyance qu'on n'aime pas se vendre. Quand on dit « j'aime pas me vendre », on a l'impression d'énoncer une vérité.
puisqu'on le ressent dans son corps. On ressent l'émotion de dégoût ou d'incertitude face à la vente. Mais en réalité cette pensée, elle révèle des croyances. Des croyances plus profondes comme vendre c'est mal, ou m'afficher, me mettre en avant c'est mal. Ou la croyance si je vends trop, si j'en fais trop je vais être détestée de tout le monde. Et bien sûr on peut cumuler les croyances limitantes, c'est tout à fait possible. Et cette croyance là dans les situations commerciales va faire que soit on ne vend pas du tout,
soit on le fait mais on le fait avec une telle énergie de résistance et de « j'ai pas envie » que dès qu'on a fini l'action on est épuisé, on n'a plus envie d'y penser. Ce qu'on ne fait pas quand on a la croyance qu'on n'aime pas se vendre, c'est d'identifier par exemple avec quelle segmente du parcours de vente on a le plus de difficultés. C'est aussi quand on fait des offres et qu'il a pas le résultat souhaité, on va très vite se décourager, parce qu'on va se dire « non mais de toute je ne pas vendre donc ça ne à rien », plutôt qu'on essaye de comprendre ce qui se passe, de poser une hypothèse et de trouver une solution pour générer plus de réactions ou de ventes.
Cet exemple là, je l'ai abordé dans plusieurs de mes podcasts, notamment le tout premier épisode, mais je vais t'en donner un autre. Imaginons que tu aies décidé de mieux manger, tu vois, de manger plus de légumes et moins de sucre, et qu'un après-midi, tu te retrouves quand même dans ton placard à te faire un paquet de biscuits. Si on fait un arrêt sur image à ce moment-là, la pensée qu'on va entendre sans doute, c'est « j'ai faim, je mangerais bien un biscuit ou je mangerais bien un petit truc sucré ». Et en soi, cette pensée n'est pas un problème.
Kasia (06:03.791)
Parce qu'on peut tout à fait imaginer une personne qui ait la même pensée, j'ai faim, je mangerai bien un truc sucré, et qui se disent, mais je vais pas le faire. Cette pensée, elle devient problématique à partir du moment où on l'active dans notre attitude, dans notre comportement. Et la pensée, j'ai faim, je mangerai bien un pain au chocolat. Quand elle nous fait passer à l'action, c'est parce qu'il a la croyance derrière qui est, je ne peux pas résister au sucre, ou je ne peux pas supporter la sensation de faim. Tu as questionné tes croyances, et déjà en prendre conscience en les étudiant, en les voyant à l'oeuvre,
c'est fondamental dans tout travail de développement personnel et professionnel. qu'une croyance est vraiment un filtre qu'on pose sur le monde. Elle détermine comment on se comporte, ce qu'on se permet ou pas, ce qu'on croit possible ou impossible. Mais alors d'où viennent ces croyances ? Pourquoi certaines pensées se codent comme vraies, comme d'autres rentrent par une oreille et ressortent par l'autre, comme on dit ? Il y a deux façons de forger une croyance. La première, c'est par la répétition. Quand on entend quelque chose plusieurs fois,
répétée par plusieurs personnes différentes, on a tendance, au bout d'un moment, à la considérer comme vraie. Exemple tiré de l'actualité. Si dans les médias, on entend constamment que l'immigration est la cause principale de tous les problèmes qu'il a dans un pays, même si à la base on a des idées plutôt progressistes et ouvertes, on va finir par se questionner au bout d'un moment. Une autre façon de solidifier nos pensées en croyances, c'est d'y associer une émotion. C'est-à-dire qu'on va vivre une expérience
qui va générer une certaine émotion dans notre corps, qui va très souvent être désagréable, et on va coder une croyance pour éviter de revivre cette émotion à l'avenir. Par exemple, je suis en classe, admettons, le prof pose une question, moi je lève la main tout impatiente de donner ma réponse, je donne ma réponse, et le prof se moque de moi parce que ce n'est pas la bonne réponse. À ce moment-là, je vais probablement ressentir une émotion de gêne, voire d'humiliation ou de honte, et je vais coder dans mon corps la croyance
que quand on donne son avis, on se fait humilier, que il vaut mieux ne pas prendre la parole. Il suffit parfois d'une seule occurrence pour coder une croyance limitante. Mais le combo le plus explosif, c'est quand il y a les deux. C'est-à-dire que tu as une répétition d'expériences désagréables avec toujours la même conclusion. Peut-être que je ne trouverai jamais l'amour si tu enchaînes les déceptions amoureuses, ou encore, personne ne veut de mon offre, il vaudrait mieux que j'arrête si tu postes plusieurs messages et que tu n'as pas les résultats à escompter.
