Kasia (00:00.335)
Je pense qu'on demande trop de choses au réseau. On demande au réseau d'être à la fois les lieux où on rencontre des nouvelles personnes, où on entretient sa communauté, où on partage son expertise, où on entretient son image de marque, où on trouve des clients et on convertit. Et à la fin de la journée, ça fait quand même beaucoup. Vous écoutez Bien à mon compte, le podcast business et bien-être pour les indépendants qui veulent transformer leur activité en une source de revenus réguliers, d'impact et d'épanouissement. Je m'appelle Cassia, je suis à mon compte depuis 2009.
et je suis bien placée pour savoir qu'être indépendant, c'est une aventure passionnante. Mais parfois, c'est aussi se sentir seul face à des défis complexes. Pouvez des clients, jongler entre les projets pro et la vie perso, ou encore traverser des périodes de doute et de creux, surtout quand on est hyper sensible et cérébral comme moi. Dans ce podcast, je partage des stratégies concrètes pour se faire connaître et signer plus de clients, des outils pour calmer les ruminations et les montagnes russes émotionnelles, ainsi que des interviews d'indépendants inspirants qui montrent les mille une façons de s'épanouir à son compte.
Alors si tu veux plus de clients, plus de plaisir et plus de sécurité dans ton activité indépendante, écoute l'épisode d'aujourd'hui.
Kasia (01:11.375)
Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de Bien à mon compte. J'espère que tu vas bien en ce début de saison hivernale. C'est une saison qui est assez paradoxale pour moi parce que j'ai à la fois très envie de me reposer. Je sens la fatigue de l'année qui s'accumule et aussi de cette longue rentrée depuis le mois de septembre. Les vacances sont loin maintenant et donc je ralentis un petit peu mon rythme, je lève le pied. Et paradoxalement, je sens aussi un regain d'énergie et de créativité qui m'amène à lancer plein de chantiers.
sur le mode du plaisir. Le défi que je me donne pendant cette saison hivernale, c'est de ne faire que des choses qui me font plaisir et qui me donnent de l'énergie. Et de cet élan, j'ai décidé de lancer une mini-série à l'intérieur de ce podcast. Comme tu sais, ce podcast a pour vocation d'aider les indépendants à être bien à leur compte dans tous les sens du terme, à la fois financièrement, mais aussi psychologiquement et créativement. Mais j'ai remarqué qu'il y a un sujet qui prédomine un petit peu les préoccupations de mes clients, de mon audience et des personnes à qui j'échange sur ce thème.
c'est l'acquisition de clients. Et comme c'est un vaste sujet, j'ai décidé de lancer cette nouvelle série d'épisodes plus spécifiquement axés sur les différentes façons d'acquérir des clients, les différentes stratégies que tu peux utiliser et mettre en place dans ton activité pour développer ton business. Et la raison pour laquelle il va y avoir plusieurs épisodes, c'est qu'en fonction de ce que tu fais exactement, en fonction de qui est ton marché, et bien la réponse ne pas être systématiquement la même. Parce qu'il existe quantité et quantité de façons
de se faire connaître, de signer des clients et de développer de l'intérêt pour son produit ou service. Pour démarrer cette série, on va parler des réseaux sociaux et comment utiliser les réseaux sociaux pour développer ton business. Aujourd'hui, quand quelqu'un crée sa société ou prévoit de se lancer, la première chose qu'on lui dit juste après éventuellement, est-ce que tu as un site web, c'est est-ce que tu es sur les réseaux, il faut absolument que tu sois sur les réseaux, il que tu viennes créer un profil, il que tu parles de ce que tu fais, etc. C'est le genre de conseil qui est très difficile de contredire dans l'absolu.
bah non, je ne pas te dire ne viens pas sur les réseaux, sachant que moi-même je suis sur les réseaux depuis plus de 13 ans maintenant et que je crée du contenu régulièrement. Bien sûr que ce n'est pas moi qui vais te dire non, non, ne viens pas sur les réseaux. Mais je dois quand même t'avertir. C'est que être sur les réseaux, ça ne veut pas dire que tu vas signer automatiquement des clients, que dès les moindres postes, tu vas avoir trois personnes qui vont se précipiter pour te demander combien coûtent tes services et comment travailler avec toi. Et honnêtement, je préfère casser un peu le délire d'emblée.
Kasia (03:38.503)
de niveler tes attentes. Voilà, j'essaie de cadrer tes attentes pour que tu ne sois pas déçu. Parce que pour moi, l'ennemi numéro un des indépendants sur les réseaux sociaux, c'est le découragement, l'irrégularité, c'est le fait de ne y croire en fait. Et comment on crée ça ? C'est justement en y allant avec plein d'espoir, plein d'enthousiasme. S'il se passe des choses très bien, ça t'encourage à continuer. Mais s'il ne se passe rien, ou dès que ça commence à ralentir,
Il peut se produire un phénomène de découragement assez rapide qui te déconnecte des réseaux sociaux et qui te donne l'impression que ça ne sert à rien. Voilà pourquoi parler des réseaux sociaux, c'est d'abord parler de qu'est-ce que tu peux en attendre. Il a en distinguant ce qui est possible de ce qui est probable. Si on regarde uniquement ce qui est possible, bien tu peux faire un poste viral, acquérir 20 000 abonnés en quelques jours et signer trois contrats avec des marques prestigieuses. Voilà ce qui est possible puisque c'est arrivé.
J'ai pas envie de te décourager, de te dire que ça n'arrivera pas, parce que j'en sais rien, ça peut arriver. Mais il tu sois consciente que quand ça arrive, c'est parce qu'il a une jonction de plusieurs facteurs qui sont difficiles à anticiper en réalité. À la fois tu as un sujet porteur, il y a des sujets qui sont trop précoces et il y a des sujets qui arrivent un peu tard. Donc le sweet spot, c'est le sujet qui est en recherche mais sur lequel tout le ne pas encore prononcer. Il y a une adéquation avec un sujet qui est en hausse régulière.
qui en demandent, les gens veulent consommer ce genre de contenu, avec un ton également qui plaît. Le ton qui plaît, c'est en général un rafraîchissant, qui apporte quelque chose de nouveau. Et là aussi, c'est assez difficile de le fabriquer. Tu peux faire un benchmark, tu peux regarder ce qu'au fond tes concurrents, mais c'est pas pour autant que tu sauras produire quelque chose qui est différent. en gros, tu vas tenter ta chance et tu vas voir si tu arrives à apporter quelque chose de suffisamment différent pour que le ton se distingue.
Mais il y a un troisième facteur, c'est à qu'il suffit pas d'avoir un bon sujet et d'avoir un ton intéressant ou un positionnement, un angle un petit peu nouveau. Il faut aussi, très souvent pour que ça buzz, qu'il une adéquation avec les outils internes de l'application. Je vais prendre l'exemple d'Instagram. Tu peux avoir le meilleur sujet du monde avec un carrément intéressant. Si ce n'est pas dans un format poussé par l'application en ce moment, qui est le reel, la vidéo ou bien éventuellement le carousel long.
Kasia (05:57.837)
t'as quand même peu de chance de faire un gros buzz avec. Voilà, c'est posé. Donc tu vois, les gens qui explosent tout d'un coup, c'est parce que vraiment ils ont trouvé une adéquation entre à la fois produire du contenu que l'audience recherche sur un ton qui plaît, qui se distingue de la concurrence entre guillemets et qui est porté par les innovations technologiques et qui surfent en quelque sorte sur les dernières sorties de l'application. Et je te dis ça pour pas que ta stratégie d'acquisition, ce soit je vais venir sur les réseaux, je vais devenir viral et je trouver plein de clients.
Le scénario probable qui risque de se produire quand tu investis les réseaux sociaux, c'est beaucoup d'intérêt au démarrage de la part de tes amis proches, de tes anciens collègues, des gens qui te connaissent déjà. Quand par exemple tu fais ton premier statut LinkedIn où tu annonces enfin aux gens qui te suivent que tu te lances à ton compte, il y a un petit effet buzz, mais en général il retombe assez vite et tu peux rencontrer des obstacles à étendre un petit peu ce premier réseau de gens qui te connaissent et à aller toucher une audience extérieure à ton réseau.