Kasia (08:25.263)
Mieux comprendre ce phénomène, t'invite vraiment à regarder vice versa, notamment le vice versa 2, qui illustre très bien ce processus. Comment une émotion, dans une situation donnée, peut créer une ligne de code du ras dans ton esprit que le monde c'est comme ça et pas autrement. Et le projet ici, ce n'est pas forcément de se débarrasser de toutes ces croyances. Déjà parce que certaines de nos croyances, même si ce ne sont que des pensées, c'est à dire elles ne pas factuelles, c'est juste des conclusions qu'on tire, elles peuvent nous être utiles au quotidien. On a besoin de ces croyances pour fonctionner.
Imagine une vie où chaque matin quand tu travailles t'as tout oublié de ce qui est vrai, de ce qui existe. Et tu travailles t'es complètement désorienté, tu ne sais pas qui tu es, tu ne sais pas où tu es, tu ne sais pas ce que t'es censé faire. Encore heureux qu'on ait certaines croyances qui soient rémanentes. Et deuxièmement parce qu'il y a aussi des croyances positives. Il a des croyances qui nous aident. Par exemple la croyance, je peux faire quelque chose de ma vie. Je n'ai pas encore tout donné, je n'ai pas encore tout montré de ce dont je t'ai capable. Ça c'est une croyance positive. Parce qu'elle nous pousse à creuser au fond de nous. Elle nous pousse à aller chercher
qu'on n'a pas encore eu le courage de chercher pour le mettre en avant et le révéler. personne qui a cette croyance a plus de chances d'être résiliente face à l'échec, d'être créative et de chercher des solutions nouvelles, et in fine de réussir, parce que ça va être celle qui s'accroche. Et ce phénomène porte un nom, c'est l'effet placebo. C'est un phénomène qui est très connu dans le monde pharmaceutique où pour tester un efficacité d'un médicament on va très souvent conduire des études sur trois groupes. Un groupe témoin à qui on va rien donner.
un groupe test à qui on va remettre une molécule active et un dernier groupe à qui on va remettre un placebo. C'est-à-dire que le groupe pense que potentiellement ils ont la molécule active, mais en réalité c'est un granulé de sucre ou c'est de la solution saline. Et pour qu'un médicament soit considéré comme efficace, il faut que le groupe qui a reçu la molécule active ait eu des résultats supérieurs au groupe placebo. Parce que dans systématiquement toutes les études, quel que soit le médicament, il y a un effet placebo qui est déclenché. Quand une croyance nous sert,
autant la garder. Le problème c'est quand on a une croyance qui va créer l'effet inverse, c'est à dire l'effet nocebo qui lui aussi est étudié. Si on te fait croire que tu as valé du poison, ton corps va réellement déclencher des symptômes d'intoxication. Tu vas avoir des vomissements, des diarrhées, tu vas te sentir mal et croire que tu es en train de mourir. Parce que ton corps réagit à ce qu'il croit, pas forcément à ce qui est réel. Il y a un effet direct entre ce qu'on croit et la réalité concrée.