Et c'est souvent le premier moment où il a une vague de gens qui se découragent, qui se rendent compte que justement, ça va être beaucoup plus long que ce que je pensais, ça va pas être immédiat. Soit vraiment ils prennent la distance avec la plie, ils arrêtent ce qu'ils faisaient et quand ils reviennent c'est en traînant des pieds. Soit ils continuent mais le cœur n'y est plus quoi. Ils y vont mais un petit peu pour le sport, pour l'hygiène, pour la routine mais il a plus de plaisir. Et c'est dommage parce que tout ça c'est conditionné par nos attentes.
Si on ne s'attend pas à ce qui est un résultat immédiat et exceptionnel, on ne se dégoûte pas aussi rapidement. Le problème c'est que même quand on n'a pas d'attente, si par exemple on a des premiers résultats qui sont encourageants, on peut du coup créer l'attente que ça sera toujours comme ça ou en grandissant. Ce à quoi on n'est pas préparé, c'est qu'il peut y avoir justement un démarrage assez fort et puis rien plus tard. Si ça t'est arrivé, sache que c'est absolument normal, il s'est rien passé de grave.
tu n'as pas fait d'erreur et ça ne veut pas non plus dire que les réseaux ne marchent pas pour toi, c'est absolument normal. Quand tu investis les réseaux sociaux, je pense qu'il est important justement d'y aller avec l'idée que tu as joué sur le temps long, que ce n'est pas le canal d'acquisition le plus rapide. Et attention, je tiens à être clair, je ne suis pas en train de dire que tu ne signeras pas de client ou que tu ne vas pas développer de projet grâce à ta présence sur les réseaux sociaux. Simplement, je suis en train de dire que d'un point de vue probabilité, d'un point de vue recul d'expérience également sur
Kasia (08:23.212)
la mienne, mais aussi sur les dizaines voire les centaines de personnes que j'ai accompagnées jusqu'ici et que j'ai pu suivre. Parce qu'avant d'être à mon compte en tant que coach, j'étais productrice de contenu et notamment de contenu de formation, dont une formation sur Instagram. J'ai pu suivre différentes évolutions de cette plateforme, mais aussi j'ai pu suivre différents créateurs de contenu sur cette plateforme. Et je peux te dire que la tendance moyenne, la probabilité, c'est que tu n'es pas des milliers de likes à chaque poste parce que les gens ne te connaissent pas encore.
Donc le premier risque, c'est que tu décourages assez vite. Le deuxième risque, c'est que tu continues, mais toujours avec cette idée qu'un jour tu vas exploser. Je pense que comme on ne pas à quoi vraiment s'attendre sur les réseaux sociaux, on a cette image en tête de, un jour mon compte va exploser, je vais devenir viral et là c'est bon, je serai passé du bon côté, entre guillemets, j'aurai réussi. Ça va conditionner un petit peu nos attentes de succès. En fait, tu peux atteindre ton objectif d'utiliser une plateforme pour acquérir des clients, pour te faire connaître.
sans jamais passer ce stade de l'influence, de ce stade de la viralité. J'ai invité dans ce podcast il y a quelques mois The Dundad qui a une chaîne YouTube sur le metal et qui a autour de 11 000-12 000 abonnés sur YouTube. C'est une bonne audience mais on est loin de ces chiffres élevés de la viralité mais qui néanmoins vit de sa chaîne YouTube parce qu'il a des souscripteurs. Donc tu vois, ce n'est pas forcément les chiffres qui comptent. Ce n'est pas ce qu'on appelait à l'époque les vanity metrics.
les chiffres de la vanité, tels que les likes, tels que le nombre d'abonnés, tels que l'engagement, qui font ton business. Si tu décides d'aller sur les réseaux sociaux, je pense qu'il faut que ce soit un plaisir aussi. Ça peut pas être qu'une corvée, ça peut pas être que bon, c'est le truc que je fais pour développer mon business. Il faut quand même qu'il une part de plaisir. donc, troisième scénario probable. Si tu perséverses et si tu continues t'amuser, tu peux arriver à ce stade où les réseaux sociaux
apporte régulièrement des opportunités, des mises en relation, voire des demandes directes. Troisième mythe que j'ai envie d'éclater, c'est l'idée que être sur les réseaux sociaux équivaut à une stratégie d'acquisition complète. Je sais que beaucoup d'indépendants n'aiment pas du tout la prospection, n'aiment pas du tout même parler de ce qu'ils font, et donc se disent je vais créer mon compte Insta, je vais communiquer sur LinkedIn ou YouTube et ça va me dispenser de faire des efforts de prospection.
Kasia (10:45.458)
Et là j'ai envie de non. Malheureusement, tu ne peux pas faire reposer tout ton effort de prospection sur un seul canal ou même une seule stratégie. Même si aujourd'hui ça marche pour toi, c'est pas viable de n'avoir qu'un seul canal de recrutement. Si je reviens à ce qui est probable versus ce qui est possible, c'est que les réseaux puissent apporter des clients, mais en complément d'autres stratégies d'acquisition. Tu vois où je veux en venir ? Créer du contenu sur Instagram, ça ne peut pas être ta stratégie d'acquisition.
Ça ne peut pas être la seule en tout cas. Ça peut être une façon dont tu développes ton business, mais ça ne peut pas être la seule façon dont tu attires les clients. Sauf si, bien sûr, tu estimes que tu n'as pas besoin de gagner de l'argent régulièrement et que tu n'as pas besoin d'avoir de la visibilité sur quand est-ce que tu fascines des clients. Évidemment, je suis très sarcastique parce que je ne connais pas un seul indépendant, pas une seule personne à son compte qui ne voudra pas justement avoir cette visibilité sur ses ventes. Un autre mythe que j'ai envie de briser relative aux réseaux sociaux, c'est que...
être sur les réseaux sociaux, c'est forcément créer du contenu régulièrement. Le principe des réseaux sociaux, c'est de mettre en relation des personnes, de les faire échanger et discuter. Ça peut être via du contenu, mais ça peut être via des conversations tout à fait réelles. Donc non, une stratégie réseau sociaux ne se limite pas à une stratégie de contenu. Tu peux avoir une stratégie de contenu qui est assez modeste, une publication par semaine, et avoir une stratégie d'interaction, d'engagement, de mise en relation...
beaucoup plus puissantes. Je pense notamment à des plateformes comme LinkedIn où tu n'as pas besoin de raconter toutes les semaines l'exploit du jour. Déjà parce que tu vas assez vite te retrouver à sec, tu vas manquer de choses à partager. Mais surtout, ce n'est pas du tout un réseau qui existe de toi que tu publies régulièrement. a tellement d'autres choses à faire sur LinkedIn comme d'engager sur les posts des autres, comme de contacter des personnes que tu ne connais pas en dehors de ton réseau, comme de participer à des groupes de discussion que tu peux te détendre sur la partie création de contenu.
Donc non, tu n'as pas besoin de se transformer en influenceuse et publier cinq fois par jour pour avoir des clients. Et d'ailleurs, ça m'amène à parler du mythe numéro 5, qui est important d'éclater parce qu'il fait beaucoup de mal lui aussi. C'est l'attente ou la croyance un petit peu automatique, un peu spontanée qu'on peut avoir. C'est je vais faire un poste, quelqu'un va être intéressé par ce poste et me contacter derrière pour travailler avec moi. C'est un peu l'attente qu'on a.
Kasia (13:08.523)
À nouveau, c'est pas que c'est une attente illégitime, c'est pas que ça ne se passe jamais comme ça, mais ce n'est absolument pas le seul marqueur de succès. Parce que si on n'est que sur ce marqueur-là, là aussi on peut très vite se décourager. Là aussi, peut se dire, bon, ça fait cinq, six semaines d'affilée que j'ai eu personne qui a réagi à mes posts, ça ne marche pas, ça sert à rien. Et juste pour te montrer quelles seraient les autres façons dont ça pourrait marcher pour toi, il est possible, par exemple, que quelqu'un voit ton contenu, le trouve intéressant, le partage avec une amie, et cette amie va aller voir ton Insta,
va aller voir ton site web et va t'écrire un mail. Pour toi, que ça va donner, c'est un mail que tu reçois un jour. Mais toi, tu ne sauras pas en recevant cet email d'où vient cette personne. Tu peux lui demander ceci dit. Et d'ailleurs, je t'invite à le faire. Comment vous m'avez rencontré ? Comment est-ce que vous êtes devenu un moi ? C'est une question qui va donner des indications précieuses. Toi, tu peux te dire, fait, mon Instagram ne sert à rien parce que je n'ai pas de messages privés, parce que je n'ai pas de demandes en direct. Alors que tu as quand même des gens qui viennent voir ton site, qui consultent tes pages.