Kasia (10:47.215)
Et c'est ça qui est, je trouve, fascinant, c'est de voir à quel point il est facile de tromper notre mental. Comme je disais, le but ce n'est pas de se débarrasser de toutes ces croyances, mais de faire le tri, d'identifier celles qui ne nous servent plus, celles qui ne créent plus que des effets négatifs dans notre vie, ou celles qui ont peut-être une certaine valeur, mais dans certains contextes uniquement. Pourquoi est-ce que c'est si difficile de nous débarrasser de croyances qui ne nous servent plus ? Le tout premier obstacle, c'est parce qu'on ne sait pas que ce sont des croyances. Pour nous, ce sont des vérités.
C'est vérité qu'on n'a pas le temps de questionner. qu'à nouveau, si on devait questionner chaque élément de notre perception tous les matins, la vie serait impossible. Donc on est obligé de répéter nos automatismes et nos croyances pour pouvoir fonctionner. L'une des premières choses qu'on fait en coaching, c'est de révéler les croyances. Quand une cliente me contacte en me disant que son business est un peu lent, qu'elle n'arrive pas à vendre, typiquement son interprétation, son diagnostic, va être c'est parce que mon offre n'est pas assez bien. Ou alors c'est parce que les gens ne m'aiment pas et ils ne pas travailler avec moi.
Et du coup, ils m'agostent. Ce dont je me suis rendu compte à force de travailler avec des indépendants, c'est que peut-être dans 10 à 20 % des cas, il y a effectivement quelque chose dans leur offre qui est problématique et qui est assez facile à changer pour débloquer la situation. Mais 80 % du boulot, il est au niveau du mindset. Il est au niveau des croyances qu'on nourrit. Par exemple, la croyance, je devrais déjà avoir des résultats. Je devrais voir le fruit de mon travail. Je devrais avoir plus de ventes que ça. C'est une croyance extrêmement limitante.
Ce qu'elle crée, c'est la frustration et de l'impatience. Et on pense que le problème vient de l'offre. Bien sûr, il y a les facteurs tangibles comme l'économie, comme le marché sur lequel on opère. Mais il aussi des facteurs intangibles que sont le mindset, la perspective, l'émotionnel qui va créer la majorité des résultats. Et donc le premier truc qu'on fait en coaching, c'est de révéler ses croyances dans une situation typique de frustration où on n'a pas ce qu'on veut. On essaie d'explorer ce qui peut se passer au niveau mindset pour bloquer ça. Le truc, c'est que révéler ses croyances, ça ne suffit pas.
Ça ne suffit pas parce qu'on a eu tellement de répétitions, on dire de renforcement à travers des expériences, à travers des personnes de notre entourage qui nous confortent dans cette croyance, à travers des résultats qu'on a créés qui bétonnent encore plus cette croyance, que le jour où même si on prend conscience que quelque chose est une croyance, on a quand même du mal à y renoncer. Ça nous coûte vraiment de renoncer à une croyance. Parce que même si elle est douloureuse, elle nous donne un minimum de sécurité, dans sens où on sait à quoi s'attendre. Si je me dis en fait ça marche pas parce que j'ai pas de talent, c'est une forme de sens.
Kasia (13:15.087)
Donc en fait, on est attaché à nos croyances. On a investi du temps, on a investi du sens, on a investi des répétitions. Donc lâcher ça comme ça, c'est difficile pour nous. Même quand on sait rationnellement que ça ne nous sert pas. C'est vraiment comme des vieilles fringues qui traînent dans notre armoire, qui sont, désolé du mot, mais qui sont dégueulasses, qui sont pleines de taches, pleines de trous, ça ne nous va plus, mais on n'arrive pas à s'en séparer. On se dit « mais ça pourrait peut-être servir un jour ! » Ou peut-être que je vais reprendre du poids, ou peut-être que la mode va à nouveau revenir vers ce type de fringues.
Donc imagine ce que ça te coûte avec une peau fringue de la jeter, imagine avec une croyance que tu as pratiquée pendant des années. Je demande souvent à mes clientes, est-ce que tu préfères avoir raison ou est-ce que tu préfères être heureuse ? Mes clientes me répondent toujours, je préfère être heureuse. Mais en réalité, elles veulent avoir raison. Et je t'invite à toi aussi à envisager avec humilité cette vérité que on n'a plus souvent envie d'avoir raison, d'avoir le dernier mot et de prouver à l'autre que notre vision du monde, c'est celle qui est la plus juste, plutôt que de lâcher cette croyance, d'en adopter une autre et d'être heureux.