et qui te contactent suite à ça. Deuxième scénario, sur Facebook disons. Et oui, Facebook existe toujours et pas que pour les boomers. C'est plus forcément une plateforme où on crée du contenu comme avant quoi. Si tu as connu le Facebook des débuts où on postait toutes nos photos de soirées, ce temps-là, on est d'accord, il est mort et quelque part tant mieux. Et je fais juste une petite parenthèse nostalgique de Millenials qui se réveillent un lendemain de soirée avec 28 tags.
indique que vous avez été identifié sur une photo, qui va voir les photos qui sont toutes absolument atroces, qui sont sur le web pour l'éternité. Heureusement, on ne fait plus, mais c'est pas pour autant qu'on ne vient plus jamais sur Facebook. Ce qu'on constate, c'est que les taux d'usage de Facebook continuent de se maintenir. Facebook est une plateforme qu'on consulte encore, notamment pour les événements de groupe, qu'on consulte aussi pour venir lire des articles. Comme Instagram s'est beaucoup développé en direction de la vidéo, c'est plutôt sur Facebook qu'on vient lire des articles assez longs.
Et donc ce qui est possible, c'est que tu fasses partie d'un groupe, au hasard, un groupe de crochet ou de tricot, ou un groupe de randonnée dans ton coin géographique, et que tu discutes sur un thème qui n'a rien à voir avec ton business, mais que quelqu'un qui est curieux clique sur ton profil et découvre ton métier et se dit « bah tiens, ça pourrait m'intéresser » et te pose des questions via ça. Et troisième parcours, histoire de varier les réseaux, LinkedIn. Et imaginons même
Kasia (15:36.715)
tu viens de façon un peu passive, c'est-à-dire tu viens pas créer du contenu, mais tu viens voir ce qui se passe. Et là, qu'est-ce que tu vois ? Tu vois un poste de quelqu'un qui partage son dernier challenge professionnel et qui recherche quelqu'un qui est justement quelqu'un comme toi. Et du coup, qu'est-ce que tu fais ? Tu contacts cette personne en direct. Là non plus, n'y a pas eu besoin forcément de contenu.
En fait, je t'ai donné toutes ces informations, ce pas pour te casser le moral, mais c'est pour te donner un contexte dans lequel évaluer tes résultats. On a trop vite fait, je pense, sur les réseaux de dire ça marche pas, je n'ai pas de retour, alors que le type de retour qu'on attend n'est pas forcément en phase avec notre stratégie. C'est-à-dire que les moyens qu'on a mis en oeuvre ne permettent pas forcément d'arriver aux résultats qu'on aimerait avoir. Ce qui m'amène au premier point stratégique qui est, quand tu viens sur les réseaux, donne-toi un objectif principal.
Je pense qu'on demande trop de choses au réseau. On demande au réseau d'être à la fois les lieux où on rencontre des nouvelles personnes, où on entretient sa communauté, où on partage son expertise, où on entretient son image de marque, où on trouve des clients et on convertit. Et à la fin de la journée, ça fait quand même beaucoup. Si tu devais te lancer sur les réseaux sociaux, lance-toi avec un objectif clair en tête. Décide que ta plateforme, ce sera une plateforme de networking et d'échange, où ton objectif principal, ça va être de générer des conversations, ce qui
à nouveau, est le but premier des réseaux sociaux ou que ça va être une plateforme de vente, principalement où tu vas mettre tes produits à la vente et tu vas... Tu peux aussi estimer que ton Instagram, c'est le lieu où tu entretiens ta communauté et c'est pas anodin d'entretien ta communauté parce que c'est aussi ta communauté qui te recommande et qui sur le long terme est susceptible aussi d'acheter tes produits, quels qu'ils soient, ou te suivre dans toutes tes aventures parce qu'ils t'apprécient et parce qu'ils aiment qui tu es. Ça peut être aussi un objectif de notoriété.
Les réseaux sociaux, c'est un endroit où tu rencontres des nouvelles personnes, où tu te fais connaître d'une nouvelle cible. Et tu peux aussi utiliser tes réseaux sociaux comme une espèce de newsletter public ou de journal intime professionnel, où tu partages ton actualité, les projets sur lesquels tu travailles, où tu parles un petit peu de ta vie perso, où il a pas forcément d'objectif de conversion immédiat. Néanmoins, là aussi, sur ce type de contenu, tu peux développer une audience fidèle qui va te suivre dans toutes tes aventures. Donc la question que je te pose du coup, c'est quelle serait pour toi ?
Kasia (17:55.78)
le scénario un peu gagnant sur les réseaux. Avec la limite que personne ne vient sur les réseaux sociaux pour acheter. On ne se connecte pas sur Instagram ou LinkedIn comme on vient sur Vinted ou Amazon. On vient pour se divertir, on vient pour prendre des nouvelles, mais on ne vient pas forcément dans l'optique d'acheter un service. C'est quelque chose qui peut se produire et qui se produit ma foi, mais ce n'est pas l'intention première. Donc forcément, si tu me dis moi, je veux vendre. OK, d'accord.
mais ça va sans doute se faire en plusieurs étapes et pas qu'une. Donc tu vas choisir un objectif et puis tu vas choisir une cible, une cible ou une offre. Et je que c'est compliqué pour nombre de gens de choisir leur cible parce qu'ils ne savent pas exactement qui est leur cible, mais une façon de simplifier du coup cette question, c'est qu'est-ce que j'ai envie de vendre comme offre. Et donc on arrive à la question, qu'est-ce que je poste ? Il va être plus facile de répondre à cette question si tu as répondu autre acédante. Donc si ton objectif c'est de trouver des prospects pour ton offre,
Ça veut dire que tes postes doivent parler de tes offres. Si tu communiques déjà sur les réseaux, je t'invite à aller faire un tour sur tes contenus passés et de estimer une moyenne combien de tes postes parlent concrètement de ton offre. Présente les bénéfices, présente les modalités, présente aussi l'impact sur le long terme. Le contenu que je vois le plus souvent quand je me balade sur les comptes de mes clients, c'est...
soit du work in progress de progère mais qui ne disent pas concrètement, le problème que je résous pour mes clients, ou bien des postes de type pédagogique, didactique ou entertainment qui ont l'avantage de parler d'un sujet qui intéresse la cible mais sans positionner tes offres comme la solution indispensable. Et bien sûr, tu as plusieurs façons de le faire. Tu as des façons plus ou moins subtiles, plus ou moins fun, plus ou moins pédagogique, mais néanmoins...
Si tu veux que ta plateforme te rapporte des prospects, faut tu parles de tes offres, il que tu les mettes en avant, il tu valorises le fait d'acquérir tel ou tel service. T'es pas obligé de faire des call to action agressifs à la fin de chaque poste. peut varier les plaisirs, mais faut que la majorité de tes contenus soient orientés vers ton offre. Si ton objectif, c'est de développer ton image et ta notoriété experte, alors c'est un petit peu différent.
Kasia (20:10.446)
C'est un objectif qui pourrait être cohérent dans le cas où tu publies un livre et ton éditeur te demande d'avoir quand une communauté pour soutenir la sortie du livre. Et du coup, dans tes postes, tu ne pas forcément chercher à vendre un livre qui n'est pas encore sorti ou même parfois même pas encore écrit. Tu vas tout simplement vendre un engagement. Donc là, oui, tu peux faire du contenu pédagogique. Là, oui, tu peux brasser très large en termes de qu'est que je peux publier. Ce qui compte, c'est que ce tu publies est cohérent avec l'objectif que tu t'es donné pour cette plateforme.