Voilà pourquoi je parle de sacrifice. Un sacrifice par définition c'est quelque chose qui nous coûte et qu'on fait sans forcément avoir la rétribution ou le retour sur investissement immédiat. C'est à dire qu'à un moment on peut décider je renonce à la croyance que vendre c'est sale, je renonce à la croyance que vendre c'est manipuler. Même si j'ai beaucoup d'émotions adverses vis-à-vis de la vente, je choisis d'arrêter d'entretenir cette croyance et d'en choisir une nouvelle qui me sert davantage. Et tout le challenge ce sera de maintenir
Ce niveau de résolution, y compris quand on sera dans des circonstances où cette pensée est tellement disponible. C'est tellement plus facile dans un moment où ça ne se passe pas comme on veut de se dire, voilà, je ne sais pas me vendre, vendre c'est manipuler. C'est plus facile que de se dire non. Non, rappelle-toi, tu as décidé que ce n'était pas la vente le problème, que c'était ton mindset. Et donc, si tu ne détestais pas autant te vendre, qu'est-ce que tu ferais ? C'est justement dans ces situations d'adversité où il a une opposition entre le sens premier qu'on voudrait poser sur une situation
Et l'autre sens, un sens peut-être intentionnel, un sens plus positif, un sens plus constructif, quand les deux sont en lutte et qu'on choisit le sens positif, c'est là qu'on reprogramme nos croyances. Et là aussi, il faut un certain nombre de répétitions. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas besoin d'avoir eu un nombre équivalent de répétitions sur la nouvelle croyance pour remplacer l'ancienne. Par exemple, tu as peut-être entendu le message que tu t'es trop sensible, donc que tu ne peux pas être ambitieuse, parce que chaque déception te détruit. Si tu remplaces cette croyance qui est limitante,
Kasia (15:42.489)
par une croyance qui est plus productive, comme « chaque jour je développe ma résilience ». Et bien dans une situation où justement c'est difficile, t'auras le choix entre « est-ce que je me dis bah tiens regarde, t'es trop fragile, tu peux pas supporter l'échec », ou est-ce que je me dis « ça me fait mal, je suis déçue, mais chaque jour je développe ma résilience ». Quand tu vois les gens autour de toi qui ont percé, ils ont tous fait ce travail de sacrifier des croyances pour passer à l'étape d'après. Un truc que je peux te promettre c'est que quand tu acceptes de sacrifier ces croyances, ta vie devient plus facile.
parce que tu cesses de ramer à contre-corps. Mais ce que je ne vais pas te promettre, c'est que ce serait un processus agréable. Parce que ce que tu auras envie de faire, c'est t'accrocher pieds et poings à cette croyance qui a fait tellement sens pour toi. Il y aura des croyances où tu vas me dire, mais non, Kasia, je t'assure que c'est vrai. Je t'assure que mon marché est saturé. Je t'assure que dans mon industrie, dans mon secteur d'activité, c'est extrêmement difficile de bien gagner sa vie.
Je t'assure que c'est impossible de percer si tu n'es pas fils de ou fille de. Et je ne vais pas te dire que tu te trompes dans sens que tu as tort, que ça n'a jamais arrivé et que ta perception est fausse. Mais là où la libération se fait, c'est quand tu réalises qu'une croyance n'est pas factuelle. Une croyance peut être vraie à un certain moment, mais ça ne va pas être vrai tout le temps. Et si tu as ne serait-ce qu'un seul contre-exemple, c'est qu'elle n'est pas factuelle. À partir du moment où tu t'ouvres à la possibilité que ce ne soit qu'une opinion,
aucune tendance mais qui ne veut rien dire de ton parcours, c'est là que tu vas voir quelqu'un qui, dans un milieu où on te dit « mais les budgets ne dépassent pas 2000 euros », tu vois quelqu'un qui bosse pour 10 000 euros. Et là où certains se désolent en disant « non mais l'été c'est la catage et pas du tout client », d'autres vont faire leur chiffre de l'année. Parce que quelle que soit la situation, quelle que soit la difficulté de l'obstacle qui se présente devant toi, si tu l'abordes avec une énergie de tout est possible », il y a toujours une solution, tu vas la trouver.
Mais quand tu l'approches avec l'énergie de « non, c'est comme ça, c'est impossible et je peux rien y faire », évidemment que tu ne vas pas trouver la résolution de l'octacle. Alors comment est-ce qu'on change ses croyances ? On change ses croyances en disant à son cerveau ce qu'on veut penser. Voilà ce que j'ai envie de voir. J'ai envie de voir que dans mon secteur d'activité, il y a beaucoup de gens qui y vivent très bien de ce qu'ils font. J'ai envie de voir que sur un marché qui est dominé par les hommes, il est possible pour une femme de briller et de trouver sa place.
Kasia (18:07.353)
C'est parce que je décide de le croire que je vais le voir. Voilà pourquoi c'est si important de recalibrer ses croyances. Et parfois on ne fait pas un 180. On ne passe pas de « c'est impossible » à « c'est complètement possible ». On passe par des étapes intermédiaires. On construit un escalier où chaque marche c'est une nouvelle pensée qui nous amène vers la suivante. Et ainsi on passe de « c'est pas possible » à « peut-être que c'est possible », « peut-être qu'il y a une façon de l'approcher ». Et de là,
On passe à la pensée supérieure qui est « veux bien essayer, je veux bien voir ce que je peux faire
Et quand on est à ce niveau, on réalise que oui, en fait, il y a des choses à faire. Et le « c'est possible » devient « c'est probable ». C'est probable que j'y arrive jusqu'au moment où on arrive sur la dernière marche qui est non seulement « c'est possible », mais « je l'ai fait et c'est qui je suis maintenant ». Et parfois, oui, on a besoin d'une coach, on a besoin de quelqu'un d'autre pour faire ce travail. Déjà, pour identifier nos croyances, pour choisir une nouvelle croyance qui va nous servir,
histoire de ne pas passer d'une croyance limitante à une autre, mais aussi quelqu'un qui va nous suivre suffisamment longtemps pour que cette nouvelle croyance, elle se soit imprimée dans notre esprit.
Si ce sujet t'intéresse, si tu sens qu'il a plus à creuser, j'ai une nouvelle expérience à te proposer. C'est un programme qui s'appelle le Reset Mindset. Je l'ai conçu comme une espèce de retraite intensive mais étalée sur plusieurs jours. Et au cours de ce programme, non seulement tu vas être amené à prendre conscience de tes croyances, mais aussi à désactiver celles qui ne te servent plus et à les remplacer par d'autres croyances qui te servent plus au quotidien, que ce soit dans ta vie perso et dans ton business. Il a deux sessions.
Kasia (19:50.229)
celle de juillet qui est du 16 au 25 juillet et la session d'août qui est du 4 au 14 août. Pour le moment, il n'y a pas d'autres sessions prévues donc si tu veux en être, c'est le moment. Sur 10 jours, on a 7 sessions ensemble. Je conçois que peut-être tu ne seras pas dispo sur toutes mais c'est pour cela qu'elles seront toutes enregistrées et disponibles en replay jusqu'à la fin du mois de septembre. Si ce programme t'appelle, je t'invite vraiment à aller sur mon site et à t'inscrire parce qu'il même un tarif de lancement qui est valable jusqu'au 15 juillet. Et ce sera mon plaisir que de te révéler tes pensées à iceberg.
et de les remplacer par des choses beaucoup plus productives. Je te souhaite une bonne semaine, prends bien soin de toi et de ton business.
Kasia (20:46.077)
où on travaillera ensemble pour poser ou consolider les bases d'un business aligné, épanouissant et surtout rentable. Toutes les infos sont sur mon site www.bienamocompte.com. Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.