On en arrive au cas de figure où tu me dis, mais en fait je poste déjà du contenu qui est en lien avec ma cible et ça ne me rapporte rien. Et ça ne me rapporte pas de client. Dans ce cas-là, voici ce qui peut se passer. Tu penses parler de ton offre, mais tu ne parles pas vraiment de ton offre. Ce pas parce que tu mentionnes au passage à la fin d'un poste que tu as une offre que pour autant tu suscites le désir ou la curiosité de connaître cette offre ou de l'acquérir. il est possible que ton ton de voix ne soit pas assez puissant, pas assez porteur.
et que tu aies besoin d'affiner ton angle éditorial. Ça peut être aussi une question de fréquence. Attention, là je rentre dans un point un peu plus technique. Il est possible aussi que ce soit une question de call to action, c'est-à-dire que la proposition que tu fais sur la plateforme n'est pas recevable ou est trop ambitieuse par rapport à l'état d'intérêt de ton audience. Et ça aussi, c'est quelque chose qui se travaille, c'est-à-dire qu'on trouve un palier intermédiaire. Au lieu de proposer, par exemple, d'acheter ton produit ou de réserver un rendez-vous avec toi,
Une offre intermédiaire, ce serait par exemple d'inviter à partager ton poste, à s'abonner à ta newsletter, à venir à ton événement ou encore à te contacter en privé pour répondre à un sondage. Ça peut être aussi un problème de ciblage ou un problème de langage. Tu vois, c'est le genre de choses qu'on peut voir en coaching individuel. Typiquement, ce que je fais, c'est que je fais un audit des contenus de mes clients. Je regarde leur positionnement. Je regarde la cohérence de leur discours par rapport à leur cible. Je regarde aussi la mise en valeur de leur offre par rapport à leurs objectifs de vente.
Et à partir de là, on a tout un tas de micro-ajustements à faire. Parfois, c'est vraiment pas grand-chose. J'ai une cliente notamment qui, je lui ai fait changer sa police sur son site web parce qu'elle avait une police trop enfantine, s'adressait à une cible trop jeune, alors que sa cible réelle est beaucoup plus sophistiquée, beaucoup plus haut de gamme. Ça la positionnait d'emblée très mal par rapport à cette cible-là. Mais ça peut être aussi des ajustements un peu plus conséquents, où par exemple, tu te rends compte que...
Kasia (22:37.551)
ta cible en fait elle est pas sur Insta elle est sur LinkedIn et tu vas investir à notre réseau. Et certaines de ces choses je peux te les dire dès le rendez-vous conseil si tu réserves un rendez-vous conseil avec moi dans le formulaire d'inscription il y a une case pour que tu puisses me donner ton Instagram, ton site web, ton YouTube ou ton LinkedIn et je vais le voir en amont du rendez-vous pour qu'on puisse déjà commencer à échanger là-dessus. Et j'ai aussi un événement qui arrive qui est une conférence Instagram qui s'appelle les états généraux d'Instagram qui va être live le vendredi 12 décembre
Et si tu écoutes ce podcast après le 12 décembre, il y aura certainement un replay qui sera disponible et que tu pourras demander en cliquant sur la page de la conférence. Et dans cette conférence spécifique, je vais rentrer de façon un peu plus technique sur Instagram puisque c'est une plateforme que je connais bien. Je te présenter les dernières nouveautés, est-ce que ça change par rapport à l'algorithme, mais aussi au type de contenu à poster si tu veux que Instagram marche pour toi. Et là aussi, les inscriptions se font sur mon site web, sur bienamcompte.com slash instagram ou slash contact si c'est pour prendre rendez-vous.
Et voilà, on arrive au bout de ce premier épisode. Dans les épisodes suivants, je parlerai d'autres stratégies d'acquisition comme la prospection ou l'événementiel ou encore le networking. Du coup, abonne-toi pour ne pas manquer les épisodes suivants. Bonne semaine, prends bien soin de toi et de ton business.
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Je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode et d'ici là, prends bien soin de toi et de ton business.